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 SILENCE OF THE LAMBS } william

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MessageSujet: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptyMer 24 Déc - 18:59

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(c) J0KER

« WILLIAM TRISTAN LANCASTER»


    EMPTY SPACES, WHAT ARE WE LIVING FOR;;
    ABANDONNED PLACES, I GUESS WE KNOW THE SCORE


      NOM PRÉNOMS : WILLIAM TRISTAN LANCASTER
      SURNOMS : WILL' . LANCASTER.
      ÂGE : 20 ANS.
      NATIONALITÉ : BRITANNIQUE.
      ASCENDANCE : SANG PUR.

      AVATAR
      : ROBERT PATTINSON.
      PSEUDO : ALEXE - JOKER.
      ÂGE : 16 ANS.
      COMMENTAIRE : CE FORUM EST VRAIMENT SUPERBE, CHAPEAU!
      DÉCOUVERTE : JE LIS TOUTES LES DEMANDES DE PARTENARIAT AVEC PRELUDE TO DAMNATION, ALORS (:




SILENCE OF THE LAMBS } william AVA

(c) J0KER


Empty spaces - what are we living for
Abandoned places - I guess we know the score
On and on, does anybody know what we are looking for...
Another hero, another mindless crime
Behind the curtain, in the pantomime
Hold the line, does anybody want to take it anymore
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on.
Whatever happens, Ill leave it all to chance
Another heartache, another failed romance
On and on, does anybody know what we are living for?
I guess Im learning, I must be warmer now
Ill soon be turning, round the corner now
Outside the dawn is breaking
But inside in the dark Im aching to be free
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on
My soul is painted like the wings of butterflies
Fairytales of yesterday will grow but never die
I can fly - my friends
The show must go on
Ill face it with a grin
Im never giving in
On - with the show -
Ill top the bill, Ill overkill
I have to find the will to carry on
The show must go on...
___QUEEN - THE SHOW MUST GO ON


Dernière édition par William T. Lancaster le Dim 4 Jan - 15:53, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptyDim 28 Déc - 16:57

«CHAPITRE PREMIER.»

  • maison pressentie;
    William est quelqu'un d'assez complexe à saisir, de par le fait qu'en général, dès qu'on énonce l'une de ses caractéristiques, la caractéristique contraire s'applique également. Néanmoins, s'il y a chez ce jeune homme de 20 ans un trait de caractère majeur, c'est bien la perspicacité & l'intelligence. Depuis sa plus tendre enfance, on lui demandait dans quelle maison il souhaitait atterrir lorsqu'il intègrerait les rangs des élèves venus étudier à la célèbre école de magie. Et depuis qu'on lui posait cette question, il y réfléchissait bien souvent, s'auto-examinant avec une rigueur incroyable, tentant non pas de savoir où il souhaiterait aller, mais plutôt où serait sa véritable place. Il va sans dire que les magnifiques couleurs de Gryffondor et de Serdaigle le séduisirent, tout comme le vert et argent de Serpentard. Il hésitait grandement entre Serdaigle et Gryffondor. En lui dormait certes un grand courage dont il n'avait jamais eu l'occasion de se servir, mais toute personne le connaissant lui aurait prédi qu'il se retrouverait parmi les rangs des Serdaigle. Pourtant, il y avait en lui une immense soif de faire ses preuves, et un attrait irrésistible pour le danger qui surpassait même sa soif de connaissances. Alors il laissa au destin le soin de lui choisir une maison, et ne fut pas déçu. (je vous laisse carte blanche pour ma maison ^^)


  • année d'étude;
    On voit bien rapidement, en jetant un bref regard au jeune homme, que celui-ci a dépassé depuis un bon moment les classiques 17 ans de la majorité du monde des sorciers, mais surtout les 17 ans de la dernière année d'étude de Poudlard, la 7e année. Alors dans ce cas, qu'est-ce qu'il peut bien faire à étudier (si qui que ce soit peut étudier dans ce climat étrange...) à Poudlard alors qu'il devrait en être sorti et avoir intégré le monde des adultes depuis longtemps déjà? Une nouvelle politique fut mise en place, rajoutant 4 années d'études optionnelles à l'école de magie. Bref, William a choisi de poursuivre ses études et de perfectionner ses talents. Il est maintenant en 10e année, soit l'avant-dernière année d'études.


