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| •• when the sun shines we shine together, Tristan. | |
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Cassandre L. Walden
Nombre de messages : 21 Age : 32 © avatar : © Cristalline Date d'inscription : 19/04/2009
La pensine année d'étude: Quatrième année. animal: un chaton siamois, Tolstoï. notes:
| Sujet: •• when the sun shines we shine together, Tristan. Dim 26 Avr - 1:31 | |
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La littérature est le chant du coeur, l'âme même des sentiments. Être ému par un dialogue, par une scène fictive, par l'ampleur d'une vérité, d'une morale ; Aussitôt qu'elle entrait dans ce monde intense, la réalité n'existait plus pour la jeune Walden. D'un geste machinale, elle tourna délicatement la page du manuscrit qu'elle lisait. Sa concentration si immense était un phénomène qui pouvait en surprendre plus d'un, la façon dont ses yeux dévoraient avidement chaque ligne dénotait de sa soif intarissable de savoir. Elle était une Serdaigle, à ne point s'en méprendre. « Cassandre ? C'est bientôt l'heure, la bibliothèque va fermer. »
La jeune fille sursauta légèrement. Elle releva brusquement la tête du livre, prenant conscience de la vieille femme debout, un sourire bienveillant sur le visage. Elle venait encore d'oublier où elle se trouvait, trop plongée dans sa lecture. C. se redressa alors et se mit à ranger par ordre alphabétique tous les livres posés sur la table, tout en s'excusant auprès de la bibliothécaire. Cette dernière acquiesça, jetant un coup d'œil peu discret sur les titres des bouquins que C. rangeait consciencieusement.
« Histoires extraordinaires de Poe ? Je t'ai connue de meilleurs goûts, Cassandre. » Elle haussa doucement les épaules, un sourire timide ornant son visage de porcelaine en guise de réponse. Edgar Allan Poe était un auteur aux histoires assez étranges pour le peu qu'elle avait déjà lu certes, mais elle ne pouvait s'empêcher de constater avec amusement que ce genre d'histoires fantastiques mêlant avec dextérité horreur et mystère, étaient d'une similitude affolante avec la culture sorcière. Poe aurait pu être un excellent magicien, c'était indéniable. La jeune femme eut un soupir, lasse de voir à quel point certains sorciers avec qui elle avait discuté sur l'auteur, refusaient ardemment cette éventualité. D'ailleurs, il semblait que la bibliothécaire partageait la même opinion qu'eux, au vu de sa précédente remarque.
« Au revoir Madame. » « A demain, petite. » Une personne extérieure aurait été probablement surprise par l'attitude si amicale de l'adulte envers une élève. Sans doute était-ce d'ailleurs l'une des multiples raisons pour laquelle la Serdaigle était le sujet de moqueries de la part de certains Serpentard, même Gryffondor imbus d'eux mêmes. Cependant, C. avait une qualité qu'on ne pouvait lui reprocher : elle se fichait éperdument du regard des autres. La jeune fille ne tenait pas à changer quoique ce soit dans ses relations ou sa manière d'être, seulement afin de devenir amie avec les plus populaires de Poudlard. Cela ne la caractérisait pas. Bien sûr, elle était assez mature pour s'adapter quand il s'agissait de relations, mais seulement des relations auxquelles elle tenait. Or, l'appât de la popularité n'était en aucun cas compris dans ses critères d'amitié.
C.quitta doucement son refuge préféré, regrettant déjà l'atmosphère paisible de la bibliothèque. Elle accéléra le pas, ses jambes si coordonnées la faisant trébucher plus d'une fois sur le sol en pierres froides. Mais cela lui importait peu, le monde autour d'elle semblait s'effacer dans son esprit à mesure qu'elle approchait du lieu tant espéré. Elle grimpa les escaliers, entra dans la salle commune après avoir rapidement répondu à l'énigme posée par l'aigle gardant l'entrée, déposa négligemment ses affaires sur son lit tout en prenant un livre sur sa table de chevet, avant de redescendre vers la Salle sur demande à une allure affolante. Quelques regards curieux la suivirent, avant qu'elle ne fût enfin arrivée au Septième étage. Essoufflée par sa course, elle prit le temps de reprendre son souffle et de calmer un tant soi peu le rythme effréné de son cœur. Cependant, elle ne pouvait patienter davantage, elle n'avait plus la force d'attendre ne serait-ce que l'ombre d'une minute pour parvenir à la sérénité tant recherchée. Cette vague apaisante qu'elle ressentait exclusivement lorsqu'il lui jouait un morceau. Beethoven, Mozart, Berlioz, Schubert. Qu'importait les compositeurs, sa présence et sa talent lui suffiraient amplement, comme à chaque fois. La jeune surdouée passa rapidement trois fois devant la porte, s'imaginant leur endroit habituel. Elle remit une mèche brune derrière son oreille et entra enfin dans le sanctuaire, afin de partager un énième moment de bien être avec son éternel compagnon.
