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| Gabriel P. Silvershadow | |
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Invité Invité
| Sujet: Gabriel P. Silvershadow Sam 3 Jan - 3:53 | |
| ༺Gabriel P. Silvershadow༻« Un oiseau nocturne...Tel qu'on en fait plus... »
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« Elle éveillait en nous un désir toujours plus grandissant. Mais nul n'osait jamais la toucher, de peur sans doute de froisser ses ailes blanches... A moins que nous ne craignons ses foudres. » Extrait du journal de Gabriel
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Dernière édition par Gabriel P. Silvershadow le Sam 3 Jan - 16:31, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Gabriel P. Silvershadow Sam 3 Jan - 4:25 | |
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◊ Nom : « Silvershadow. L'ombre d'argent, quelque peu contradictoire n'est-ce-pas? L'histoire qui en est à l'origine pourrait certainement vous éclairer, mais j'ai bien peur qu'elle ne me prenne trop de temps, aussi vais-je résumer à ma manière : L'ombre d'argent. Il n'y a rien de plus à comprendre, une ombre pas noire, mais bel et bien argentée. Ce nom vous évoque quelque chose n'est-ce pas? Une vieille anecdote qui date de près de trois-quarts de siècle qui mêla mon Grand-père Archibald Silvershadow et un moldu... Je vous laisse deviner la fin... Nous sommes connus pour ce type d'aventures... »
◊ Prénom : « Gabriel en tout premier lieu. Étrange que l'on m'ait attribué le prénom d'un Archange, surtout lorsque l'on sait que je serai plutôt du genre... Ange Déchu. Mais à la longue, ce prénom me plait vraiment, il reflète juste mon côté physique. Il est trompeur, et l'être humain aime à croire au mensonge... Mon deuxième prénom quand à lui, est Psyché. Le prénom de ma jumelle défunte. Oui, vous avez bien entendu, un prénom féminin, mais dont je reste malgré tout, très fier. Il est ma croix, car après tout, je suis seul responsable de son décès prématuré... »
◊ Surnom : « Mal-avisé serait celui qui me donnerait un surnom ridicule. Mais comme beaucoup de monde, j'en possède, pour mon elfe de maison et les domestiques, il s'agit de Maître, pour les amis, Gab tout simplement... Quant aux plus intimes... Mon amour, My love, Darling et j'en passe sont les plus couramment utilisés. »
◊ Ascendance : « On me croit Sang-pur alors que je ne suis qu'un simple sang-mêlé, remercions ma défunte mère pour ce cadeau de très mauvais goûts que même mon père ignore... Ma fortune est semblable à celle du Ministre de la Magie, et cela se voit aisément puisque je vis dans un Manoir à Edimbourg, entouré d'un parc que je qualifierai d'immense et qui sépare le Manoir de la Forêt, là où mon père et moi chassons, du moins, lorsque cela est possible. »
◊ Nationalité : « Né en Ecosse, je me retrouve donc Ecossais, mais ne comptez pas sur moi pour porter le Kilt ou autre idioties de ce genre. Ma mère était grecque, d'où mon deuxième prénom. »
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| Sujet: Re: Gabriel P. Silvershadow Sam 3 Jan - 4:32 | |
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◊ Maison pressentie : « »
◊ Année d'étude : « Ayant aujourd'hui 19 ans, c'est tout naturellement que je me trouves en 9eme année. Croyez-moi, ce n'est pas par Nostalgie que je demeure dans cette école, mais tout simplement parce qu'elle est devenue université. Mais au moins... J'ai l'oeil sur ces petites teignes qui pullulent chaque année un peu plus... »
◊ Baguette magique : « La baguette de Gabriel est faite de bois d'Aulne {Arbre des Morts} et contient un ventricule de l'Hydre de Lerne {Dernier animal mystique} ainsi qu'une écaille de Campé {Nymphe grecque}. Un mélange dur et nocif, mais se montrant terriblement efficace dans des cours tels que la Magie Noire et les Sorts et Enchantements. Mesurant environ 30,3 centimètres, elle fait un diamètre de 3 cm au départ {vers le manche} et 1 cm à son extrémité, elle est rigide et rugueuse, mais n'en ai que plus rapide. Le manche est fait d'argent, le matériau favori du jeune homme, et sur ce dernier est gravé l'armoirie de la famille de ce dernier: Une Hydre; ainsi que ses Initiales : GS Personne, à part lui, ne peut se servir de cette baguette, même pour un sort des plus basique, le résultat serait désastreux : la baguette est protégée voilà tout. Efficace, mais comportant aussi quelques risques...