  • baguette magique;
    Contrairement aux autres jeunes sorciers de son âge, William n'a pas acheté sa baguette au classique magasin d'Ollivander's, celui dans lequel touut le monde va. Eh bien pour faire différent, son père les a emmenés, Heaven (sa soeur jumelle) et lui, chez une vieille connaissance, un homme très, très vieux qui avait appris auprès du fabrican Gregorovitch. La baguette que le jeune homme a achetée est, comme toutes les autres, unique au monde, mais elle a de spécial deux attributs, notamment. De un, elle est longue, soit de 36 centimètres, et y courent de fines gravures dorées assurant une meilleure prise. De deux, son coeur est particulier. Le coeur d'une baguette est l'élément qui lui donne vie, la capacité de devenir non pas un morceau de bois mais bien une baguette de sorcier. La plupart du temps, c'est un élément d'une créature magique. Celui de William est un crin de Sombral. Le fabricant avait dit cela en murmurant précipitament, comme s'il voulait être sûr que personne n'entende. William ne savait pas ce que cela voulait dire hormis le fait que ce crin accordait à sa nouvelle baguette une grande puissance. Faite en bois de magnolia, le garçon apprit par la suite que cet arbre symbolisait la force, la dignité ainsi que la persévérance. (merci au lexique des baguettes de Sectusempra). (s'il y a un problème avec le coeur de la baguette, merci de me le signaler, j'éditerai!)


  • animal;
    Pour ce qui est des animaux, n'allez pas chercher le pourquoi du comment, mais ils agacent royalement William. Pourquoi? Aucune idée. Bref, on ne s'attendrait pas tellement à ce que le jeune homme possède un animal de compagnie. Et pourtant, c'est le cas. Plusieurs apprécient les services des hiboux qui apportent le courrier. Dans le cas du jeune homme de 20 ans, il a bien sûr fallu qu'il se démarque des autres, montrant comme toujours sa différence. Il n'avait pas fait l'acquisition de son oiseau, car cette superbe buse de harris avait été recueillie par le jeune homme lorsqu'elle s'était blessée à la patte. Étonnant mais vrai, l'apprivoisement n'étant pas une option, un sentiment d'affection se développa envers son sauveur qui, pour sa part, trouvait si belle cette buse au plumage sombre, qui s'élevait dans le ciel avec les anges... Il l'a nommée Sirius, en l'honneur de cette si brillante étoile de la constellation du chien. Aussi lui sert-elle d'hibou, disons. Mais elle a un avantage: c'est un oiseau diurne qui vole beaucoup plus rapidement qu'un hibou.
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptyDim 28 Déc - 17:00

«CHAPITRE DEUXIÈME.»

  • épouvantard;
    Qu'est-ce qu'un épouvantard? Une créature qui change d'aspect afin de trouver la forme la plus susceptible de vous effrayer, et c'est donc pour cela que personne ne sait vraiment à quoi il ressemble. Il aime les endroits sombres et confinés tels les placars et les armoires, et un simple riddikulus peut le mater. William n'a vu d'épouvantard qu'une seule fois, et ce moment restera certainement gravé à jamais dans sa mémoire. Il n'y a qu'une seule chose qui effraie le jeune homme plus que tout au monde. C'est une terreur sourde, abusive, incroyable. Il perd tous ses moyens, et cela se résume en un mot: Heaven. Heaven, sa soeur jumelle, qu'il aimait plus que tout. Heaven blessée, Heaven qui souffrait. Et il ne pouvait pas trouver quelque chose de drôle là-dedans, alors il était simplement resté figé d'horreur devant le visage brisé et maculé de sang de sa petite soeur. C'était plutôt surprenant, car il excellait dans ses cours. Mais non. Il ne pouvait que rester là, contempler son visage, terrifié et en état de quasi-catatonie. Il avait découvert cette vision d'horreur alors qu'il avait 13 ans. Deux ans plus tard, elle se réalisa.


  • miroir du rised;
    Le miroir du rised, si lu à l'envers, est le miroir du désir. Le désir, pas les. Le désir le plus profond qui soit dans l'être de celui qui y plonge le regard. C'est également un objet de folie, car nombrux sont ceux qui pourraient passer leur vie à contempler l'objet du désir sans pouvoir l'atteindre... Une folie & une obsession. Pour l'homme le plus heureux de la Terre, le Miroir du Riséd ne serait qu'un miroir ordinaire, il n'y verrait que son reflet. Il ne nous montre rien d'autre que le désir le plus profond, le plus cher, que nous ayons au fond du coeur. Mais ce miroir ne peut nous apporter ni la connaissance, ni la vérité. Des hommes ont dépéri ou sont devenus fous en contemplant ce qu'ils y voyaient, car ils ne savaient pas si ce que le miroir leur montrait était réel, ou même possible. -A.D. Sur la gravure du sommet, il y est écrit ''je ne montre pas ton visage mais de ton coeur le plus cher désir''. Ce miroir est une source de malaise pour William, qui y voit étrangement une nuit d'encre et une étoile filante qui embrase absolument tout. La signification de cela? Il ne le sait guère...


