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| #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini Mar 30 Déc - 20:34 | |
| Lucas Milo Turner« Je ne suis prétentieux que parce que je suis conscient de ma valeur »J'ai brisé le miroir du passé Pour touver ce que je cherchais Le coeur saignant du verre brisé C'est tout ce que j'ai trouvé Et rien d'autre que des regrets
Dernière édition par Lucas M. Turner le Dim 4 Jan - 18:37, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini Mar 30 Déc - 20:34 | |
| #. Prélude. nom; Turner. Lui qui était si fier de son nom, le voilà résolu à le haïr de tout son corps et de toute son âme. Maudit soit-il. prénoms; Lucas Milo. Il aime ses prénoms, sans pour autant en devenir un fanatique. Quoi que, Lucas est, d'après lui, un prénom qui ne regorge pas de virilité - contrairement à lui. surnoms; Essayez donc.. Mais si j'étais vous, je ne m'y risquerais pas, car si le beau Turner l'apprenais, vous passeriez un mauvais quart d'heure en sa compagnie (d'habitude si chaleureuse). Evidement, il n'est pas sans savoir que certaines personnes l'appellent "Lulu" dans son dos, et cela lui donne des frissons rien que d'y penser. Si Lucas n'est pas assez viril à son gout, Lulu est complètement hors jeu. ascendance; Tout le monde (même lui jusqu'à un certain moment), croit que le jeune homme n'est autre qu'un sang pur. La réalité ? Il n'est que de sang mêlé. Il le sait depuis cette année et compte bien garder ce petit "détail" secret. Car si ce n'est qu'un détail aux yeux de beaucoup de personnes, c'est très important pour lui. Il a toujours détesté les sangs-mêlé et les sangs-de-bourbre, et le fait qu'il ne soit qu'un sang-mêlé est une honte immense qu'il ne saurait porter. Il a énormément de mal à accepter cette dure réalité qui arrive devant lui comme un plat périmé. nationalité; Encore une fois, tout le monde le croit Anglais, mais des origines Américaine lui vient de son cher paternel. S'il ne s'agissait que de cela, il n'y aurait aucun problème dans sa vie. Au contraire, Lucas a toujours eu beaucoup d'estime pour les Américains qui, d'après ce qu'il a pu entendre dire, étaient de bon vivants. #. Chapitre Premier.maison pressentie; Serpentard année d'étude; Du haut de ces 17 ans, il n'est qu'en 6ème. Il a redoublé sa première année. Cela ne lui posait guère de problème, bien qu'il eut quelque peu de mal à se séparer de quelques amis qu'il s'était fait dans l'année supérieur. Par contre, ce fut un énorme choc pour ses parents. Surtout pour son père. baguette magique; animal; Un hibout grand-duc, fier et grand - à son image. Il se nome Hercule et est de couleur noir/brun. #.Chapitre Deuxième. épouvantard; Mais voyons, Lucas n'a peur de rien. Sauf peut-être des souris volantes. Les moldus les appellent aussi "chauve-souris". Rien de plus banal. Et la raison l'est encore plus. Alors qu'il était assez jeune et qu'il était en train de s'endormir, une chauve-souris est entrée dans sa chambre, poussant des cris à vous briser le tympans. Depuis ce jour, il a une horreur folle de ces bestioles noires à ailes. miroir du rised; Encore une fois, Lucas a tout ce qu'il désire à portée de main. Il ne comprenait d'ailleurs pas ce qu'il voyait lorsqu'il regardait ce fameux miroir : deux grandes personnes qu'il ne connaissait pas. Une femme et un homme, plus tout jeune, pas très heureux non plus, le regardait avec un fin sourire. S'il avait su qu'il s'agissait de ses vrais parents... patronus; Un petit crocodile. Enfin quelque chose de viril dans sa vie. phobie; Aucune en particulier. #.Épilogue.pseudo; Little.Star âge; 15 ans avatar utilisé; Jensen Ackles <3
comment avez-vous découvert le forum ? Prue (L) comment le trouvez-vous ? Tout beau tout propre tout neuf.