Il s'agit d'une baguette à composante grecque, comme vous l'aurez comprit, un instrument de magie que l'on ne trouverait certainement pas chez Ollivanders, et pour cause, la baguette n'a pas été acheté là-bas, mais bel et bien dans son pays d'origine. Pourquoi? Par respect pour les dernières volontées de Mrs. Silvershadow née dans cette contrée. Une baguette étonnante par sa composition, mais aussi à cause des enjolivures sur le bois de la baguette, un petit caprice de sa créatrice... »
◊ Animal : « Pourquoi se contenter d'un Chat, d'un hibou ou d'un Kneazle lorsque l'on peut avoir un furet? Sincèrement, cet animal tiens bien chaud durant l'hiver, et je suis bien content de l'avoir. Il s'agit d'une femelle au pelage noir, petite anomalie génétique d'après ce que je sais, mais au moins, je suis certain qu'elle est unique. Comment l'ai-je nommé? Halbyssa. Elle est très certainement la seule à pouvoir se vanter, ou presque, de connaitre tous mes secrets... Après quoi... Pouvons-nous considérer ces demoiselles comme des animaux? *Rires* »
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| Sujet: Re: Gabriel P. Silvershadow Sam 3 Jan - 14:02 | |
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◊ Epouvantard : « La forme que pourrait prendre un épouvantard ? L'apparence de la plus vile des créatures certainement, une chimère. Gabriel ne comprenant le mystère de cet animal mystique, il ne peut qu'en avoir peur. Peu commun n'est-ce pas? »
◊ Miroir du Rised : « Sans doute préfèrerait-il voir sa mère vivante et non morte, tout comme sa jumelle, bien qu'il ignore quel visage elle pourrait avoir. C'est l'un de ses plus cher désir et rien ne pourrait venir le remplacer. Si un jour il tombait sur le fameux miroir, sans doute resterait-il devant durant des heures et des heures, sans lâcher le reflet de ce dernier. »
◊ Patronus : « Un long filet d'argent quitte la baguette de Gabriel pour laisser un Loup des Steppes apparaitre, majestueux et corporel. Ce patronus, plus tard, servira à porter des messages secrets, en attendant, il protège Gabriel des Détraqueurs... »
◊ Phobie : « Une phobie, une seule : celle de rester célibatire, on appelle ceci l'Anuptaphobie. Il sait rester célibataire, mais il n'ose imaginer le demeurer toute sa vie... »
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| Sujet: Re: Gabriel P. Silvershadow Sam 3 Jan - 14:56 | |
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Chapter 1 : Petite musique de nuit Chapter 2 : Les étoiles froides Chapter 3 : Extrait du Journal de Gabriel - Arc-en-ciel Chapter 4 : Extrait du Journal de Gabriel - L'enfant Lune Chapter 5 : Le chant des Ombres
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| Sujet: Re: Gabriel P. Silvershadow Sam 3 Jan - 16:26 | |
| ༺Chapter 1 : Petite Musique de Nuit༻
L’histoire qui va suivre, ne se serait sans doute jamais déroulée si deux êtres aussi têtus et peu fidèles ne s’étaient pas rencontrés dans le plus grand des hasards. Le tout se déroule en France, où tous deux se trouvaient. Persée se trouvait dans une boutique de vêtements tandis qu’Andrew Silvershadow se promenait dans les ruelles de ce Chemin-de-Traverse français. Et comme bien des rencontres, celle de ces deux personnages se fit au détour d’une ruelle, après un rentre-dedans violent qui eut pour effet de faire tomber