  • patronus;
    Comme mentionné ci-dessus, William n'aime pas particulièrement les animaux. Ainsi donc, pas de bol, il se devait quand même d'apprendre comment lancer le sortilège du Patronus, qui prend toujours la forme d'un animal. Il se borna longtemps à ne pas essayer de créer un patronus, se disant qu'après tout, ce n'était pas sii crucial que cela, de savoir faire un animal argenté qui courait dans tous les sens... Mais il avait fini par céder, et son patronus est un superbe loup, solitaire, tranquille, qui regarde le ciel de nuit...


  • phobie;
    Sa phobie, sa plus grande peur. Il l'a découverte par le biais de l'épouvantard. Il connaissait cette peur sous-entendue par la grande protection qu'il déployait pour sa petite soeur, mais il n'aurait jamais cru que de la voir blessée était sa plus grande peur. Mais en fait, c'est plutôt logique, car Heaven était la personne qui compte le plus pour William. L'idée qu'elle puisse souffrir le terrifiait, et la possibilité que quelqu'un ne la blesse, même en pensée, le mettait dans un état de rage incroyable. Aujourd'hui, quelle est sa peur? Il ne le sait pas encore.
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptyDim 28 Déc - 17:01

«CHAPITRE TROISIÈME.»
Silence Of The Lambs
A Novel Written by William Tristan Lancaster

«I - MOM HAS A PROBLEM..»

    Il courait rapidement, du moins aussi rapidement que ses courtes jambes d'enfant de 3 ans et demi le lui permettaient. William était si minuscule, si jeune et surtout, semblait tellement innocent. Le visage comme toujours si blanc qu'il en semblait presque maladif, ses yeux d'émeraude brillants et fiévreux, il se dépêchait pour atteindre sa chambre avant que ses parents ne s'apperçoivent du bris. Le gamin venait de casser une lampe appartenant à son père, John Lancaster. Une lampe toute neuve, et très particulière, puisque contrairement aux lampes que l'on pouvait acheter chez les Moldus, celle-ci possédait la capacité magique de projeter des globes lumineux autour d'elle. Son père avait attendu plusieurs semaines avant de la recevoir, mais surtout, il en avait rêvé pendant plusieurs années, car ces petites merveilles étaient disponibles en quantités extraordinairement réduites: en effet, le fabriquant n'en produisait que 5 par an, dont 4 servaient à remplacer les occasionnels bris chez d'anciens clients. Il n'y avait donc qu'une seule de ces lampes disponible sur le marché par an, puisque le fabricant était également le détenteur du secret de la fabrication de ces lampes magiques.

    Bien entendu qu'il n'avait pas fait exprès de briser cet objet d'une grande valeur... C'était un regrettable accident, l'accident typique d'un jeune garçon rempli d'un ennui mortel avec un ballon dans les mains. Seulement, les autres petits garçons de son âge ne risquaient en général que de casser des babioles. Or, dans la maison -ou plutôt le manoir- des Lancaster, tout objet était un subtil mélange d'élégance et de raffinement, mais surtout d'un coût en général inaccessible au commun des mortels. Le garçonnet de 3 ans et demi avait descendu les imposants escaliers menant au hall d'entrée illuminé par de lourds lustres dorés avant de traverser en direction du salon secondaire, celui dont la fonction principale était de contenir William et sa soeur Heaven lorsque leurs parents accueillaient des gens importants et qu'ils ne souhaitaient pas être dérangés par les deux jumeaux. La veille au soir, William avait oublié, dans cette pièce sombre et plutôt impressionante pour qui n'y avait pas été habitué depuis longtemps, son ballon préféré, celui qu'il n'était justement pas sensé sortir du terrain de jeu. Mais il faut dire que même à ce très jeune âge, le petit Lancaster était très têtu et suivait ses propres lois, ayant une légère tendance à défier l'autorité. Alors il était venu chercher son ballon, quand il avait vu que la fameuse lampe avait été déplacée dans le salon secondaire. Une question vint à William, idiote, mais qui lui sembla brillante sur le coup: les bulles lumineuses étaient-elles compactes ou immatérielles? Il aurait pu tenter de les toucher, bien sûr. Mais le jeune Lancaster avait plutôt résolu de lancer son ballon dessus. La réponse fut claire: oui, elles étaient immatérielles. Cependant, le mur sur lequel le ballon rebondit ne l'était pas, tout comme le plancher sur lequel la lampe alla s'écraser, fracassant sa légère surface en mille petites miettes.

