Elizabeth White .:. Fini .:.

Ce qui était bien le cas. On pouvait peut-être lui trouver plusieurs défauts, mais ce dont on était sure avec elle c’était qu’elle arriverait à l’heure, et même en avance. Ce qui n’allait pas être le cas aujourd’hui. Pour une raison très simple, Elizabeth avait oublié de mettre son cadran la veille. Cela lui arrivait quelquefois, autant son réveil que d’oublier tout et n’importe quoi, mais habituellement elle se réveillait. Sortant de sa chambre essayant de courir, d’attacher ses souliers et de manger une toast, Beth tomba venant de trébucher, n’ayant pas un très bon équilibre lorsqu’elle sautait sur un pied. Elle dit adieu à la toast, attacha finalement ses souliers assise sur le sol, se releva prenant la toast qui avait bien entendue atterrie sur le côté avec de la confiture, la jeta à la poubelle, prit une pomme, vola une gorgée du café à son père pour ensuite saluer ses parents et finalement sortir du duplex… et revenir sur ses pas quelque instant plus tard, prendre le sac que lui tendait sa mère l’ayant oublié. Elle lança un rapide merci avant de sortir pour de bon à l’extérieur.

Lizzie n’était pas vraiment quelqu’un que l’on pouvait remarquer facilement, à moins de chercher les petites tailles, du moins tant qu’elle n’ouvrait pas la bouche pour parler. Là on avait un peu plus de chance de la remarquer, étant une grande bavarde ; et ce qu'elle disait n'était pas nécessairement bien intelligent, c'était à note lorsque cela arrivait, mais jamais méchant non plus. Ce qu’elle ne faisait pas en ce moment, puisqu’elle courait, s’accrochant dans tout et rien, se dirigeant vers le parc où qu’elle avait été engagée pour l’été, avec l’aide de sa mère, comme aide-monitrice pour les cinq à huit ans. Elle qui adorait les enfants, elle était ravie. Après s’être fait accrochée par une voiture arrêtée, elle arriva finalement au parc saine et sauve et en un seule morceau, à bout de souffle. Pile à l’heure. Ce qui changeait de d’habitude où qu’elle arrivait bien souvent une dizaine de minutes à l’avance. Elle sourit aux enfants, à la monitrice, et la journée commença.

Ce fut une belle journée, mais plus le temps passait et plus le temps de partir s’approchait, enfin dès que les parents arrivèrent, quelques enfants se montrèrent de plus en plus tristes. Pensant qu’il n’y avait rien de mieux que de la crème glacée pour pouvoir consoler, elle en acheta aux enfants qui ne voulaient pas partir. Ce qui fonctionna, au grand damne de la monitrice, qui en prit tout de même une. Il était vrai que c’était la dernière journée et que même si elle s’était bien souvent demandée si Elizabeth ne faisait pas partie des enfants, elle les avait bien mieux compris qu’elle. Jeux rangés et adieux faits, elles partirent toutes les deux de leurs côtés.

Crème glacée mangée sur le chemin du retour, chemin qu’elle fit beaucoup plus lentement, Bettie se mit à penser à la journée du lendemain. Ce qu’elle faisait bien rarement. Le lendemain, elle irait faire ses achats pour sa Quatrième année à Poudlard. Elle qui avait crue bien trop longtemps aux contes de fées, elle avait toujours été ravie qu’elle soit une sorcière. Elle s’arrêta un instant pour parler avec un de ses voisins, un vieil homme, qui avait vécu plusieurs voyages bien intéressants qui la faisaient toujours encore plus rêvasser que d’habitude. Elle rentra finalement chez elle, prendre dans ses bras Mistigris, dire bonjour à ses parents, et se cogner une énième fois contre la table.