les paquets de la belle grecque au sol. Ainsi commença leur épopée, peu légendaire certes, mais qui eut tout de même l’immense gloire d’avoir fait fondre le cœur d’Andrew Silvershadow, mage noir au cœur de pierre, âgé à cette époque d’une quarantaine d’années. Il n’avait jamais jugé nécessaire de se trouver une femme qui lui donnerait une descendance, cette fantaisie lui paraissait bien inutile, malgré les remontrances de sa vieille mère et les ordres foudroyants de son paternel. Persée, quant à elle, était une jeune femme d’une vingtaine d’année à peine, malicieuse et bien peu portée sur le mariage, préférant de loin s’attacher brièvement à ses conquêtes qui faisaient de même. Et sans doute n’avait elle pas non plus le projet d’épouser cet homme qu’elle avait heurté de plein fouet, bien qu’il fasse preuve d’une éducation digne des plus grand gentlemans, sans oublier cet accent anglais qui ne le rendait que plus charmant. La belle se trouvait bien jeune pour faire entrer dans sa couche un homme tel que lui, de 19 années son ainé. Pourtant, l’homme au regard glacial ne l’entendait pas de cette oreille, il était bien rare qu’il tombe sur une telle beauté, et dès lors qu’il désirait une chose, il se donnait les moyens pour l’avoir, et la belle Persée faisait désormais partie de ces choses rares et magnifiques qu’il voulait voir dans sa collection privée. Il n’eut de cesse de la poursuivre, la menant dans les restaurants les plus couteux, lui offrant bijoux, robes et autres cadeaux qui ne font que ravir les femmes. Devant pareil richesse, la belle Persée n’eut d’autres choix que d’accepter et de se laisser courtiser, lorsqu’elle repartirait en Grèce, sans doute la laisserait il tranquille… Ce qui ne fut pas le cas. Et au bout d’un an de cour acharnée, il finit par demander la main de la demoiselle au père de ce dernier, lui offrant pour arguments la protection et la richesse, allant jusqu’à lui verser une coquette somme en échange de sa fille. C’est ainsi qu’Andrew gagna la main de Persée, et non autrement, ne cherchant pas à connaître les pensées de sa future épouse, se moquant certainement de savoir si elle serait heureuse à ses côtés ou non. Désormais, il avait une épouse, et certainement la plus jolie du comté où il vivait… Le reste désormais importait peu. Persée était à lui, et à lui seul… Ou presque…
༺Chapter 2 : Les Etoiles Froides༻
La fidélité ne semblait pas être un mot qui faisait partie du vocabulaire de Persée, aussi ne l’était-elle pas envers son mari. Ou du moins, elle le fut durant cinq années. Cinq longues années où elle dut subir les désirs de son époux sans broncher, car tel était son devoir d’épouse, pourtant, jamais elle ne put aimer cet homme plus vieux, aux idées sombres. Pourtant, il l’aimait, mais ne savait comment s’y prendre avec cette jeune femme au regard émeraude et aux cheveux bruns où se reflétaient quelques mèches couleur de feu. Hélas, durant ce temps, elle n’offrit pas d’hériter à la famille Silvershadow, au grand désarroi de Mrs Silvershadow, sa belle-mère qui n’aspirait qu’à avoir un petit-fils pour le voir grandir… Sans doute Persée y fut elle pour quelque chose, pensant que si elle ne donnait un héritier à cette famille, elle serait libre. C’était sans compter sur Andrew S. qui désirait garder sa femme auprès de lui, se faisant geôlier.