    Il avait pensé comme tout enfant de son âge, ce qui était étrange, puisque même âgé d'un peu moins de 4 ans, il démontrait une logique plutôt surprenante pour un garçonnet. Pourtant, il avait planqué les débris dans une poubelle avant de courir très rapidement dans sa chambre. Si sa jumelle avait été présente, elle aurait pu le soutenir, mais elle était en visite chez leur oncle en compagnie de leur père, John. Ne restaient que les domestiques n'ayant rien vu de la scène du crime, le garçon ainsi que sa mère, Selena. William ressemblait incroyablement à sa mère, une belle jeune femme aux traits réguliers et à la peau de neige, dont la caractéristique la plus frappante était sa chevelure de bronze. Pas brune, pas rousse ni auburn. De bronze. Cherchant rapidement quelque chose à faire dans sa chambre, il sentit presque son coeur se figer dans sa poitrine lorsque le cri de la femme de ménage retentit. Merde. Rempli d'appréhension, le petit se terra dans sa chambre, ne sachant que faire. Sa mère entra en trombe dans sa chambre, l'air livide, son front blanc barré d'un pli contenant tous les soucis du monde. Sa peau, d'ordinaire si pâle, était maintenant affublée d'un aspect maladif, si fine que William pouvait voir les veines de son cou palpiter beaucoup trop rapidement. Elle qui était si fragile, si délicate, avait un regard fou, rempli d'une paranoia incroyable, comme si elle craignait que le manoir n'explose sous les assauts de mille assaillants. Il essayait de se forger une expression surprise, mais n'y parvenait tout simplement pas. Sa mère le terrifiait, ou plutôt l'état dans lequel elle se trouvait le terrifiait. Il ne comprenait pas.

    « William, la lampe... la lampe, elle-elle a... la lampe... »
    « Maman... tu vas bien? »
    « La lampe- plus là, elle-disparue... »
    « Maman! Maman, tu veux que j'aille chercher quelqu'un?! »
    « Me tuer- ton père va me tuer... »
    « Pourquoi papa te tuerait, voyons?! »
    « La lampe, la lampe...»


    Elle paniquait complètement. La pauvre jeune femme tremblait doucement, comme si ses mouvements incontrôlables étaient l'expression de quelque chose de bien plus profond. Une terreur sans nom la faisait ainsi vibrer tandis que son fils la contemplait, apeuré. Elle tremblait et de légères larmes coulaient sur ses joues livides. Ses grands yeux verts vinrent se poser sur son fils de 3 ans, et la terreur céda sa place à la compréhension. Pas la compréhension d'une mère, non. La compréhension d'un bourreau qui s'apprête à briser sa victime à coups de bâton. Une expression furieuse se peignit sur son visage lorsqu'elle comprit que c'était lui le véritable coupable. Enragée, elle voulut sauter sur lui, et le garçon se recroquevilla dans son lit, rempli d'apréhension. Sa mère lui faisait extrêmement peur. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Comment se pouvait-il que cette jeune femme d'une nature si douce puisse s'emporter de la sorte? Car elle n'avait pourtant pas un air emporté. Elle semblait... démentielle. William la regardait d'un air apeuré, ne sachant que faire et encore moins quelle façon de réagir serait la meilleure. Tout ce qu'il savait, c'était que sa mère était très étrange et qu'elle risquait de leur faire du mal à tous les deux: aussi bien à lui qu'à elle-même. Il s'écarta quelque peu, quand on entendit distinctement le lourd battant de la porte de chêne massif du grand hall s'ouvrir et se refermer, ainsi que la voix joyeuse et tonitruante de John Lancaster qui revenait chez lui accompagné de Heaven, sa fille de 3 ans et demi, jumelle de William. On entendit des pas dans l'escalier. Lorsque ce son si caractéristique de leur manoir atteignit les oreilles de Selena Lancaster, elle se figea, les yeux grands ouverts, proie d'une terreur sans nom. Elle tourna la tête sèchement, d'une manière incroyable, comme si elle était un robot.

    « Me tuer ... il va me tuer...»
    « Maman, maman... »
    « Tellement fâché... peur... William?»


