Alice T. McAllister
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Age : 32
Date d'inscription : 20/04/2009
 | | Sujet: Say goodbye, Alice Mar 21 Avr - 14:33 | |
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i : Hors Jeu.- Spoiler:
pseudo; who knows ?
âge; dix-sept ans
avatar utilisé; Alexis Bledel
comment avez-vous découvert le forum ? Je le connaissais déjà à la précédente version
comment le trouvez-vous ? Superbe <3
ii : Présentation.
Un soupir las retentit dans la pièce, laissant le temps pour que Théo ne croise ses jambes frêles et dépose ses mains dessus, tout en arborant son regard le plus pur. Oui, ce petit geste d'énervement de la part du docteur McGregor était tout ce qu'il lui fallait pour repositionner sa défense, prendre les devants et supporter encore un peu de cette mascarade déjà si longue. Pendant ce temps, le médecin pressait ses doigts épais contre ses paupières closes et inspirait pleinement chaque bouffée d'air, comme s'il venait de réchapper à une noyade. Ou comme s'il avait eu du mal à rester patience. A voir. Aussi, quand il releva les yeux vers elle, elle pencha la tête légèrement sur le côté pour le regarder, comme si elle compatissait à son dur travail.
Ce n'était pas la manière d'être habituelle d'Alice. Mais elle avait un secret à protéger, un être à aimer inconditionnellement. Elle ne pouvait donc pas s'ouvrir aux yeux du docteur. Et il avait beau tenter de forcer le barrage de ses lèvres par des questions insidieuses, tenter à tout prix de lui faire dire ce qu'elle voulait préserver. Il n'obtiendrait rien. Aussi sûrement que la jeune fille aimait parler, elle avait la force de se taire quand il le fallait. De braver les autres si elle n'y voyait pas d'autre alternative. Et parfois, la fragile demoiselle de dix-sept ans, avec ses deux lagons bleus dans le visage et son sourire de faire était même capable de se battre. C’est qu’un être aussi fragile et frêle contenait en vérité en lui une formidable rage.
Non, elle n’était pas lycanthrope, elle n’avait aucun problème de fourrure ou de canines qui aurait justifié sa haine disproportionnée pour le monde derrière ses airs tendres et son sourire timide. Elle avait simplement été choquée – traumatisée – par les horreurs de son temps. Et puis toutes ces petites ignominies familiales qu’on tenait secrètement pour soi.
« Reprenons, demoiselle. »
« D’accord, monsieur. » , si docile et prête à rendre service. Mais elle ne cèderait jamais un mot, elle tairait la honte qui couvrait sa famille et dissimulerait à cet homme le monstre qu’était leur père, les comportements qu’il avait envers ses deux enfants.
« Bien. Dites-moi pourquoi, selon-vous, vous méritez votre émancipation ? »
Elle sourit, indulgente et serra la main de son frère, juste à ses côtés. Bien entendu, elle ne pouvait pas dire à ce moldu que selon la législation sorcière, elle était majeure et pouvait donc quitter la maison. Mais puisque son père avait décidé de faire un recours en justice pour l’empêcher de quitter la maison … Elle devait se plier à la décision du juge et rencontrer ce psychologue. Elle n’en avait pas besoin. Tout ce qui lui faisait mal, Alice Théodora McAllister, demi sang, le réglait elle-même. Elle était seule à penser ses blessures et le serait toujours.
« Eh bien, comme je vous l’ai dit, ce n’est pas tant le fait d’obtenir ma majorité qui m’intéresse. En vérité, la seule chose que je désire est de pouvoir aller vivre avec mon frère. Mais comme cela déplaît à mes parents … Nous sommes là à nous répéter depuis plus d’une heure. Il n’y a pas d’autres raisons. Et imaginons qu’il y en ait une, vous ne pourriez pas sincèrement penser que je fais un caprice. Je vous assure que ce n’est pas mon genre. »
Un temps. Encore un nouveau soupir.
« Vous m’assurer de rester avec votre frère ? »
« Naturellement. Je n’ai qu’une parole. », ce qui était vrai.
Le psychologue soupira une ultime fois et plia sous la force de la persévérance de la brunette. Plus d’une heure qu’elle lui répétait rigoureusement la même chose. Il n’en pouvait plus. Il tira à lui un dossier, l’ouvrit, pris un tampon et en frappa la feuille sur laquelle on pouvait désormais voir un lumineux « validé » en vert pimpant. Alice avait gagné. Elle pouvait partir. Enfin. Dire adieu à sa mère, si naïve, si fragile, elle en avait un pincement au cœur. Mais abandonner son père, les mains de son père, ses râles étouffés … Non, tout valait mieux que de continuer ainsi.
Elle récupéra d’une main tremblante son laisser-passé. Son amnistie. Demain, Poudlard et désormais, pour toujours, la liberté. Car les seuls gens contre qui Théo ne pouvait pas se battre, c’étaient bien ceux qu’elle aimait. Et, allez savoir pourquoi, elle aimait son père. Ce qu’il leur faisait n’était sûrement pas voulu expressément pour leur faire du mal. Elle refusait cette possibilité, ou bien cela voulait dire que les Hommes étaient tous des êtres à détruire et elle aussi, certainement.
Elle avait tellement envie de crier.
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Alice T. McAllister
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Date d'inscription : 20/04/2009
| | Sujet: Re: Say goodbye, Alice Mar 21 Avr - 19:02 | |
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En espérant que cela convienne ^^
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Maxine Stevens
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pseudo : kiinder
humeur : gourmande...
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Date d'inscription : 23/12/2008
La pensine
année d'étude: septième année
animal: un kneazle du nom de Caeteri
notes:
| | Sujet: Re: Say goodbye, Alice Mar 21 Avr - 20:15 | |
| Petite fille deviendra grande t'a-t-on dit un jour. Mais qu'a bien pu te faire grandir si vite ? Dans les quelques pas qui t'ont menée jusqu'au minuscule tabouret, on pouvait lire une détermination qui n'avait décidément plus rien d'enfantine. Le Choixpeau avait recouvert ta tête, quelques boucles indisciplinées étaient venues encadrer ton visage. Dans un murmure il s'adressa à toi, de telle sorte que toi seule puisse cerner le sens de ses paroles. Alice, n'est ce pas ? Tu es une créature bien courageuse derrière tes petits airs tendres... Cela te vaut une place parmi les...
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Bon jeu ! | |
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| | Sujet: Re: Say goodbye, Alice | |
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