Et enfin, arriva ce moment où la jolie grecque demanda son indépendance, préférant s’acoquiner avec un jeune sorcier à peine plus âgé qu’elle, au regard de velours et aux paroles charmeuses. Il ne fallut pas moins d’une semaine pour que la jeune femme ne tombe éperdument amoureuse de ce dernier, l’invitant dans sa couche lorsque son mari n’était pas là, se laissant faire l’amour en oubliant tous ses soucis, jusqu’à prendre cette tisane contraceptive qu’elle prenait depuis près de cinq années. Par ailleurs, son mari et elle n’avaient plus de rapport depuis près d’un mois et demi, par sa faute, refusant qu’il la touche, prétextant des migraines et autres mots destinés à l’empêcher de la toucher… Et l’idylle dura près d’un mois seulement, attisé seulement par les caresses brûlantes et les baisers suaves et passionnés. La passion, c’était certainement la seule chose qui nourrissait cette histoire. Et la belle Persée ne tarda pas à le comprendre, lorsque qu’elle commença a évoquer la possibilité de s’enfuir avec lui. Proposition auquel il répondit seulement par un rire moqueur. Demeurer avec elle ? Allons bon, quelle idée stupide. Pourquoi resterait il avec une femme mariée ? Et jamais plus Persée ne le revit.. Jamais.
Hélas, l’amour et la passion lui avaient fait perdre raison, jusqu'à l’oubli important de ce qui alors la protégeait, l’empêchait de devenir mère. Et comme chacun le sait, les secrets finissent par se découvrir, et Persée ne tarda pas à comprendre qu’en son ventre grandissait un petit être. Elle tenta bien de s’en débarrasser une première fois, sans résultats. Elle porterait sa honte à terme, car ainsi semblait le vouloir le destin. Mais pouvait elle avouer son infidélité à son mari ? Pour sûr non, aussi dut elle faire appel à ses charmes pour que son époux de nouveau la touche et la berce au rythme de son amour pour elle. Faire passer l’enfant pour le sien était certainement la meilleure des solutions. Et ainsi commença la mascarade qui dura huit mois et demi. Andrew ne faisait pas réellement preuve d’un grand intérêt pour la grossesse de sa femme, n’étant pas papa gâteau comme on le dit si bien. Mais il veillait à ce que son épouse ne manque de rien.
Et enfin arriva le moment de l’accouchement, cet instant tant attendue par la future mère qui n’en pouvait plus de trainer son gros ventre. Les médecins lui avaient confirmé les sexes des deux enfants. Oui, des jumeaux, une fille et un garçon. On lui avait aussi précisé que l’un des deux serait plus chétif, car l’autre lui prenait ses forces. Aussi était elle inquiète quant à cet accouchement, pas seulement pour cela, mais aussi puisque les deux enfants n’étaient pas de son époux, qui attendait anxieux dans le couloir. Persée avait choisit d’accoucher dans leur demeure. Il y avait un médicomage avec elle, prêt à l’assister. Et le dur travail commença, prenant 13 longues heures, épuisant la jeune femme aux cheveux de deux couleurs. Mais enfin, le premier nourrisson sorti, un garçon s’exclama le médicomage tandis qu’il le confiait à une infirmière qui s’occuperait de lui, allant pour chercher le deuxième qui ne tardait plus à arriver, épuisant d’autant plus la femme. Mais hélas… Aucun cri ne vint rejoindre celui de son frère, trop chétif, trop faible… Mort-né. Oh combien cette nouvelle attrista la jeune femme qui n’en pouvait déjà plus, faisant accourir l’époux qui ne jeta pas un regard ni pour son fils, ni même pour la petite fille qui ne verrait jamais le jour. Attrapant sa main, ne cherchant pas même à vivre, Persée murmura quelques légères paroles, peu compréhensibles pour l’homme de 45 ans.