    La façon dont elle avait geint son nom mit William en état de panique. Comme si elle se fiait à un gamin de trois ans pour la protéger de son mari de 30 ans, qui ne serait probablement même pas en colère, mais plutôt extrêmement déçu et triste. Son père les appela, sa mère et elle, s'attendant à ce qu'ils viennent tous deux l'accueillir. Pas un bruit. Sa mère plaqua William contre le mur sans bruit, et mit sa main droite sur sa bouche, toujours terrifiée. Trop petit pour réellement comprendre, tout ce que William savait, c'était que sa mère avait peur que son père ne la tue. Et bien qu'il ne comprenne pas pourquoi, il décida de se fier à Selena. Aussi ne fit-il pas un geste susceptible de créer le moindre bruit ou d'attirer l'attention de qui que ce soit. Pourtant, le bruit des pas de son père, lourds et réguliers, se rapprochait de plus en plus de sa chambre. Le garçon commençait réellement à avoir peur, et même à craindre pour sa vie. Après tout, sa mère craignait pour la sienne, et il était le coupable, dans cette histoire... Il aurait voulu se cacher sous le lourd édredon sur son lit de plumes... Puis, son père arriva, et sa mère hurla. Tout ce dont se rappela William, c'était le choc de sa tête cognée contre le coin de sa table de chevet, puis la lente descente vers les ténèbres...

    Ce jour-là, du haut de ses 3 ans, le jeune Lancaster avait compris quelque chose: de un, sa mère avait un grave problème. De deux, son père voulait le tuer.
* * *

    C'est environ 6 mois plus tard que l'on retrouva Selena Lancaster morte. Contrairement à beaucoup de sorciers qui avaient décidé de se suicider, elle avait employé une méthode peu conventionnelle, dans son univers, du moins: une méthode non-magique, la classique pendaison. Personne ne savait ce qui s'était réellement passé, le pourquoi du comment, personne n'y comprenait rien. Sauf peut-être son père, qui se renferma dans un mutisme inquiétant. Les gens qui ne vivaient pas au manoir, qui ne la connaissaient pas réellement, dirent que c'était complètement innattendu. Ils plaignirent John, mais surtout les deux jumeaux Lancaster qui perdaient leur mère à 4 ans. William conserva une grande haine pour son père, certain que tout était de sa faute, se rappelant très bien de ce que sa mère avait dit ce jour-là: il va me tuer... William passait de plus en plus de temps seul, faisant montre d'un comportement extrêmement renfermé, étrange pour un petit garçon de 4 ans autrefois si jovial et adorable. Il prenait ses repas en silence, et passait des journées entières seul dans sa chambre, dessinant des choses étranges et impossibles, même dans un monde de sorciers. Il ne sortait que lorsqu'il pleuvait, sentant avec euphorie la pluie glaciale lui fouetter le visage, souhaitant que le vent qui hurlait en tempête lui arrache la peau. Un jour, toute la rage contenue finit par éclater contre son père, qui comprit finalement le comportement de son jeune fils. Ils parlèrent longtemps, et personne n'aurait cru que William était un gamin de 5 ans alors qu'il écoutait et répondait aux questions de son père. Ce jour-là, environ 8 mois après le déces de sa mère, ils enterrèrent la hache de guerre, l'âme enfin en paix. Tous les trois, John, Heaven et William.

    Prêts à faire ressurgir les flammes des cendres...
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptyDim 28 Déc - 17:51

«II - THREE WEEKS. »

    La mort d'un proche était toujours quelque chose de dur, brutal. Dans le cas des jumeaux Lancaster, c'était un choc véritable. Ils n'avaient que dix ans et leur père, le géant, le colosse, celui dont le départ si soudain avait supris tout le monde, s'était éteint. Non, il ne s'était pas éteint. Il était mort, mort à cause d'un accident plus que stupide: chute alors qu'il escaladait une paroi de montagne très dangereuse. N'ayant pas eu le temps de dégainer sa baguette lorsque sa corde céda, il chuta. Le résultat aurait pu être bénin, puisqu'il n'était pas très haut sur la paroi. Cependant, il tomba tête première et se fendit le crâne sur un rocher pointu, mourant sur le coup. John Lancaster, figure de proue du monde magique, mort. Ce fut un choc pour toute la communauté magique, car celui-ci était très aimé de tous.

    William et Heaven étaient désormais orphelins. Cette réalité, si choquante, que les deux jumeaux avaient essayé de repoussé sans succès, avait bien fini par les rattraper. Leur père était mort. Mort et enterré. Leur mère était morte depuis belle lurette. Ils étaient seuls au monde, sans protection. Les gens qui s'intéressaient à eux ne le faisaient que pour de vils motifs tels que l'argent ou la perspective d'accéder à une parcelle de pouvoir par le biais des deux gamins apeurés. Ils avaient bien sûr passé à travers tous les préparatifs normaux suivant la mort de quelqu'un: l'enterrement. Cela avait été bien plus difficile que ce à quoi ils se seraient attendus. William, quant à lui, avait cru y être préparé. Son père était mort. Il croyait que la peine qui gardait son coeur étroitement serré en un étau étouffant ne pouvait trouver de plus grande douleur à lui infliger que celle qu'il supportait déjà. Si seulement il s'était attendu à la sensation que lui avait procuré la vision de son père, blanc comme neige, dans un cercueil de verre incassable...