Dernière édition par Lucas M. Turner le Mer 31 Déc - 14:58, édité 4 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini Mar 30 Déc - 20:34 | |
| #. Chapitre Troisième.
histoire; (un minimum de mille mots est attendu.)
| La cause.
Une dame à la taille fine, la figure décorée d’une paire de lunette et aux cheveux coupés courts de couleur rouge était assise à un bureau et écrivait frénétiquement. De l’autre côté du bureau était assis un jeune garçon d’environs 17 ans. Celui-ci esquissait une moue renfrognée à la vue de la coiffure de Madame. Une moue que les enfants réservaient à quelque chose qui les répugnaient. Dans ce cas-ci, la chose était la coiffure de madame, ou plutôt la couleur de celle-ci. Le rouge était la couleur représentative des gryffondors. Or, Lucas détestait cette maison qui accueillait des élèves aussi stupides les uns que les autres. Rien que le fait de voir du rouge lui donnait froid dans le dos, c’était pour dire. Sa lèvre supérieure se retroussa et son sourcil se leva tandis que ses yeux marquaient clairement son dégout. Il n’était déjà pas enchanté d’être venu ici, mais si sa psychologue avait en plus les cheveux de la couleur des gryffondors, c’était foutu. Il ne lui dirait absolument rien. Et pourtant, il y en avait, des choses à dire.
« -Quelque chose ne va, monsieur Turner ? - Rien, Madame »
Mince alors. La jeune femme à la coiffure extravagante venait de relever la tête d’un mouvement brusque et avait dès lors vu la grimace que lui faisait le garçon. Il n’y avait pas à dire, l’entretient commençait mal. Cette fois, ce fut au tour de la dame rouge – c’est ainsi que Lucas la renomma, malgré qu’elle venait de lui dire qu’il pouvait l’appeler Madame Till – de le regarder d’un œil curieux. Ce garçon était décidément bien étrange. On l’avait déjà prévenu de ce qui l’attendait.
« - Monsieur Turner. J’imagine que vos parents… - Ce ne sont pas mes parents. - Euh... vos parents d’adoption vous ont dit pourquoi vous étiez ici ? - Pas vraiment. - Très bien. Commençons par votre enfance. Pouvez-vous me la raconter en quelques mots ? »
Lucas leva les yeux au ciel, signe qu’il réfléchissait. Son enfance.. Il n’y avait pas grand-chose à dire, maintenant qu’il y repensait. Elle était assez répétitive, maintenant qu’il y repensait. Les jours s’étaient suivis et se ressemblaient. Quant à son éducation… Elle laissait clairement à désirer.
Flash Back.
« - Je veux ce balais. Un éclair de feu ! - Tu es trop jeune, mon chéri. - J’men fous, j’en veux un. »
La dame embrassa son jeune fils en lui promettant de faire ce qu’elle pouvait pour accéder à sa requête. Elle était une sorcière de haute taille et de corpulence mince, assez jolie pour son âge. C’était une femme franche, droite et extrêmement mère poule. Sa relation avec son fils ressemblait à la relation qu’entretenait un roi avec ses vassaux. Il lui aurait demandé de décrocher la lune, elle serait allée louer une fusée. Son propre mari comptait moins que son petit ange adoré. Il était tout pour elle et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le rendre heureux. Or, ses pouvoirs allaient fort loin, étant une sorcière confirmée. Lucas avait hérité de sa ruse. Son nom était Maria Célia Elwood, mariée à Gabriel James Turner. Ce dernier avait un rang haut placé au ministère de la magie et le criait haut et fort à qui voulait l’entendre. C’était un homme droit, tout comme sa femme, et fier. Son fils ? Il était celui qui allait reprendre son flambeau. Il s’en occuperait personnellement au moment venu. Alors qu’il n’avait que 8-9 ans, il laissait à sa femme le champ libre de son éducation. Quelle erreur faisait-il là. N’avait-il donc pas compris que « éducation » ne faisait pas parti de l’enfance qu’elle réservait à son fils protégé ? Elle avait tellement désiré cet enfant qu’elle le chouchouterait jours et nuits. Elle le choierait jusqu’à son plus vieil âge. Elle ne le lâcherait pas d’une semelle. C’est