PERSEE : « Ainsi me punissent les dieux. Prenez soin de lui Andrew… Appelez-le Gabriel, Gabriel,Psyché Silvershadow. Psyché était le prénom que je voulais donner à notre fille. Pardonnez-moi… »
Qu’entendait-elle par ce pardonnez-moi ? Andrew ne le sut jamais et ne le saura sans doute pas avant d’être au ciel. Mais il respecte les dernières volontés de son épouse qu’elle énonce de plus en plus faiblement, avant que finalement sa lumière ne s’éteigne et que le nouveau-né Gabriel ne manifeste sa présence…
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| Sujet: Re: Gabriel P. Silvershadow Sam 3 Jan - 21:34 | |
| ༺Chapter 3 : Arc-en-ciel༻Extrait du Journal de Gabriel
Mon histoire Elle est identique à la votre, sauf que les chapitres sont différents. Je suis né un 06 Juin, je suis donc gémeaux. On raconte que les gémeaux ne sont jamais fidèles. C'est vrai, surtout la femme Gémeaux si elle est de signe Dragon en plus de cela. Ma mère est gémeaux et Dragon. Bref. Fidèle à ses deux signes, elle le fut beaucoup moins envers son mari et ne le trompa qu'une fois. Elle ne pensait pas que cela se saurait, hélas pour elle, je grandissais déjà en son ventre lorsqu'elle décida de revenir son mari qu'on l'avait sommé d'épouser. Les mariages arrangés... Elle me raconta une fois qu'elle avait tenté de se débarrasser de moi avant que sa grossesse ne fut découverte. Sans grand succès. Je semblais déjà décidé à gâcher la vie des autres. Comment l'ai-je su? Oui, ma mère se trouve bien six pieds sous terre, mais son fantôme demeure à nos côtés. Mon père adoptif, que je considère comme mon seul père fut contraint de me reconnaître comme étant le sien. De par ce document, il faisait officiellement de moi son héritier et je le lui rends bien, après tout, n'ignore t'il pas tout de l'infidélité de sa femme? Je suis né dans la contrée de mon père, en Ecosse, près des côtes maritimes. Notre manoir est situé à quelques pas des falaises. Ma naissance eut donc lieu un 06 Juin. J'ignore encore s'il fit soleil ou s'il plut. Je me plais à penser qu'il fit un affreux orage et que je sortis du ventre de ma mère sous les pleurs des violons, sous la tempête de l'océan, épouvanté de devoir subir la venue au monde du monstre que je suis. Qu'importe pour la mer, le seul malheur que j'emmenais avec moi était le décès prématuré de ma jumelle. On dit que je fus un très beau bambin, que je suis toujours beau d'ailleurs. Je suppose que ce sont là les paroles de bonnes femmes toujours attendrie devant un nourrisson. Qu'ont elles toutes à proclamer que telle ou telle chose est belle? Les femmes... Mon père ne fut pas aussi attendrie que toutes ses mégères, je devais naître homme, et ne pas rester trop longtemps enfant. Ce ne fut pas ma génitrice qui s'occupa de mon éducation, ni même qui prit soin de moi, puisque décédée moins d'une heure après ma naissance, un précepteur et une nourrice s'en chargèrent à sa place. Ma nourrice avait une petite fille, Ann. Née peu avant moi, et qui me prêtait le sein de sa mère pour me nourrir. Mon père eut, raconte ma nourrice que je rencontrais il y a peu, l'idée de mêler au lait que je buvais du sang de Dragon pour me rendre plus fort et plus résistant. Superstition. Et Ann. Douce Ann, petite fillette aux cheveux blonds qui partageait ma douce enfance. Tandis que j'apprenais les bases de l'éducation d'un gentleman, ma douce Ann faisait l'école avec d'autres enfants que je ne connus jamais. Elle aussi était vouée à être une sorcière, mais hélas, nous n'étions pas de la même catégorie, ni du même monde. J'étais riche, noble et du sang le plus pur (ou presque), alors qu'elle était, je ne dirai pas pauvre, mais presque, qu'elle n'était même pas une petite bourgeoise, et que son sang autrefois pur avait été souillé par son arrière grand-père. Nous n'étions pas destinés à vivre autre chose qu'une légère amitié ensembles. J'étais châtain à l'époque, tout comme la douce enfant qui vivait sous le même toit que moi. Ensembles nous grandissions, mais nos éducations n'étaient pas les mêmes. Elle était Française aussi, et sa mère lui apprenait cette langue amusante avec dextérité. Il m'arrivait parfois d'assister à ces cours, mais à l'époque, je ne savais guère parler ce baragouin, à peine plus que « Bonjour », « Comment allez vous? », « Je m'appelle Gabriel » et quelques autres formules de politesse. Aujourd'hui, je connais bien plus de vocabulaire et suis capable de converser avec un Français. Il m'arrive d'ailleurs de dialoguer dans cette langue avec Sir Nicholas de Mimsy-Porpington, qui lui même fit un séjour dans ce pays que j'ai hâte de visiter. Donc, la donzelle était une française, et je compris très vite alors qu'elle apprenait sa langue natale qu'elle irait sans aucun doute à Beauxbâtons, où moi même j'aurais aimé aller. Le destin s'acharnait à nous séparer, alors qu'à à peine 7 ans, je sentais naître en moi ce sentiment que je m'évertue aujourd'hui à rejeter du plus profond de mon être. Oui, j'étais amoureux. J'apprenais donc l'équitation, les lettres, les mathématiques et l'art de l'épée, et bien d'autres choses encore, tout ce que je devais apprendre en tant que noble riche, en tant que bourgeois. Et je le faisais à merveille, obéissant au doigt et à l'œil de mon père. Je devenais le vrai petit garçon modèle qu'il avait toujours désiré. Et l'année de mes 8 ans, je montrais à tout le monde que j'étais bien un petit sorcier en envoyant valser sur un domestique qui m'avait manqué de respect une flopée de livres. Ma réaction était naturelle selon mon père, mais ce n'était pas l'avis de ma douce qui me fit la tête une bonne semaine avant de revenir vers moi, lasse d'attendre que je revienne m'excuser. Je n'avais pas à le faire, j'étais déjà bien capricieux et fier de mon rang, mais j'avais souffert le martyre sept jours. Et elle me couvrait de roses et de baisers sur la joue que nous échangions à la sauvette lorsque personne ne nous surveillais, tandis que je lui offrais seulement de longues lettres, ne pouvant me permettre que cela afin que nul n'accuse ma nourrice de vol au cas où un domestique rapportait qu'il avait vu un bijou ou autre sur la fille de celle qui prenait soin de moi.
Puis deux années ainsi passèrent. Poudlard et sa rivale Française arrivèrent à grand pas. Nous reçûmes tous deux les fameuses lettres. Je me souviens encore de sa supplique me demandant de ne pas aller à Poudlard, mais avec elle à Beauxbâtons. Hélas, j'eus beaucoup de peine à lui dire « non » lorsqu'elle me fit promettre de l'accompagner en France. Ce fut sa mère qui se chargea de sécher ses larmes et de lui expliquer que je ne pouvais, faute de langue. Son père habitait encore le pays natal, elle le rejoint peu avant la rentrée, ne me souhaitant que bonne chance et déposant un léger baiser sur la joue, mais bien différent de ceux que nous échangions. Et dès lors, je sus que je ne la reverrais plus. Nous n'étions pas du même monde. Douce égérie de la France. Et je rejoins Poudlard, fus répartie. Mais je n'achève pas encore mon histoire...
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| Sujet: Re: Gabriel P. Silvershadow | |
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| | | | Gabriel P. Silvershadow | |
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