    Lui qui avait toujours incarné la force et le courage.. Homme charismatique et fort, il avait semblé si fragile à William qu'il n'avait pu retenir un sanglot. Puis, il s'était ressaisi. Il se devait d'être fort et courageux, car quelqu'un d'autre dépendait de lui, à présent: Heaven, sa soeur jumelle, qui était alors appuyée contre son épaule, pleurant tant de larmes qu'elle aurait pu remplir l'endroit de ses larmes s'il eut été entouré de murs. Étonnant. Heaven et son jumeau étaient de parfaits opposés: Heaven le coeur de lion & William le tranquille. Et pourtant, dès que Heaven manquait de courage, William semblait montrer le sien, celui qu'il n'avait pas besoin de montrer quand sa jumelle était brave. La cérémonie s'était bien déroulée, même si les juumeaux auraient nettement souhaité être moins au centre de l'attention. L'interminable cérémonie s'était terminée après de longs discours sur leur père, vantant sa noblesse, sa générosité, l'incroyable travail qu'il avait fait au ministère de la magie et surtout la perte que cela représentait pour la monde magique et pour ses deux enfants de 10 ans. Ainsi Heaven et William avaient-ils été raccompagnés dans leur nouvelle maison après la cérémonie.

    Elena et Thomas Stanford. Qui étaient-ils? Des cousins éloignés de leur mère, et en fait la seule famille qui restait aux jumeaux. Un couple de moldus, des gens décents et honnêtes, travailleurs également. C'était une petite maison de campagne, où ils élevaient des moutons et avaient des écuries plutôt fournies. Les deux gamins de dix ans étaient ravis de ce nouveau revirement de situation, de réaliser que même après ces malheurs, ils avaient l'opportunité d'enfin recommencer à vivre une vie un tant soit peu normale. Dans un superbe ranch, ave deux adultes décents et généreux, des gens honnêtes et simples. Ce serait bien sûr une vie très différente de celle à laquelle ils avaient été habitués depuis l'enfance. Certes, malgré les nombreuses personnes autrefois employées au manoir Lancaster, les jumeaux avaient toujours eu des tâches à faire, mais des choses symboliques, davantage pour dire qu'ils participiaient plutôt que de véritables travaux, durs et lents.

    Au ranch des Stanford, ce n'était pas le cas. Aucune magie n'était autorisée puisqu'ils étaient des moldus, donc cela signifiait se relever les manches. Le couple Stanford croyait aux valeurs simples mais surtout au travail accompli. Ainsi donc, l'horaire des jumeaux se résumait à: lever. se laver. petit déjeûner. travailler. déjeûner. travailler. prendre une petite pause. travailler. dîner. travailler. se coucher. Et on recommençait le lendemain. Heureusement pour lui, William était quelqu'un de travaillant quand on le lui demandait, alors cet horaire, même s'il n'y était pas tellement habitué, ne lui posait aucun problème. La vie de campagne lui plaisait, et il se voyait rebâtir une vie ici, dans ce petit paradis champêtre. Et pourtant. 3 semaines. William et Heaven y sont restés 3 semaines.

    * * *



    William dormait à poings fermés et s'il avait été réveillé, il aurait pu entendre la lente et régulière respiration de sa soeur jumelle qui sommeillait doucement dans le lit de l'autre côté de la pièce et voir ses boucles de bronze collées à la peau moite de son cou. Il faisait particulièrement chaud dans la maison, car les Stanford avaient mis le chauffage au maximum puisqu'il faisait très froid dehors, une température exceptionnellement basse pour un mois de juin. Les jumeaux dormaient tous deux, et pas un son n'aurait possiblement pu venir troubler leur sommeil paisible dans cette petite chambre située directement sous le toit. Le plafond était légèrement incliné, ce qui donnait un aspect hétéroclite à la chambrette couleur vert pastel. La fenêtre laissait filtrer la douce lumière de la lune, qui venait doucement effleurer le lit de William, couché sur le ventre et dépourvu de ses couvertures, qu'il avait repoussées pendant la nuit puisqu'il faisait si chaud dans la maison. Le vent les berçait de son souffle régulier. Il n'y avait pas un son, pas un murmure mis à part celui du vent, calme et apaisant. Puis, il y eut le hurlement. Un long hurlement inhumain, déchirant, qui réveilla William et Heaven en sursaut.