ce qui se passait, assurément. Le père partait dès les premières lueurs du jour et laissait la mère seule avec leur fils. Elle lui réservait un emploi du temps chargé, rien que pour lui, différent chaque jour. Aujourd’hui, elle l’emmenait au chemin de traverse pour lui faire visiter les multiples magasins du monde des sorciers – car cette famille de sang pur se devait de faire de leur unique héritier un sorcier reconnu. En ce moment, madame Elwood avait emmené Lucas dans le magasin de quidditch. Ce fût donc inévitable que le jeune garçon remarquât le nouveau balai qui décorait la vitrine dans toute sa splendeur. Et aussitôt, sa mère entra dans le magasin, toujours son fils sous le bras – elle ne le quittait jamais, même pour aller aux toilettes – et se dirigea vers le comptoir où elle demanda le prix du nouveau balais. 100 gallions. Elle l’acheta, un grand sourire aux lèvres rien que d’en voir un sur le visage de Lucas. Son bonheur faisait son bonheur.
Après cette journée forte en émotion – elles l’étaient toutes pour madame Elwood, dès lors où elle se trouvait en compagnie de son Lucas -, le fils et sa mère rentrèrent à la demeure. C’était une belle maison assez grande pour accueillir tout leur grand village. Elle était, et de très loin, la plus grande maison de ce village situé non loin de Londres. La chambre de Lucas avait la taille du rez-de-chaussée d’une petite maison, et le salon faisait le double. Ses tons tournaient autour du noir/gris et du vert. Certaines tintes de bleu venait parfois donner une touche de jeunesse dans la maison des Turner, mais aucune petite tache rouge, orange, jaune ou encore violette ne venait contraster avec ces couleurs froides. Superstitieux les Turner ? Quelque peu, en effet. Les Turner étaient, depuis des générations, des sangs purs. Et comme ils se devaient, chacun passaient obligatoirement dans la maison des serpentards. Les couleurs sombres faisaient donc référence à cette maison, et l’absence de couleur chaude indiquait clairement que les gryffondors et les poufousouffles n’avaient pas leur place parmi eux.
Monsieur Turner rentra de son travail à l’heure du souper. Sa petite famille était déjà à table. Il s’assit à côté de sa femme après avoir dit bonjour à celle-ci et à son fils. C’est à ce moment qu’il remarqua l’éclair de feu posé au coin de la cheminée. Un sourire aux lèvres, il se tourna vers Lucas et lui demanda d’où ce beau cadeau lui venait-il. Le jeune garçon expliqua, non son une certaine fierté dans la voix, que sa mère le lui avait acheté sur le chemin de traverse. Il ajouta également que cette dernière lui avait promis de lui donner quelques petit cours de ce sport de sorcier. Le père le félicita, heureux de voir que son fils s’intéressait déjà au quidditch, puis se tourna vers sa femme pour l’embrasser. Il était fier de son petit garçon qui commençait à devenir leur fils idéal, dont ils avaient toujours rêvé.
Fin du flash back.
« - Lucas ? Vous m’entendez ? - Je… - … Ne suis pas très attentif, je le voix bien. Bon, puisque cette question semble vous poser problème, passons à la suite, elle n’est pas très importante de toute façon. »
Lucas attendit la suite des questions avec un sourire fin. Il ne put s’empêcher de se faire la réflexion que cette psychologue à la chevelure rouge n’était pas la mieux formée de l’entreprise. Même lui n’était pas sans savoir que l’enfance avait une importance profonde dans l’avenir. Ses parents l’avaient extrêmement trop couvé, il le savait. Et les conséquences étaient là. On disait souvent de lui qu’il était un petit con sans cœur, égoïste, égocentrique, orgueilleux et bien d’autres encore. Tout ça, il en était conscient, sans pour autant lui poser de problèmes majeurs. Le regard de tous ces sangs-de-bourbre comptait bien peu pour lui. Il suffisait de plaire aux personnes bien placées pour réussir sa vie. C’était son point de vue, et le connaissant, cela pouvait mal de changer de ci-tôt.
Dernière édition par Lucas M. Turner le Dim 4 Jan - 12:50, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini Ven 2 Jan - 21:25 | |
| | La conséquence Malgré le manque de communication de la part de Lucas, la femme rouge écrivait encore et toujours sur son carnet de note. Peut-être indiquait-elle l’absence de parole du jeune homme, son état « dans la lune » ou encore ses gestes, son expression corporel. L’idée qu’elle puisse inventer une conversation lui traversa cependant l’esprit et lui fit froncer les sourcils.
« - Alors comme ça vous allez à Poudlard ? Comment vous sentez-vous, là-bas ? Quels sont vos rapports avec les élèves et les professeurs ? »
Alors que Lucas allait lui demander de lire son carnet de note – car après tout, ce qui y était inscrit le concernait de près -, la psy’ posa son stylo à bille et releva brusquement la tête comme elle avait fait il y a quelque instant. Perplexe, Lucas soupira en guise de réponse à sa question, en même temps qu’un sourire sarcastique se forma sur son visage. Pendant un court instant, il en voulu à ses « parents » de l’avoir emmené chez cette psy incompétente. Parler de lui n’était pas un problème, au contraire, mais commencer à parler de ses « camarades de classe » en était un. En effet, les relations qu’il entretenait avec eux était plus au moins toutes semblables, si on ne comptait pas les quelques rares exceptions.
Flash back
Le bal de Noël était attendu depuis déjà plus d’un mois à Poudlard. La plupart des élèves, en robe ou en costard, attendaient leur cavalier à l’entrée de la grande salle. Un brouhaha terrible avait envahi le hall. Lucas arriva au milieu de toute cette bande et entra dans la salle sans un regard sur le côté. Pour la soirée, il avait opté pour une robe de sorcier chic de couleur noire et verte. Elle lui allait comme un gant, et il se félicita que sa mère ne soit pas à proximité de lui en cet instant, car si cela avait été le cas elle l’aurait complimenté toute la soirée sur son physique de Dieu. Rien que cette idée lui donna des frissons. Il n’était pas mécontent de se débarasser de temps à autres de ses vieux, lorsqu’il allait à Poudlard. Ils l’étouffaient depuis quelques années déjà, et pas qu’un peu. Bref, il passa à côté de tous ces élèves sans leur accorder un regard. Cette bande composée de toutes les maisons mélangées ne lui disait rien qui aille. Mais avant qu’il n’ait fait deux pas dans la grande salle, une jeune fille de son âge l’accosta et lui prit le bras. Lucas lança un sourire fin à sa cavalière de danse, comme si elle ne méritait pas plus, et continua à marcher en direction du centre de la salle. Bien que le nombre de ses ennemis dépassait de loin celui de ses amis, le jeune homme avait reçu de nombreuses invitations de la part des jeunes demoiselles, la plupart de Serpentard et quelques de Serdaigle. Son choix s’était tourné vers la plus grande et belle d’entre elle. Une des seules qui arrivait à sa hauteur – autant au niveau physique que moral.
Ils s’assirent tout deux un à côté de l’autre et, bien vite, Lucas oublia quelque peu sa compagne pour discuter avec son voisin, un serpentard de son année. Bien vite aussi, un jeune prétendant s’approcha de l’oubliée et lui demanda de lui accorder cette danse. Elle accepta sans hésitation, et ce sans même demander l’accord de son compagnon. Celui-ci ne la regarda, de toute façon, même pas s’en aller. Et aussitôt, une jeune fille s’approcha à son tour de Lucas. Celui-ci leva les yeux lentement vers elle et haussa un sourcil. Prudence Rosenrez se tenait debout, d’un air décidé, devant lui. Qu’est-ce que cette petite avait encore en tête, se demanda Lucas. Avec elle, il fallait s’attendre à tout. Cette petite gryffondor le suivait ainsi depuis déjà quelques mois, sans qu’il ne sache la raison. Elle l’enquiquinait plus qu’autre chose et l’envoyait balader à longueur de journée.
« - M’accorderais-tu cette danse ? - Comment ? Tu rigoles ou quoi ? Tu crois vraiment que je vais danser avec une minable gryffondor que tu es ? »
Sa voix regorgeait de méchanceté et de dureté. Les paroles se voulaient blessante, tranchante. Et c’était réussi. De la part de Lucas, cette réaction était des plus attendue. Et pourtant, la jeune fille sembla déçue. Dégoutée même. Pendant plusieurs instants, elle resta devant lui, une grimace sur le visage. Cette attitude dû faire plaisir à Lucas car un sourire moqueur fendit son visage. Cette petite était tenace, et il aimait la faire redescendre sur terre. Il n’était pas inconscient de l’importance qu’elle semblait lui donner, mais faisait tout comme. Ses avances, il s’en contre-fichait et les lui remballait à chaque fois. Rien, en elle, ne pouvait faire en sorte qu’il l’apprécie. Elle n’était que de sang mêlé, était une gryffondor, assez mignonne, certes, mais aussi petite de taille. Oui, tout en cette gamine dégoutait Lucas, et il ne se faisait pas prié pour le lui montrer. Où elle se faisait à cette idée et elle restait collée à lui toute la soirée, acceptant ses remarques fusantes, où elle le laissait vivre en pais. Pour Lucas, rien n’était aussi simple que cela. Mais cela ne semblait pas l’être pour la jeune fille. Quelles étaient donc les pensées de cette petite gryffondor ? Elle s’attachait au jeune qui prenait un malin plaisir à la faire souffrir.
Autre flash back.
Le soleil était au zénith, cette après-midi. Le ciel était d’un bleu à vous faire tourner la tête, tellement il était uni-color. Une si belle journée, par toutes ces rumeurs qui couraient dans Poudlard, c’était devenu rare Tout Poudlard ou presque était au rendez-vous dans le parc. Par groupe ou en solitaire, tous profitaient de cette belle journée. Même Lucas était adossé contre un grand arbre, avec un ou deux potes à lui, à bavarder de choses et d’autres. Enfin, parler était un bien grand mot, car la réalité était qu’il avait les yeux fixés sur une bande de fille de serdaigle. Parmi elle, il avait remarqué une bien jolie demoiselle avec qui il ne tarderait pas à faire connaissance, il en était certain. Elle était plus jeune que lui, mais cela ne le dérangeait pas. Sa dernière petite amie datait d'une semaine, et s’il ne se trouvait pas une jolie jeune demoiselle de rechange, sa réputation allait en prendre un coup. Du moins aux yeux de ses potes, c'est-à-dire le plus important. Sans accorder attention à eux, il marcha en direction du petit groupe de serdaigle. Arrivé à 6 mètres d’elles, toutes avaient les yeux fixés sur le beau jeune homme. Celui-ci acquiesça un sourire charmeur qui fit glousser la galerie. Heureux de voir l’effet qu’il produisait déjà, Lucas se tint droit, fier.
« - Salut les filles. Vous allez bien ? Toi, là. Oui, toi. Je peux te parler ? - Moi ? Et bien, oui. »
La jeune demoiselle s’écarta de ses amies et suivit Lucas à l’écart de sa petite bande. Il lui demanda son nom, son âge, et si elle faisait quelque chose ce soir. Elle répondit au petit questionnaire en sentant le rouge lui venir aux joues à sa dernière question. Bien qu’elle ait déjà un copain en ce moment, sortir avec un garçon comme Lucas n’était pas donné à tout le monde – d’après elle -, et cela l’enchantait plus que tout. Pour Lucas, il ne s’agissait que de la fille la plus facile à berner depuis son arrivée à Poudlard. La drague devenait trop facile, de nos jours, se disait le jeune homme.
Fin du flash back.
Lorsque Lucas reprit ses esprits, ce fut avec un sourire euphorique sur le visage. Malheureusement, celui-ci se dissipa bien vite à la vue de l’expression de la femme rouge. Elle semblait sur le point de le gifler. Pour elle, il devait être un petit garnement qui avait décidé de se foutre d’elle. Et elle n’avait pas tord, en sois. Lucas la vit écrire fébrilement sur sa feuille, le regard noir, puis la tourner et passer à une autre question. La plus importante. Celle qui avait amené ses parents à l’envoyé ici. Lucas se tendit sur sa chaise.
Dernière édition par Lucas M. Turner le Dim 4 Jan - 12:50, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini Dim 4 Jan - 12:47 | |
| | Quand la vérité éclate
Avant de venir ici, Madame Elwood avait essayé une dizaine d’autres façons pour faire oublier ce jour à son fils. Aussi avait-elle même recouru à des moyens moldus, comme l’hypnose ou les cachets contre l’angoisse. Tout ceci contre le grès de l’intéressé, qui affirmait aller très bien, non sans une certaine note de sarcasme dans la voix. Voir ses parents dans cet état l’enchantait, et il y prenait plaisir. Ce qui était tout à fait dans son naturel. Et pourtant, même quelqu’un ne le connaissant que depuis 1 mois pouvait clairement dire que quelque chose en lui avait changé. Il était plus insolent que jamais, ses sautes d’humeurs s’accentuaient et se rapprochaient de plus en plus, il se contre-foutait de tout. Si le Lucas d'avant était sadique, ce n’était rien comparé au nouveau. A croire qu’il était devenu complètement masochiste. Ce qui était certain, c’est que même ses plus proches amis auraient du mal à le supporter, cette nouvelle année.
« - Depuis quelque temps, vous avez… Comment dire… Des sautes d’humeur, si je ne m’abuse. Votre caractère s’est… Accentué. Racontez-moi ce qu’il s’est passé. Votre découverte de votre véritable identité vous a-t-elle effrayé ? »
Lucas leva un sourcil. Décidément, c’est qu’elle ne tournait pas autour du pot celle-là, se dit-il. Que croyait-elle donc ? Qu’il allait tout lui raconter comme à une meilleure amie ? A cet instant, Lucas se questionna même sur les capacités de cette psy’. Incompétente, elle l’était, mais était-elle vraiment psychologue ? La perspective que quelqu’un d’autre – Sa mère ? – aie pris sa place lui vint pour la première fois à l’esprit. Mais il écarta cette hypothèse ridicule et se contenta de se repasser cette scène qui avait changé sa vie et de faire comme d’habitude face à ces questions : la fermer.
Flash back.
Le grenier est caractérisé pour son mal-de-vivre. L’endroit d’une maison où on aime le moins se trouver, rempli de toiles d’araignée, de souris et d’autres, situé généralement au dernier étage de la demeure. Il renfermait les crics et les cracs dont on ne voulait pas se séparer, mais trop encombrants pour laisser dans le salon, la cuisine, la chambre ou que sais-je. Le grenier des Turner n’épargnait pas ces quelques règles. Qu’est-ce qui encouragea alors la montée de Lucas dans celui-ci ? Le destin, peut-être. L’intuition. Un rêve prémonitoire ou une vision ? Ou peut-être, plus crédible, parce qu’il cherchait après quelque chose. Et ce quelque chose, quoi qu’il soit, fut remplacé bien vite par une autre. Il s’agissait d’une lettre écrite à la main qui semblait dater du siècle dernier et d’un cadre tout aussi vieux. Lucas ne prit pas tout de suite la lettre – la lecture n’était pas un plaisir pour lui – et se contenta de la photo. Une femme, assez jeune, tenait dans ses bras un bébé. Elle ne souriait pas. Au contraire, elle semblait triste. Mais tout ceci l’intéressa guère Lucas laissa retomber le cadre qui se brisa à l’impact. « Merde », murmura le jeune homme. Il reprit le cadre et enleva les débris de verres. Il le secoua légèrement, ce qui fit voler des millions de particules de poussières. Cette fois, il se rendit compte que la photo n’était pas aussi vieille qu’il ne l’avait imaginé. De plus, la jeune femme l’intrigua. Elle ne lui paraissait plus aussi inconnue. Une impression de déjà vu le submergea. Il la fixa de ses yeux bleus. La photo n’était pas de bonne qualité, en noir et blanc, mais il ne prit pas longtemps pour reconnaître la femme qu’il avait vue dans le miroir du rised. Qui était-elle donc ? Pourquoi cette femme, qu’il n’avait jamais vue en réel, revenait sans cesse dans sa vie ? Une tonne de questions traversèrent son esprit. Elles furent interrompues par un bruit de pas qui s’approchait. Quelqu’un entra bientôt par l’ouverture menant au grenier. Lucas ne regarda pas tout de suite qui était-ce, continuant à fixer avec obsession la photo.
« - Lucas. Que fais-tu ici ? »
C’était sa mère. Il reconnut sa voix, bien que celle-ci soit étrangement sourde. Une petite touche d’anxiété semblait planer sur elle. Ou bien était-ce simplement l’atmosphère lourd du grenier qui lui avait donné cette impression ? Quoi qu’il en soit, Lucas ne répondit pas. Il se contenta de lever la tête vers elle. Son visage était froid et ses yeux durs. Madame Elwood ne prit pas longtemps à deviner que quelque chose clochait dans son regard.
« - Que se passe-t-il ? Que tiens-tu en main ? Pourquoi me regardes-tu comme ça ? Viens, descends, je n’aime pas cet endroit et ce n’est pas un lieu pour toi non plus. Lucas ? Bordel, réponds-moi mon chéri ! »
Sa voix, bien que douce, était rempli d’anxiété et de tristesse. Et l’atmosphère du grenier n’était pas le seul à créer cette impression. Il y avait autre chose. C’était bien la première fois que Lucas la voyait ainsi. C’était la première fois aussi qu’il l’entendait dire « bordel ». Aucun doute, elle avait deviné qu’il avait trouvé « ce quelque chose qu’il n’aurait pas dû ». Elle avait compris, en voyant le cadre brisé et l’expression dure de son garçon. Et ces impressions furent fondées lorsqu’il tourna le cadre de façon à ce qu’elle voit la photo. Cette photo qu’elle devrait lui expliquer. Mais avait-il trouvé la lettre ? Elle espérait de tout cœur que non, car si elle pouvait lui mentir à propos de cette photo, elle ne le pourrait pas pour la lettre. Mais malheureusement pour elle, juste avant de s’approcher, Lucas ramassa ce morceau de papier ancien. Une fois qu’il fut arrivé à sa hauteur, il ne posa pas un regard sur sa mère et descendit l’excalier. Elle avait raison, ce lieu n’en était pas un pour lui. Et ce fut que lorsqu’il fut arrivé dans la cuisine qu’il remarqua que sa mère ne l’avait pas suivi. Cela ne lui posa pas de problème, au contraire. Il préférait être seul pour lire cette lettre, qu’il comprit lui étant destiné.
Cher Lucas,
Pardonne-moi, pour tout. Il fallait que je te le dise avant tout, car malgré que je sache que tu es dans une bonne famille, je ne peux m’empêcher de t’avoir laissé comme je l’ai fait. J’aurais tellement aimé contribuer, rien qu’un tout petit peu, à ton bonheur. Mais je n’aurais fait que t’attirer les ennuis. C’est la raison pour laquelle j’ai dû t’abandonner, toi, mon fils. Avant de m’en aller pour toujours, je voulais simplement écrire cette lettre pour que du gardes, aussi petit soit-il, un souvenir de moi. Tu dois aussi te poser énormément de questions sur ton père. Pour appaiser ta curiosité – car tu auras certainement héridité de la mienne -, je te dirais simplement que c’est de lui que vient ton état de sorcier. Et oui, je ne suis qu’une simple moldue. Il m’a quitté avant que tu n’arrives au monde. Mais ne lui en veut pas. Notre histoire d’amour est compliquée. J’aurais aimé te la raconter, une fois, mais malheureusement je dois clore ma lettre ici. Je terminerai simplement en te disant que dans mon cœur, tu seras toujours mon fils. Je t’aime, mon Lulu.
Joséfine. Ta mère.
Que de sottises ! Que de baratin ! Le choc ne se fit pas attendre. Lucas, prit d’un élan de colère immense, déchira la lettre en morceau en la lança dans tout le salon, couvrant celui-ci de milliers de morceaux blancs – surement la magie aura aidé Lucas dans cette tâche. Après quoi il s’en prit au vase de verre posé sur son beau socle en marbre. Il avait de la valeur, et Lucas en était conscient, mais il s’en foutait à présent. Tout ce qui appartenait à sa famille adoptive n’avait plus aucune importance pour lui. Il le prit et le balança à travers la grande pièce. C’est à cet instant qu’il remarqua qu’il n’était pas seul. Sa… Mère adoptive le regardait, le sourire aux lèvres, sans rien dire ni faire. Lucas, comme s’il avait pu lire dans ses pensées, devina facilement son bonheur face à sa réaction. Elle pensait donc qu’il en voulait à sa mère de l’avoir abandonné, et non à eux de lui avoir menti pendant toutes ces années. Ah, quelle imbécile. Lucas s’approcha d’elle d’un pas rapide et effrayant jusqu’à arriver à quelques centimètres d’elle. A 17 ans, il la dépassait d’une demi-tête, et les joues normalement rosies de sa mère devinrent blanchâtre. Cependant, elle ne détourna pas les yeux, et soutenait le regard noir de SON fils.
« - Tu n’imagines pas à quel point vous me dégouté. TOUS ! »
Il hurla ce dernier mot qui semblait contenir toute la rage qui tremblait en lui. Comment avaient-ils pu lui faire cela ? L’abandon et le mensonge étaient les maitres de la partie. Maintenant allait s’ajouter la vengeance…
Fin du flash back.
« - Si vous pouviez, Lucas Milo Turner, être attentif pendant au moins 5 secondes, vous m’aideriez ! - Et si vous compreniez que je n’ai aucunement l’intention de vous dire quoi que ce soit, vous nous feriez gagner un temps fou à tout les deux. »
Répondit Lucas, des trémolos d’impatience dans la voix. Après quoi il se leva sans faire attention aux remarques de la femme rouge et sortit de la pièce en trombe. Malgré lui, un sourire satisfait et sarcastique se forma sur son visage. Il imaginait sa mère en train de pleurer dans sa chambre sur son pauvre sort et son père essayant tant bien que mal de la réconforter et de chercher un autre moyen pour lui faire oublier, ou du moins accepter ce qu’il avait découvert 2 semaines plus tôt. Cela le réjouissait. Sa vengeance avait déjà commencé. Et ce qui le réjouissait encore plus, c’était que des rumeurs circulaient comme quoi Poudlard n’était plus vraiment le même Poudlard que l’on connaissait. Il avait hâte de rencontrer le nouveau Poudlard. Il n’en allait pas raconter une seule miette.
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| | | Maxine Stevens
Nombre de messages : 302 Age : 33 pseudo : kiinder humeur : gourmande... © avatar : © kiinder Date d'inscription : 23/12/2008
La pensine année d'étude: septième année animal: un kneazle du nom de Caeteri notes:
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini Mer 21 Jan - 17:28 | |
| Désolé du temps que je prends pour cette petite relecture =S. Depuis la rentrée, je suis un peu débordée, à vrai dire. Je vais essayer de corriger tout ça pour ce week-end. |
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| Sujet: Re: #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini | |
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| | | | #.« Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même. » |Fini | |
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