« Désolée, j'étais occupée avec Bérénice. »
Bérénice Hardgrove, sixième année, peste de la maison Gryffondor. Ou Bérénice Lewis-Groove, première année à Serpentard. C. mordit sa lèvre inférieure, retenant en vain un lumineux sourire qui vint irradier son visage. Elle savait pertinemment que son meilleur ami ne s'y laisserait pas prendre. Il la connaissait depuis sa plus tendre enfance, et se fréquentaient tous les jours, ainsi ce n'était pas comme s'il ne l'avait jamais entendue parler d'Edgar Allan Poe ces derniers temps. Or Bérénice étant le titre éponyme d'une nouvelle de l'auteur, il semblait évident que Tristan ferait rapidement le lien.
« Et je suis venue avec André. » Ajouta-t-elle, un air à la fois désolée et excitée sur le visage. Et pour cause,il s'agissait d'André Bolkonsky. son premier amour. Un personnage fictif du volumineux Guerre et Paix de Tolstoi. Par merlin, ce qu'elle avait pu harceler son meilleur ami avec ce personnage lorsqu'elle l'avait rencontré à travers les pages pour la première fois, âgée d'à peine treize ans. Les hormones d'adolescentes en éveil de la jeune fille avaient jeté leur dévolu sur le pauvre personnage de livre, son béguin pour lui étant tellement intense qu'elle avait dégoûté sa famille entière de la tentation de lire le bouquin. Heureusement pour eux, son faible pour le personnage s'était amoindri lorsque, quelques mois plus tard, était venu l'apogée cinématographique de Léonardo DiCaprio, son deuxième amour.
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| | | Tristan E. Everwood
Nombre de messages : 20 Age : 34 © avatar : sponge. Date d'inscription : 20/04/2009
La pensine année d'étude: Qautrième Année. animal: Une hulotte prénommée ; Lindell. notes:
| Sujet: Re: •• when the sun shines we shine together, Tristan. Lun 27 Avr - 0:53 | |
| « La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. » Alfred de Musset.
Droit devant et un rien à gauche, comme rien à droite. Le désert était son pareil et le silence plat permet de réfléchir à sa vie, au sens de sa vie et à la tournure que pouvez prendre une vie. Nom féminin doté d’une infinité de chemins, de constantes et de résonance comme de redondances. On répète sa vie à de nombreux points nommés, pour en compter nos malheurs les plus grands tels un méandre insurmontable, infranchissable. Et si l’être humain n’était un qu’être vivant faible et lâche, incapable de rêver à s’en sortir par lui-même. Et si il ne forgeait que sa vie d’illusions complètement futiles, dépourvues de sens et de réalité. Quelles en seraient les nombreuses conséquences, lors de son réveil bien trop brutal ? Et si … Et si … Ce qu’un individu pouvait avoir cette expression hypothétique pendue et scotchée à ses lèvres dénuées du moindres courage. Non, les humains ne sont pas tous naît du même arbre. L’idéal recherché dans un rêve, ce monde d’imagination sans borne, aide à tenir de la dure et lourde réalité du monde. L’aliénation de la fatalité étant bien trop lourde, il se doit de vivre cette illusion plus ou moins paisible et douce à son esprit. Ce dernier n’est il pas assez tourmenté pour que l’être baigne ne serait ce qu’un court instant dans des songes mélodieux et emplis d’une douceur passagère et éphémère ? Bien sur que c’est évident, bien que cela le soit moins chez un certain jeune homme aux reflets de bronze, qui sans contexte ne faisait guerre comme la plupart de la généralité parlée. Assis au fond de la classe, bordé par une délicate fenêtre ancienne datant de la construction du château, le jeune taciturne fixé à la fois le professeur d’Astronomie et le paysage qu’offrait cette vieille fenêtre qui aurait très certainement pus se briser sous un coup donné par un enfant. Le ciel parsemé de nuage brumeux et épais, laissait présager un mauvais temps pour le restant de l’après midi et donc d’une soirée pas vraiment joviale, météorologiquement parlant. Le vieil enseignant se mit alors à parcourir de toute sa longueur « l’espèce » d’ancien tableau noir, ce qui permis a Tristan de toiser d’une façon plus approfondit le ciel quelques peu obscur.
Devant lui et à son coté siégeait une horde de fille de différentes maisons, ne cessant de bavarder sur son compte. Loin d’y prêter attention, et la était toute la peine de la gente féminine, le Everwood ne faisait guerre attention a ses « papotages ». Ces derniers dignes d’un critère et d’un jugement amoureux la plupart du temps, laissait le jeune oiseau sauvage, de marbre et dépourvus d’expressions quelconques. Parmi elle, le brun reconnu Harmonie Harlowe, cette jeune serdaigle qui partageait plus des trois quart de ses cours et qui le suivait presque partout dans les couloirs du château. Installée à son coté la demoiselle ne rompit aucunement sa ronde de sourires gênants et prémédités comme si elle avait répétée devant un miroir tout son matin libre. C’est en lui accordant un regard impassible et mystérieux, que Tristan regrettait la présence de celle qui le connaissait presque comme son ombre. Une ombre apaisante et différente de celle avec qui il devait subir ce cours si envié qu’il affectionnait pour les examens simples et dissertant à la fin de l’année.