    3 semaines. Cela faisait 3 semaines qu'ils habitaient chez les Stanford, et ils s'enfuirent. Ils ne revirent plus jamais le 24, rue Faber. (explications supplémentaires quant à la source du bruit plus loin ^^)




Dernière édition par William T. Lancaster le Dim 4 Jan - 6:35, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptyVen 2 Jan - 23:01

«III - WE C0VET F0R WHAT WE SEE EVERY DAY. »
NB: cette partie, réécrite, comprend ce qui était sensé être 2 chapitres: la mort de Heaven & la rencontre avec Aidan McAllister.


    La douleur de la perte ressentie envahissait le jeune homme comme un élixir dangeureux. Il était habité d'une immense envie de vengeance, de punition, surtout. Trouver un coupable. Trouver un coupable et le faire payer. Il avait fini par se calmer. Faire payer le coupable par simple désir de vengeance n'était pas assez, ce n'était pas ce qui allait lui ramener sa soeur. Non. Il devait faire payer ce monstre qui avait si brutalement assassiné sa seule joie de vivre non pas par vengeance, mais plutôt pour l'empêcher de faire souffrir quelqu'un d'autre comme il souffrait alors. Il avait découvert qu'un certain docteur, psychiatre plutôt, pourrait l'aider. Le hic? Il était emprisonné. Et rien ne disait qu'il avait l'intention de parler... Il n'était pas à Azakaban, car les crimes commis étaient plutôt d'ordre psychologique. Il était enfermé dans un asile d'aliénés, et la rumeur disait que les fous semblaient l'être encore davantage à son contact, qu'il tirait ses menus plaisir de la folie qu'il pouvait causer dans les esprits des autres. William savait qui était le directeur de l'asile, un chercheur pompeux qui se disait psychiatre. William avait falsifié une carte d'identité qui disait à présent qu'il faisait partie du service des aurors et qu'il enquêtait sur le meurtre de Heaven Lancaster, justement. C'était faux. Officiellement, Heaven était morte d'un accident. Mais oui. Que le bureau des aurors dise ce qu'il veut, qu'Il entende ce qu'il veut entendre...

    William entra facilement dans l'asile. Après tout, il était bien rare que quelqu'un vienne, et qui d'autre que quelqu'un travaillant pour le ministère voudrait venir dans cet endroit glauque et si peu rassurant? Il était habillé sobrement en noir, et tenait à la main une mallette complètement inutile, qui n'était là que pour les apparences. Comment un adolescent de 16 ans pouvait-il possiblement se faire passer pour un adulte de 20? William avait toujours eu l'air physiquement plus vieux que son âge, et la manière dont il agissait et parlait trahissait une vieille âme, pas celle d'un jeunot idiot et puéril. Aussi traversa-t-il sans peine les étapes pour accéder au fameux psychiatre. Il se retrouva même dans le bureau du directeur de l'asile, Thomas Masonburough, qui devait lui fournir une passe lui guarantissant tout accès désiré à une certaine zone du bâtiment: la zone sous haute surveillance. C'était un psychiatre pompeux et arrogant, un petit péteux comme aurait dit la défunte Heaven... Il lui dressa un bref tableau du psychiatre, Aidan McAllister, que William ne saisissait pas tellement... qu'était-il, au fond?

    LE DIRECTEUR - un monstre. Psychopathe à l'état pur. C'est tellement rare, d'en avoir un vivant...

    La tension montait alors qu'il se dirigeait vers la cellule du fameux psychiatre. William se trouvait dans la zone sous haute surveillance du bâtiment, celle qui abritait les fous dangeureux et les criminels fous. On lui avait dit que le numéro 5150 (Aidan McAllister) se trouvait au fond, à gauche. Alors qu'il marchait pour le rejoindre, il sentait le stress et une possible angoisse monter, mais ne le montrait pas. Il était froid, solide, de marbre. Les détenus le regardaient étrangement, comme s'il était une sorte d'extra-terrestre issu du milieu de nulle part. Quelqu'un avait installé une chaise en face de la cellule d'Aidan McAllister. Il marchait en se rappelant les normes de sécurité. Garder ses distances de la cellule. Ne lui donner que du papier, sans agraffes. Ne pas avoir de stylo en sa présence. Bref, rien qu'il put utiliser. Cela pouvait sembler excessif pour quelqu'un d'enfermé, mais il avait vu une photo de l'infirmière qui s'était occupée du numéro 5150. Ce n'était pas beau à voir, alors autant suivre les instructions à la lettre et prendre ses précautions. Alors que les cellules des autres détenus étaient garnies de barreaux, celle du numéro 5150 présentait un immense mur en plexiglas avec des trous pour respirer et entendre. William déposa sa mallette, s'assit et leva enfin les yeux. Le choc le frappa, mais il n'en montra rien.

    AIDAN MCALLISTER - Monsieur Lancaster. Bonsoir. Asseyez-vous, je vous en prie.

    Une femme. C'était une femme! Fragile, petite, mince. À l'aspect délicat, et aux yeux étonnants. Un fin sourire était étiré sur ses lèvres pâles et quelque peu déssechées par le manque de soins de l'asile. Son regard était perçant, remarquablement intelligent. Elle semblait tout deviner de lui en un clin d'oeil, au moindre mouvement. Et s'il ne bougeait plus, elle en devinerait encore plus. Il comprenait en quoi on avait dit qu'elle était un génie. Pourtant, il n'avait jamais su qu'elle était une femme! Lorsqu'il s'assit, elle fit de même sur son modeste lit de camp, continuant de le fixer d'un air amusé. En un instant, il était devenu un livre ouvert. Elle savait tout de lui, et il n'avait pas encore ouvert la bouche. Il affronta son regard, la regarda. Elle était pâle, d'une blancheur de neige, et sa chevelure sombre tout comme ses yeux noirs comme le charbon contrastaient avec une grande évidence avec sa peau de neige. Elle parla encore, de sa voix douce mais en quelque sorte menaçante, il n'aurait su dire pourquoi.

    AIDAN MCALLISTER - Je suppose qu'ils ne vous avaient pas prévenus que je suis une femme. Aidan McAllister. Enchantée.

    Le jeune homme hocha la tête avec courtoisie, la penchant en direction de la jeune femme si intriguante. Puis, il décida d'en venir aux faits, car il était certain qu'elle savait quelque chose à propos de la personne qui avait tué sa jumelle.

    WILLIAM - Pardonnez-moi d'en venir directement aux faits, mademoiselle McAllister. J'enquête sur le meurtre de Heaven Lancaster. On m'a dit que vous pourriez être utile à l'enquête.
    AIDAN - Oh non, vous vous débrouilliez si bien. Vous avez été courtois et réceptif à la courtoisie... Et vous savez, ce n'est pas bien de mentir, William Lancaster. Vous voulez savoir qui a tué votre soeur pour l'empêcher de nuire.


    Il se mordit les lèvres, se maudissant d'avoir procédé aussi rapidement et d'avoir ainsi manqué autant de patience. Elle le regardait comme un chat regarde une souris. Mais pas le regard du prédateur qui achève sa proie, plutôt celui du prédateur qui joue avec sa proie en attendant de savoir ce que celle-ci va faire. Ce n'était qu'une femme. Et pourtant, il comprenait parfaitement comment elle pouvait avoir autant de contrôle sur les esprits des autres. Elle les contrôlait, mais surtout, les déchiffrait avec une aisance apeurante. Ce n'était qu'une femme. Et pourtant... Son sourire s'élargissait alors qu'elle devinait ce qui se passait dans la tête de son interlocuteur, ses appréhensions. Il se rappela surtout un conseil que lui avait donné le pompeux directeur: ne lui dites rien de personnel. Croyez-moi, vous ne voulez pas Aidan McAllister dans votre tête davantage.

    AIDAN - Quid Pro Quo. Vous parlez, je parle. Vous voulez savoir qui a tué votre soeur? Dites-moi... quel est votre pire souvenir d'enfance?
    WILLIAM - La mort de mon père. J'avais 10 ans, et comme ma mère était morte 6 ans plus tôt, ce qu'il restait de ma famille (ma soeur jumelle Heaven et mon père) était devenu mon univers. Ce jour-là, j'ai eu l'impression que mon monde éclatait.
    AIDAN - Vous êtes franc, William. Et je dois dire que vous êtes courageux. Rares sont ceux qui s'aventurent ici s'ils n'y sont pas forcés. Après la mort de votre père, Heaven et vous étiez donc orphelins. Qu'est-il arrivé par la suite?
    WILLIAM - Nous sommes allés vivre chez des cousins éloignés, des moldus. Ils vivaient à la campagne.
    AIDAN - Mais vous n'y êtes pas restés longtemps. Pourquoi?


    William n'osait plus la regarder. Il venait de comprendre à quel point elle voyait dans sa tête... Celle-ci se leva, et vint tout près de la vitre. Il ne put réprimer un instinctif mouvement de recul. Un sourire s'étira sur les lèvres de la détenue. Un sourire amusé.

    WILLIAM - Nous y sommes restés trois semaines. Une nuit, un bruit nous a réveillés.
    AIDAN - Un cri.
    WILLIAM - Un cri inhumain. Les agneaux. