Amethyste Eowyn Guillory | She loves you (L) FINISH

Invité

Prélude.

« Pour arriver à l’aube, il faut passer par le chemin de la nuit.. »

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nom;

Guillory. Un nom peu commun, peut-être. Je n’aurais su dire s’il me plait ou pas. Est-il porteur d’honneur ou de mépris? Devrais-je avoir honte de porter ce nom-là? Ignorant la plupart des choses que mon père faisait, j’avoue ne pas savoir comment réagir face à ce nom. C'est relativement joli, j'en conviens quand même. Je ne l'adore pas, pourtant. Devrais-je? Je me suis toujours posée beaucoup de questions sur l'origine de ce nom. Qui était le premier à avoir la honte ou la gloire de le porter? Je l'ignorais totalement mais la question était posée. J’osais espérer qu’un jour, quelqu’un puisse y apporter une réponse..

prénoms;

Amethyste Eowyn. Alors là, je ne sais vraiment pas quelle mouche a piqué mes parents lorsqu’ils ont choisi mes noms. Je ne peux pas me plaindre, cependant. Je suis bien la seule à porter ce nom-là! C’est joli et très exotique, j’avoue. Mais quand même, ce n’est pas un peu exagéré? Dès que j’ai su écrire, ça m’a prit 1 mois savoir écrire par cœur mon nom sans aucune faute! Enfin, à part peut-être cela, j'adore mon prénom. Il n'y en aura pas deux comme moi, je t'assure! Eowyn, cela me fait penser à un elfe. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. Je demanderai peut-être à mes parents un jour.

surnoms;

Un.. Surnom? Essayez de m’en trouver un joli, tiens. Un nom moins compliqué, comme Elizabeth par exemple, il n’y a pas de problèmes pour trouver un surnom, ça donne Ellie. C’est joli, tout choupi. Katherine, c’est Kathou, ou Kate, tout mignon d’ailleurs. Mais Amethyste? oO Ça va finir en Am’, tiens. Je n'aime pas vraiment que l'on déforme mon nom pour quelque chose de laid. Am', ce n'est pas si pire que ça, mais je ne veux pas qu'on commence à m'appeler Thyste, quand même.. Amy aussi, ça passerait mettons. Enfin, en bref, je préfère qu'on m'appelle par mon vrai prénom. Si mes parents m'ont nommée ainsi, c'est peut-être parce qu'ils veulent qu'on m'interpelle de cette manière-là.

ascendance;

Je viens de deux parents moldus.. Imaginez un peu la scène. Je suis différente. Je ne suis nullement de sang pur. On va sûrement se moquer de moi ainsi.. J’espère être assez forte pour repousser ces gens-là, ces gens qui diront évidemment que je ne suis pas faite pour aller à Poudlard. Et pourtant, je suis peut-être plus intelligent qu’eux, sait-on jamais.. J'aimerais résister à leurs attaques stupides, à leur violence verbale. Je peux pourtant vous assurer que des mots, ça fait mal. La cicatrice reste longtemps, et elle peine à se refermer. Toutes les larmes qu'on pleure à cause d'une parole, tout le mal qui nous tourmente à cause d'une parole. Frappez-moi, lynchez-moi si ça vous tente mais ne dites rien, surtout pas.

nationalité;

Américaine. J’ai toujours vécu en plein cœur de la ville, même si j’ai toujours rêvé de vivre dans une contrée un peu plus sauvage que New York. Cette trop grosse ville m’était encore inconnue, et je détestais les bruits qui y émanaient. L’odeur qui s’infiltrait sournoisement dans mes narines. Je voulais partir, m’évader. Croyez-moi, cela m’était impossible dans ma ville natale. Les fêtes bruyante, l’alcool qui coule à flot, rien de cela n’était pour moi. J'aimais entendre le grillon le soir, la brise sur mes joues. C'est quelque chose que j'aurais voulu partager avec quelqu'un que j'aime.. Le silence. L'entendre, entendre son cri, c'est quelque chose que je faisais parfois, enfermée dans ma chambre, vers 3 heures du matin. Parce que même à cette heure tardive, quelques-unes rentraient chez eux. Et étant donné qu'ils étaient quelques-uns, saouls, on les entendaient, et je sais de quoi je parle..

Invité

Chapitre Premier.

« Elle rêve, pour mieux s’en sortir.. Quand on ne se réveille pas, il est déjà trop tard. »

Combinaison de Cauchemar&Elle avance de Marie Mai

maison pressentie;

J’ai toujours eu cette peur d’être envoyée un peu n’importe où. De ne pas être bien accueillie dans ma nouvelle maison. On m’en a raconté, des choses. Naïve comme je suis, j’y ai cru, parfois. Idiot. On m’a par contre raconté la vérité concernant les caractéristiques des quatre maisons. Comme c’est partit, je serai sûrement à Serdaigle ou à Poufsouffle. Parce que moi, courageuse, hum.. Je ne veux pas le pouvoir comme les Serpentard, donc il ne reste qu’à déduire. On m'a toujours dite comme travaillante mais rêveuse. C'est vrai que j'aime bien rêvasser d'un monde meilleur, un monde où tout le monde pourrait vivre en paix. Un monde où l'amour serait roi, un monde ou Joshua resterait à mes côtés.. Pour toujours.

année d'étude;

Je suis sur mes 17 ans. Déjà 6 ans complets passés à Poudlard. À présent, la septième année s'ouvre à moi. Anxieuse? Un peu, comme toujours. Il y a toujours une nouvelle question à se poser à chaque année, concernant des choses différentes. Est-ce que les profs seront gentils et compétents? Est-ce que je vais apprendre pleins de trucs géniaux? Est-ce que je reverrai les gens que j'aime? (Enfin, ça oui, c'est sûr, mais m'aimeront-ils encore?..) Vais-je être encore importante aux yeux de certains? Enfin.. D'une personne en particulier? Cette personne se souvient-il de moi? De mon nom? De mon visage? J'osais sincèrement l'espérer, puisqu'on a passé tellement de bons moments ensemble, on a tant partagé. Pourquoi tout arrêter maintenant, si tout ce que j'ai besoin c'est de lui?

baguette magique;

En bois de frêne, 27 centimètres, avec une écaille de dragon à l’intérieur. Ma baguette est lisse et légère, rigide par contre mais très maniable. Je l’utilise souvent, en cours ou dans la vie quotidienne. Pour me défendre également, si quelqu’un ou quelque chose en venait à m’attaquer. Réflexe de sorcière, j’imagine. Je garde ma baguette à portée de main pour pouvoir l’utiliser en tout temps. J'y fais très attention, parce que perdre sa baguette n'a rien de génial. J'ai déjà vu un pauvre copain qui devait faire un sort mais qui ne trouvait pas sa baguette magique. J'aurais bien voulu l'aider, mais c'était impossible. Je ne me souviens plus comment ça s'est terminé, ça fait quand même 6 ans, j'avais 11 ans à l'époque et je commençais mes études à Poudlard. Un temps révolu, quoi.. xD

animal;

On m'a proposé d'avoir un rat, mais étrangement, j'ai décliné l'invitation. À ça, et également au crapaud, j'avoue. Une grenouille, déjà ce serait beaucoup moins pire, mais un crapaud, avec toute ses verrues et tout et tout? Non, ce n'était définitivement pas pour moi. Un animal de mecs, ça. Qui n'avait pas retrouvé une de ces charmantes bestioles dans son bureau, ou quelque chose du genre? Il y a toujours un imbécile pour te faire cette farce débile, te rendant stupide. En passant, c'est vraiment humiliant. Trève de plaisanterie, j'ai préféré la petite hermine blanche qui traînait dans un coin. Le marchand semblait essayer de la cacher, mais je l'ai bien vu, petite boule blanche, qui me regardait avec ses petits yeux noirs tout mignons.. À craquer, décidément. Je l'ai appellée Anouchka, et elle m'est très fidèle. Elle ne me quitte pas, et ça me réchauffe le cou.. <3

Invité

Chapitre Deuxième.

« Derrière son sourire, je vois des larmes, je vois son cœur et son âme.. »

Marie Mai - Elle avance

épouvantard;

Quelle est ma plus grande peur? Je l’ignore. Je pense qu’il prendrait la forme de la nuit, de la pleine lune plus précisément. La nuit, j’ai peur. Je suis seule, je tremble et des larmes coulent sur mes joues. Je me rappelle de tout ce que je ne voudrait pas me rappeler et j’entends pleins de bruits qui me terrifient. En plus, les loups-garous sortent à la pleine lune.. Je plains ces pauvres gens qui n'ont rien demandé mais qui deviennent des monstres une fois par mois. Mais ça me fait tellement peur, lorsqu'on pense à ce qu'elles sont capables de faire! Ces personnes ne se contrôlent plus. Tous ces hurlements, ces appels à l'aide, cs grincements d'une chambre, du bois par terre, une respiration haletante, le bruit de la pluie sur les fenêtres.. Tout ça me terrifie. Toute seule, j’ai peur, j’ai tellement besoin de quelqu’un pour me prendre dans ses bras, pour m’aider à traverser la nuit. Qu’on me console, qu’on m’aide.. Josh’ ?

miroir du rised;

Je ne me pose aucune question concernant ce que je verrais dans ce mystérieux miroir. Je sais ce que je désire le plus, je sais ce qui me ferait le plus plaisir. Il y a au moins cette certitude en moi. Ce n'est pas revoir ma famille, je sais qu'à l'été je pourrai les revoir. Je leur envoie des hiboux, à force ils se sont habitués. C'est autre chose.. Une chose que je pense avoir perdue, une chose qui pourtant pour moi continue encore et encore. Tout mon être vibre lorsque je l'observe, j'espère son retour vers moi à chaque fois et j'y pense ou que je le croise. Tout ce que je veux réside en cet homme-là. Si je regardais dans le miroir, je me verrais sûrement en train d’embrasser Joshua, un sourire aux lèvres..

patronus;

Mon patronus prend la forme d'un étalon noir. Vif, agile et rapide. J'ignore pourquoi ça prend cette forme-là, mais cela me plait. J'ai toujours adoré les chevaux parce qu'ils sont magnifiques et pleins de grâce. Ils sont si beaux. Ils peuvent être câlins et affectueux, comme être sauvages et féroces. J'ai toujours su m'y prendre avec les animaux, résultat de beaucoup de patience et d'entraînement. J'allais parfois en campagne avec une amie, et ensemble, on essayait d'apprivoiser des animaux qu'on voyait. Un don, comme ça, venu de quelque part. Ça me fait réellement plaisir, car j'adore ces petites bêtes-là, toutes mignonnes ou imposantes. Ma plus grande fierté, c'était lorsque nous avons croisé un troupeau de chevaux sauvages. J'étais déjà extasiée par ce spectacle unique. Les chevaux sont mes animaux préférés, avec les félins. Bref, l'étalon dominant du troupeau s'était approché vers moi, nullement appeuré. Une première. Il était magnifique, noir et légèrement musclé, tout cela à la perfection. Ses yeux sombres brillaient d'intelligence et il semblait comprendre que je ne lui voulait pas de mal. Il s'était approché de moi, sans aucune peur. Comme s'il me connaissait déjà. C'était le cas, d'ailleurs. Il me faisait parfaitement confiance, comme s'il se fondait en moi. J'ai pu galoper sur son dos. Ça en fait des jaloux.. Maintenant, mon patronus prend sa forme.

phobie;

Une.. Phobie? Qu’il ne revienne jamais vers moi, ça peut être une phobie? Ça me terrifie, en tout cas.. Ou alors, être seule dans le noir? ÇA, ça doit être une phobie. Toute seule, sans rien ni personne, je perds mes moyens. J'ignore comment m'y prendre, comment changer ça. Si seulement j'avais quelqu'un pour me prendre dans ses bras, pour me murmurer que tout allait bien puisqu'il est avec moi. C'est tout ce que je souhaite, mais étrangement, j'ai une idée très précise de qui cela pourrait être. C'est une obsession, me direz-vous? Quasiment. Je ne pense qu'à lui, sa présence m'a tellement marqué qu'à présent, je ne peux plus m'en passer. Mais.. J’ai tellement peur d’être à la nuit, je voudrais tellement être rendue au jour. Sauf que pour se rendre à l’aube, on doit passer par le chemin de la nuit..

Invité

Chapitre Troisième.

« À chacun son histoire, la sienne est vide, mais elle y croit encore.. »

Marie Mai - Elle avance

&. Extrait du journal d'Emmy Flannery

Une ombre rapide fondit plus vite que l’éclair sur elle. Un cri. Une détonation.. Puis plus rien. L’homme ricana et s’empressa d’effacer tous les indices pour partir, seul. Personne ne réussirait à le rattraper. Personne. Il devait continuer cette œuvre, et la prochaine victime n’était pas encore née qu’il connaissait déjà son nom et son existence. Amethyste Eowyn Guillory.. Ce simple nom réussissait à lui arracher le sourire d’un assassin pensant à son prochain meurtre.

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&. Amethyste Eowyn Guillory :: La Naissance&L’Enfance

« Amethyste. Je veux qu’on l’appelle Amethyste.. » clama Mme Guillory, lors d’une froide soirée.

M. Guillory souriait doucement et il hocha la tête à la requête de sa femme. Peut-être était-il trop ému pour dire quoique ce soit? Il devait sûrement être très fier : la petite était une merveille. Ses yeux brillaient déjà d’intelligence et de curiosité. Son petit poing fermé contenait la pierre bleue que ses parents lui avaient offerte. Très contente de son cadeau, elle l’avait levé au ciel en babillant gaiement. Déjà, elle conquit chaque personne la regardant ou la prenant dans leurs bras. « Quel beau bébé vous avez là! » « Elle va faire un malheur plus grande. » « Regardez moi cette merveille! Ohhhhhhh! » Amethyste charmait déjà sans le savoir. Son nom agréable et exotique en rendait quelques-uns complètement hystériques. Elle était en parfaite santé en plus, alors les heureux parents de cette magnifique petite fille purent rapidement rentrer chez eux. Elle se révéla une jeune fille particulièrement charmante. Enthousiaste, elle ne se plaignait jamais. Le foyer dans lequel elle habitait était doux, accueillant et rempli d’amour et de tendresse. Ses parents, complètement comblés et ravis, décidèrent d’en rester à un seul enfant de peur d’en délaisser un des deux. Sage décision, je pense..

À 3 ans.

Une charmante petite fille courait sans relâche dans toute la maison. Elle criait en riant et s’enfuyait aussi vite que ses petites jambes le lui permettait. Son père, Ethan Guillory, était à ses trousses et il riait lui aussi. Emily n’était pas là, elle travaillait cet après-midi. Son mari avait décidé de prendre un après-midi de congé pour pouvoir passer du temps avec sa fille, car en général, il travaillait beaucoup et ne la voyait pas assez, d’après lui. Ils s’amusèrent longuement ainsi, jusqu’à ce que la jeune Amethyste en eu assez et qu’elle quémande une histoire. Avec elle, tout le monde semblait enthousiaste à chaque mot qu’elle prononçait. D’une petite voix suraiguë, elle demanda – ou plutôt, ordonna – à son père de lui lire l’histoire du prince et de la princesse. Tournoyant autour de la table du salon, elle se prenait pour la princesse attendant son prince charmant. Monsieur Guillory ria en sa compagnie, joignant sa voix plus grave et masculine à sa petite voix cristalline et enfantine.

« Voilà l’histoire. Il était une fois, au fin fond des montagnes se trouvait un château. Il était blanc comme neige et il scintillait de mille feux. […] Dans ce château était prisonnière une princesse, une magnifique princesse aux longs cheveux bruns frisés. Sa peau était aussi douce que de la soie et ses yeux si envoûtants que beaucoup étaient amoureux d’elle. La princesse était prisonnière.. »

Assise par terre, Amethyste écoutait attentivement son père. Elle s’imaginait être cette magnifique princesse, elle s’imaginait que beaucoup étaient amoureux d’elle et ça la ravissait au plus au point. Elle imaginait le château, le paysage alentour mais surtout, elle rêvait au courageux prince qui allait venir la délivrer. Son père arrêta net la lecture lorsque sa mère ouvrit la porte pour lancer un joyeux « Bonjour tout le monde! » Il dit à sa fille qu’il continuerait la lecture plus tard, sûrement en tout cas.. Déçue de ne pouvoir continuer la lecture (à trois ans, on ne sait pas encore lire.) elle monta dans sa chambre et s’écrasa sur le lit. Elle se mit à rêver d’un chevalier venu de loin pour la délivrer. Il était si beau sur son cheval blanc.. Amethyste se mit à espérer qu’un jour, un homme viendrait pour elle. Oui, oui, même à trois ans elle rêvait déjà à cela. Les histoires d’amour berçaient toute son enfance, et c’est si beau de rêver à l’homme idéal. C’est en s’étirant que la fillette toucha à un livre. Un livre qu’elle n’avait jamais vu auparavant, mais qui devait être là depuis des temps immémoriaux. Soudainement alertée, elle attrapa ce livre – ou cahier – et le regarda. Deux grosses gouttes de sang séché étaient sur la couverture. La jeune fille frissonna en serrant son gros ourson contre elle. Ouvrant lentement les pages jaunies, elle se maudit de ne pas savoir lire. Elle le remit à sa place et se promit de le rouvrir lorsqu’elle saurait lire. Amethyste était très intelligente pour son jeune âge..

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&. Lorsqu’on sait des choses qu’on devrait ignorer..

Elle avait tout juste huit ans, et ça il en était terriblement conscient. Il l’avait laissé vivre.. Trop longtemps. Beaucoup trop longtemps. Il avait une excuse, pourtant : il avait été retenu par une charmante femme et il avait un fils, qui avait l’âge de la demoiselle. Son plan diabolique germait déjà dans son esprit tordu, et il partit dans un rire sardonique. Vraiment, il était intelligent, à n’en pas douter. Elle avait découvert quelque chose qu’il voulait. Un journal. Le journal de sa première victime, la seule preuve qu’il ignorait à ce moment là Et impossible d’aller le lui retirer. La fille le gardait enfermé dans un coffre à double tour. Elle devrait le lire, elle sait lire à présent! Serrant le poing dans un élan de colère, il observa son fils accoté contre le cadre de porte. Toutes les petites filles rêvent d’un prince.. Il le sait : il la voie, et il entend tout. Après tout, ils ne sont que des moldus. Il avait caché à sa famille sa provenance du monde magique. Ils l’auraient mit à mort, sinon. Enfin non, quand même, mais ils étaient tellement concentrés sur son frère, si beau, si intelligent, et ils le méprisaient tant.. Il avait de nombreuses fois rêvé de les descendre tous. De se venger de cette injustice, mais il ne le pouvait pas. On découvrirait son secret, et c’était la dernière chose qu’il souhaitait à l’époque. À présent, il voudrait faire goûter au monde entier son pouvoir. Il était surveillé par le ministère de la magie.. Ils savaient qu’il voulait le pouvoir, qu’il convoitait d’être le maître du monde. Eh bien, il réussirait un jour. Coûte que coûte.

« Je t’ai eu! »

« Saaw.. Tu es venu! Oh, et excuse ma tenue, je.. »

« Tu es très mignonne comme ça. »

« Pars, vite! Faudrait pas que mes parents te.. »

« Dis-moi l’emplacement du journal! »

Invité

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&. Lorsque la vérité éclate, ça fait mal.

« Je dois te parler de quelque chose d’important. Je pense que tu es assez grande pour le savoir.. »
« Je dois aussi te dire quelque chose, papa. À propos d’un truc qui me dérange.. Raconte-moi l’histoire de ton frère. »

« D’accord. Je vais te la raconter. »

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&. La véritable histoire d’Andrew Guillory.

« Cher Ethan, mon frère.
J’ai fais quelque chose d’atroce, et désolé de te dire que c’était volontaire. Cette vie est celle qu’il me fallait. Je suis parfait dans ce rôle-là. Vivre ne m’est plus nécessaire de toute manière. Qu’on m’attrape ou pas, quelle question après tout? Que je meurs ou pas, quelle différence? Personne ne s’en préoccupera. Toi, peut-être, mais maman et papa, laisse tomber. Ils vont fêter ça avec du cidre de glace, tu verras! Ne montre pas cette lettre à personne, sinon quelque chose de fâcheux va arriver à quelqu’un à qui tu tiens sûrement très fort.. N’en parles pas, sinon ma colère te retomberas dessus. Je te déteste et je t’ai toujours détesté, tu t’en rends compte? Tu es beaucoup trop peureux pour ne pas m’écouter, cependant. Pauvre idiot.
A.G. »

Invité

&. Lorsqu’on remarque qu’on est véritablement différent..

Cette fois-ci, elle avait vraiment 10 ans. 10 ans, et quelques mois. À présent, elle était dans le secret. Elle a longuement étudié le journal de la défunte Emmy Flannery mais elle n’a rien trouvé de véritablement spécial. Elle est morte, c’est sûr. Mais comment et pourquoi? Elle en sait beaucoup plus grâce à son père, mais elle aimerait également savoir la vraie histoire. C’est pourquoi, du haut de ses 10 ans, elle a décidé qu’elle voulait aller voir Andrew Guillory. Ça n’avait rien de simple, elle devrait sécher les cours. Ayant réussit à savoir où il habitait, elle savait ce qu’elle lui dirait et où elle allait. Il ne restait plus que le courage nécessaire pour s’y rendre. Elle avait travaillé jour et nuit à cette escapade, ce n’était quand même pas le temps de se dégonfler! Ses documents dans ses mains, elle se prépara au pire. Surtout aux représailles de ses parents et surtout de son père. Ça lui faisait peur, mais elle devait savoir. Prenant son courage à deux mains, elle s’engagea sur la droite à la place de tourner à gauche. Andrew n’habitait pas vraiment loin, dans le fond. Serrant les feuilles dans ses mains, elle courra jusqu’à la villa Guillory. Celle de son oncle, sa femme et son cousin. Ce mystérieux cousin.. Elle espérait également le rencontrer. Morte de trouille devant le grand portail, elle fut néanmoins surprise de voir le portail s’ouvrir tout seul, et entendre une voix doucereuse murmurer :

« Place à ma nièce.. »

À présent réellement terrifiée, elle tenta de ramasser les quelques bribes de courage qu’il lui restait et rentra dans la demeure d’Andrew. On la dirigea vers le bureau de ce dernier, et quand elle entra, une senteur de cigarette froide lui monta à la tête assez rapidement. Un dossier de chaise était tourné vers la fenêtre, et une légère fumée s’élevait de là. C’est d’ailleurs de cet endroit que s’éleva une voix amusée.

« Ce bon vieux Ethan t’as enfin amené jusqu’à moi? Quand même, il faudrait que tu me vois une fois dans ta vie.. La première et la dernière, d’ailleurs. »
« Je suis venue de mon propre gré. »

Andrew paru s’étouffer en arrière. Il toussa plusieurs fois et retourna vivement son siège. Amethyste ne put retenir un cri de surprise. Son visage était d’une pâleur à faire peur. Ses yeux verts étaient enfoncés profondément dans leurs orbites et ils lançaient des éclairs. Par contre, son sourire cynique était reconnaissable entre tous. Vous savez, le genre de sourire que les méchants prennent dans les bandes dessinées lorsqu’ils ont mit la main sur le gros lot? Eh bien, voilà à quoi ressemblait celui de son oncle. Elle fit un pas en arrière mais une force invisible la retint. Elle restait figée là, à le regarder.

« Eh bien, on ne dit plus rien? Je suis si beau que ça? Explique-toi, petite. »
« Non en fait, vous êtes affreux. … Mais je suis venue de moi-même parce que.. J’ai le journal de votre ex-femme. Pourquoi l’avez-vous tuée? »

Au tour de l’homme en face d’elle d’être stupéfait. Il se reprit par contre très rapidement et partit dans un rire diabolique, je dirais. (Moi = pas très calée en rires méchants xD)

« Comme c’est charmant.. Eh bien puisque tu as eu le cran de venir me le demander en face, je vais te répondre. Puisque la durée de ta vie est limitée, à présent, tu peux bien tout savoir. Ton père t’en a raconté un bout, mm? Donc tu sais que jeune, j’étais infernal. J’étais terriblement jaloux de mon frère, donc ton père, qui était un petit ange. Je faisais des plans pour le faire foirer dans quelque chose, pour que mes parents se mettent à détester leurs deux enfants, comme ça on serait quittes. Imagine! Intelligent comme j’étais à l’époque, ça aurait dû marcher. Étrangement, c’est moi qui foira tout. Mes parents me haïssaient, mon frère aussi je suppose. Je nourrissais une haine sans nom à leur égard. À la planète entière. Tout le monde me détestait. À l’école, c’était quasiment pire. Les profs étaient tous contre moi et les élèves tentaient de se tenir le plus loin de moi possible. Je souffrais en silence et je rêvais de tous les tuer un jour. D’être assez puissant pour qu’ils soient tous à mes pieds. J’ai hâte que tout cela se concrétise enfin. Bref, il s’est passé quelque chose – classé top secret, apparemment – et plusieurs années sont passées. Un jour, j’ai eu une femme, Emmy Flannery. C’est son journal que tu as? Oui? Bon. Une très jolie femme, très facile à manipuler d’ailleurs. Nous nous sommes mariés – en fait, je ne l’aimais pas vraiment mais je devais commencer quelque part – mais elle se doutait de quelque chose. J’ai dû la supprimer après une longue dispute. Bon débarras. Personne ne sait que c’est moi l’assassin. Le lendemain, c’est moi qui a appelé la police et c’est moi qui pleurait sur son corps. J’ai envoyé une lettre à ton père pour tout lui expliquer et je suis parti. Je l’ai tué parce que.. Parce que je veux qu’on me remarque, bordel! Je vis dans le noir, dans l’ombre de mon frère depuis si longtemps! On devrait me remarquer, je suis plus intelligent que lui! C’est MOI le ROI DU MONDE!! »

Cling cling. Gnéé? Comme Amethyste, vous devez sûrement être complètement hébétés. Le puissant poing de son oncle s’abattit avec force sur le bureau. Il continuait à hurler comme un possédé, suffisamment fort pour que ça l’énerve. Non mais, pour qui se prenait-il? Elle ne comprenait plus rien, cet homme était fou, point à la ligne! Quelqu’un devait l’arrêter, d’ailleurs elle irait le dire à la police. Elle irait le dénoncer! Dire que c’est un assassin, un dangereux criminel à tendance suicidaire!

« C’EST ASSEZ!! »

C’est elle qui cria cela, pointant violemment Andrew de l’index droit. Elle s’était levée, et son doigt pointait vers l’homme aux yeux verts. Elle entendit un énorme craquement et elle releva les yeux. Le spectacle la laissa sans voix. Son oncle avait été projeté à l’autre bout de la pièce! Enfin, il avait été déséquilibré et était tombé sur la bibliothèque, qui elle était toute tombée sur lui. KO, quoi. Sa tête sortie des livres, et il était aussi surprit qu’elle.

« Tu es une sorcière? Incroyable! Tu découvres tes pouvoirs, hein? De deux parents moldus, pas possible! Je suis un sorcier, Amethyste. Un Sang-mêlé. Mon père aussi. Ma mère était moldue, et ton père aussi. Ta mère également.. Mais toi! Une sorcière! Tu as 10 ans hein? En septembre tu rentres à Poudlard! »

Et c’est ainsi qu’une lettre arriva chez ses parents, Ethan et Emily Guillory. Ils furent surpris, étonnés et complètement déboussolés mais furent enfin fière d’elle. Elle est retournée chez elle après cet étrange entretient avec son oncle, qui continuait encore à divaguer que c’était génial. Il n’avait jamais vu ça, très probablement. Toujours surprise, elle commençait à s’habituer. Son père comprit beaucoup de choses concernant son frère Andrew, et sa mère promit de garder cela secret mais de bien l’amener à Poudlard. C’est comme ça qu’à onze ans, en septembre, elle rentre à sa première année à l’école des sorciers.

Invité

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&. Lorsque la perfection porte le nom d’un homme.. Son ange.
6ème année à Poudlard, déjà. Elle avait 16 ans, c’était l’année passée. Comment l’oublier? Comment oublier ce moment si doux et si intense qui marque son âme et son cœur en ce moment? Comment oublier cet homme qui fait battre son cœur, celui qui a réussit d’un seul sourire à la conquérir entièrement, du jamais vu? Elle ferait tout pour lui, juste pour lui plaire. Elle tentait d’être plus belle que d’habitude, elle tentait d’être la femme idéale pour lui. Parce qu’elle voulait qu’il reste à ses côtés, elle voulait qu’il reste son amour.. Sauf que toute belle chose a une fin. Elle avait tout tenté, mais lentement et sûrement, son ange était plus distant. Il partait. Il la laissait seule, n’ayant plus ses bras pour la couvrir la nuit, ne lui offrant plus son épaule pour pleurer lorsqu’elle se sentait triste. Elle ne pouvait plus l’embrasser délicatement en lui disant combien elle l’aimait, mais surtout, combien il comptait pour elle et qu’elle voulait passer sa vie à ses côtés. Parce que non, impossible, elle ne voulait pas le quitter et elle le savait. Maintenant, si l’on expliquait l’histoire plus en détail?

Travaillante et sérieuse comme elle l’était, Amethyste Guillory était à la bibliothèque, les yeux rivés sur son devoir à remettre le lendemain. Elle n’était pas paniquée, juste un peu exaspérée. Elle comprenait, mais elle ne savait pas ce qu’il fallait écrire, où et comment. Elle regardait par la porte les sorciers et sorcières qui passaient par-là, et qui parlaient avec une ardeur nouvelle. La jeune femme sourit tristement. Ils semblaient s’amuser, alors qu’elle devait rester là et terminer son devoir pour le lendemain. C’était impératif. Son moral commençait à rudement se ternir. Elle s’était disputée avec sa meilleure amie ce matin-là, pour quelque chose de stupide. Comme elle s’en voulait! Ce n’était pas elle qui avait commencée la dispute, et elle ignorait pourquoi son amie lui criait dessus. Elle ne voulait pas la blesser, mais elle était sur les nerfs ce matin et elle ne pensait pas ce qu’elle disait. Évidemment, c’était tourné au désastre et l’amie en question la boudait d’ici-là. D’ailleurs, elle passait son temps avec la débile de service. Le pire, c’est qu’elle semblait s’amuser.. Bien plus qu’avec elle. C’est sûr que de passer son temps avec une jolie fille, sympathique, qui connaît beaucoup de monde mais qui préfère rester un peu en retrait, calme et discrète, c’était nettement moins palpitant (mais beaucoup plus recommandé) que de traîner avec une idiote qui est du genre à s’envoyer en l’air avec le premier beau mec venu.

Généralement beaucoup appréciée par tout le monde, la belle Amethyste était pourtant relativement lunatique. Elle rêvait souvent.. Elle était par contre un peu timide et innocente en amour. Elle ne s’engageait pas facilement, de peur peut-être d’avoir le cœur brisé. Ses véritables amies lui étaient en général fidèles puisqu’elles avaient fait leurs preuves concernant leur capacité à tenir un secret, ou n’importe. Pour gagner sa confiance et son estime, il fallait réellement le mériter.. Ou pas. Parce que ce soir-là, la chose la plus improbable qui pouvait se passer pour elle se réalisa enfin. Effectivement, alors qu’elle se levait et qu’elle ramassait ses livres pour s’en aller, ce qu’elle vit en relevant les yeux relevait de l’irréel, elle en était alors persuadée. Il était si beau.. cet homme qui la surplombait et qui l’observait de ses magnifiques yeux d’une couleur si brillante et profonde à la fois. Il descendait du ciel, c’était un ange. Ils s’observèrent longuement avant qu’elle ne se décide à bouger. Ils ne s’échangèrent aucun mot, mais lorsqu’elle quitta la bibliothèque, elle sentit le regard de ce bel mais mystérieux inconnu dans son dos. Elle ne se retourna qu’une fois pour plonger à nouveau ses yeux dans les siens. Elle était si éberluée que la jeune femme détourna vivement la tête. Qui était-il réellement?

Cette nuit-là, elle eut toutes les misères du monde à s’endormir. Elle tardait d’arriver au matin pour pouvoir le revoir, en apprendre plus sur lui. Bizarre qu’elle ne l’a jamais remarqué avant! Ou plutôt, c’est faux. Elle l’avait déjà vu, mais je précise que rien ne l’avait frappé étant donné qu’il se mêlait à la foule les quelques fois qu’elle l’avait vu. Mais ce jour-là, tout était différent. Il n’était pas comme les autres, et elle osait espérer (une première!) qu’il s’intéresse à elle. Et si, cette nuit-là, lui aussi se tourmentait à son sujet? Un rêve, un véritable rêve. Mais oui, si tout cela n’était rien? Si elle se réveillait le lendemain en se rendant compte que ce n’était qu’un rêve, et qu’elle ne le reverrait sûrement jamais? C’est à partir de ce moment-là qu’elle remarqua à quel point sa chambre était froide et vide. À quel point plus rien n’avait d’importance lorsqu’on savait pour qui ou pour quoi l’on vivait. Son existence était indéniablement liée à la sienne. Pourrait-elle le revoir demain matin? Pourrait-il échanger quelques mots? Amethyste se mit à rêver à lui. À la possible voix qu’il aurait, douce, suave et veloutée. À ses prunelles si parfaites qui se poseraient sur elle, sur son visage et son corps.. Elle en frissonnait déjà.

Le lendemain matin, lorsqu’elle se leva, elle se posa (pour une fois) des questions existentielles sur son physique. Pouvait-elle plaire? Était-elle jolie? Elle se coiffa d’une toque joliment faite et se fit de légères lignes noires en-dessous des yeux. Un peu de gloss, et le tour est joué. Amethyste s’habilla, des papillons dans le ventre. Qu’allait-il arriver, à présent? Anxieuse, elle sortit de sa chambre en se tortillant une mèche de cheveux. La jeune femme prit ses livres dans ses mains et les serra contre elle, peut-être ayant peur de les échapper tant ses mains tremblaient. Puis, elle s’arrêta au tournant d’un mur. Comme elle était idiote! Pourquoi LUI s’intéresserait-il à une fille comme ELLE? Il pourrait nettement mieux apprécier le physique de cette débile blonde, sûrement magnifique. Juste à cette pensée, son cœur se serra. La jeune femme ne voulait pas faire ou dire quelque chose d’autre. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était qu’ils puissent parler pour qu’elle se fasse une idée de qui elle avait affaire. En se tournant brusquement, elle échappa tous ses livres en fonçant dans quelque chose. Ou quelqu’un, plus précisément. Déséquilibrée, elle faillit dégringoler les marches, mais le quelqu’un en question la rattrapa à temps par la taille. Gênée, elle rougit atrocement.. Et encore plus lorsqu’elle releva les yeux et reconnu le type de la bibliothèque. Ces yeux étaient posés sur elle, brillant d’inquiétude à son sujet. Une voix dans sa tête lui hurlait de se dégager de lui, de ramasser ses livres en vitesse et de déguerpir, mais une autre voix lui susurrait de tenter sa chance et de rester là jusqu’à ce qu’il se décide à la lâcher. Un peu gênée par ce contact inattendu, Amethyste émit un léger sourire timide et se dégagea lentement.

« Ça va? » demanda-t-il doucement.
« Ou..Oui, » réussit-elle à marmonner.
« C’est quoi ton nom? » Il prononça cette question en la regardant dans les yeux. De quoi la faire oublier son propre nom, quoi.
« Amethyste.. »
« Moi c’est Joshua. »

Et il disparu. Si mystérieux.. Il semblait pourtant distant. Continuer la conversation ne lui avait apparemment pas traversé l’esprit. Ou enfin, oui, peut-être. Il était peut-être trop gêné pour le faire, et voyant qu’elle était aussi rouge et désorienté, il avait préféré attendre un autre moment? En tout cas, ce qu’elle savait avec certitude, c’était qu’il lui faisait rudement de l’effet. Son cœur battait à 100 à l’heure et elle était toute chamboulée. Comme une imbécile.. Amethyste soupira. Elle ne savait décidément pas s’y prendre! Lui foncer directement dedans, rougir comme une idiote, il n’y avait pas mieux. Il devait sûrement la trouver bizarre – il aurait raison, d’ailleurs. Mais Joshua.. Ça lui allait tellement bien. Josh’. Déjà, elle s’accrocha à ce nom comme à une bouée de sauvetage. Elle se souviendrait de lui, de son visage, de son nom.. Jamais elle ne l’oublierait.

Quelques mois plus tard.

Aussi étrange que ça puisse paraître, ces deux jeunes gens s’étaient mutuellement tapés dans l’œil. Le côté mystérieux mais distant de Joshua faisait craquer la jeune Amethyste, et l’apparente timidité de la belle plaisait au jeune homme. Bref, tout pour dire qu’ils se sont revus (d’une manière beaucoup plus romantique que se foncer dedans) et qu’ils ont discuté longuement de choses et d’autres. Plus elle en apprenait sur lui, plus sa présence devenait indispensable pour elle. Il était pour elle ce qu’était l’alcool pour les alcooliques. Chaque fois qu’il n’était pas là, elle espérait son retour. Sa présence comblait le vide lorsqu’il n’était pas là. Comme il faisait froid, comme elle se sentait seule sans son rire qui résonne dans la pièce! Cet attachement était plus fort que tout ce qu’elle avait connu. Son cœur battait plus vite lorsqu’il était là, elle était plus maladroite.. Elle dû se l’avouer à elle-même, un soir, dans son lit, alors qu’elle pensait à lui : elle était amoureuse.

S’ensuivit une longue relation entre eux. Ils étaient si heureux et si amoureux l’un de l’autre que personne n’imaginait qu’ils pourraient rompre un jour. Il fut celui avec lequel elle était le plus en confiance, celui qu’elle appréciait le plus. En amour, c’était avec lui qu’elle était le mieux. Elle l’aimait tellement et s’investissait beaucoup dans leur relation, l’invitant à aller se promener avec elle, à venir manger avec elle.. Bref. Le souvenir de leur premier baiser restait encore cuisant à sa mémoire. Toutes les sensations qu’elle avait eu ce jour-là, ou plutôt ce soir-là.. Comme elle aimait se réfugier dans ses bras, la tête contre son torse pour s’endormir. La nuit lui faisait beaucoup moins peur lorsque Joshua était là. Se réveiller en le voyant était la meilleure façon de commencer la journée. Elle souriait à sa beauté naturelle et elle l’embrassait sur le front. Généralement, il dormait encore lorsqu’elle se réveillait et qu’elle s’extirpait à contrecœur de ses bras. Avec lui, elle planait sur son petit nuage d’amour, de tendresse et de bonheur intense. Il lui avait tant appris, que le voir partir serait se séparer d’une partie d’elle-même. Pour elle, c’était clair : Joshua était l’homme de sa vie. Après lui, elle ne pourrait pas aller avec un autre. Garanti..Ce bonheur dura un an. Vers la fin de sa sixième année, il commença à être plus distant. Elle tentait vainement de la ramener vers lui, de lui parler, mais rien à faire. Il s’éloignait de plus en plus alors qu’elle tendait les bras vers lui, qu’elle tentait qu’il revienne pour être à ses côtés, encore et toujours. Elle ne comptait plus les nuits où elle pleurait avant de s’endormir en pensant à lui. Parce que leur magnifique relation s’effilochait..

Et puis, il y avait Taylor. C’était un ami à Joshua, et étrangement il commençait à la draguer. Ils parlèrent beaucoup par hiboux en été. Plus Josh s’éloignait d’elle, plus Taylor se rapprochait. Pourtant, c’était absolument clair qu’il n’était qu’un ami pour elle. Mais est-ce que le blondinet pensait la même chose? Elle l’ignorait. Apparemment, Joshua serait au courant de ces correspondances. S’imaginera-t-il des choses fausses? Ce qui est sûr, c’est que le jeune homme et la jeune femme devront avoir une bonne conversation ensemble..

Invité

Épilogue.

pseudo; Little-Surfeuz (L-S)

âge; 14 ans

avatar utilisé; Keira Knightley

comment avez-vous découvert le forum ? Sur Prelude to Damnation

comment le trouvez-vous ? <333

Invité

Je pense que j'ai terminé =)

Hum... Je vois... Voilà un choix très difficile, ma foi... Tu ne le reconnais sans doute pas, mais tu portes en toi un courage qui pourrait aisément t'ouvrir la porte de la maison rouge et or... Mais tu es aussi une grande rêveuse, vivant dans cet univers fantastique depuis l'âge de raison... Tu iras donc à :

«

Poufsouffle

»

Invité

Merciiw beaucoup <333 Je pense que j'ai terminé, même s'l est possible qu'il reste quelques fautes. =)

» Son visage m'envahit chaque nuit ... Amethyste E. Guillory
» Vinicia Leonora Awers [Finish
» { W JACKSON ; poor little rich boy _ finish
» Christmas Acker - Don't worry; be happy [Finish]