« Bien … Ceux ayant rendus leurs deux parchemins complet sur la signification de l’étoile de Saturne, peuvent quitter ma classe. ».
La voix rauque et raisonnante de l’astronome confirmé venait de tirer le jeune sorcier d’une situation qui commençait à l’agacer. Se levant d’une manière souple et dans un style commun à tous sorciers, bien qu’il possédait sa propre aisance, l’ange rigolard ferma dans un bruit léger son livre, qu’il prit dans sa main et sortie de la gigantesque tour d’astronomie. Matière de rêves et de réflexions spontanées comme réfléchies, le virtuose de sa génération fut pour une fois rassasié de ce cours ennuyeux et lasse. Descendant les marches une à une à un rythme rapide qui ne l’essoufflait à peine, Tristan prenait doucement mais sûrement le chemin qui le mènerait à la tour de la maison de Rowena Serdaigle. Une fois le portrait du rapace représentatif de sa maison franchie, le Bleu et argent prit la direction du dortoir où l’attendait ses partitions. Ses parchemins datant du siècle passé et d’autres périodes révolus, celles dont la connaissance et l’histoire étaient loin d’être inconnue à l’intellectuel Everwood. Saisissant le tas de feuille décorait de clef de sol et de notes de musique, il retourna dans la salle commune aux divers canapés teintés de bleu. Encerclés de serdaigles, le jeune mystérieux partit sans crier gare vers la route de son premier refuge, celui qui lui avait les portes sans aucune attente lors de sa première année de rentrée au collège de sorcellerie.
Septième étage, corridors de couleurs blanches et un espace se distinguant de tous les autres murs de cet étage. Celui qui suffisait à satisfaire une profonde envie et un extrême désir. Dans le cas du sorcier affilié aux érudits, l’air de Bach et un souvenir d’enfance suffisaient pour que les portes de la salle sur demande lui ouvrent ses portes, les portes du silence absolu. Point de chute habituelle depuis son arrivée au sein du domaine magique, Tristan ne fut aucunement surpris de voir un piano noir qui trônait au milieu de la vaste pièce. Installé derrière l’instrument a cordes frappées qui dévoilait un majestueux clavier à la douceur et à la couleur de l’ivoire, le musicien laissa de ses mains blanches frôler les premières notes. Puis délicatement, se furent ses doigts longs et fins qui se mirent à prendre possession du piano. La rapidité de ses gestes laissait voir une chorégraphie similaire a une danse sur glace, une glace dans l’attitude et sur le visage. Une synchronisation presque parfaite, entre une statue et sa composition. Le son que produisait l’instrument était en effet issu de la symphonie écrite par Mozart, l’un des premiers grands compositeurs français, qui avait donné l’impression à Tristan que la vie était une pure et machiavélique chimère, telle la rose décrite dans la citation de Musset. Bien que le mouvement poétique ne soit plus exprimé de nos jours, le jeune brun aimait cependant s’y référer de temps à autre. Vagabondant entre ses pensées fatalistes et illusionnées de philosophie de tous mouvements culturels et littéraires, Tristan reconnue les pas légers et maladroits de sa camarade de bonne augure : Cassandre. Adepte de lecture philosophique et sorcière révélant une intelligence parfaite dans toute sa splendeur, Cassandre était la boite à réserve de révélation du jeune bougon. Centre d’impulsion des moindres secrets du serdaigle, la jeune Walden savait qui était Tristan, et pour elle il était loin d’être un mystère.
Achevant sa partition, le modeste ermite toisa sa meilleure amie d’un sourire en coin, signe avant coureur, qu’il ne pouvait pas être dupe, de son histoire de retard. Grâce aux nombreux résumés qu’elle partageait avec lui, le volatile connaissait presque tout aussi bien sa grande bibliothèque, voir même celle de Poudlard dans son intégrité. « Tu ne penses tout de même pas que je vais croire à ce mensonge littéraire ? ». Intonation hilare et rire léger, le pianiste secoua doucement la tête et regarda de nouveau Cassandre. « Dit plutôt que c’est la faute de ce pauvre Edgar, à qui je pardonne. ». Sourire apparent de manière naturelle et sincère, l’imaginatif sorcier hocha la tête d’un air compris. « Et je suis venue avec André. ». Ce bon vieil André ! Leur troisième compagnon de fortune, qui lui aussi partageait leur avis et leur temps libre. Qu’est ce qu’on aurait fait sans toi mon pote ? En y pensant, Tristan avait toujours trouvé cela amusant. A deux ils s’inventaient des jeux, a trois ils pouvaient jouer a chat et à quatre lors de l’entrée de Dicaprio émergent sur le Titanic, ils s’amusaient à en deviner les répliques.
« Je ne suis pas vraiment surpris du choix de ton invité Cassandre. ». Avait dit l’ange rigolard d’une voix amusée. Non, ce qu’il admirait chez cette jeune serdaigle c’était qu’elle était elle tout naturellement.
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| | | | •• when the sun shines we shine together, Tristan. | |
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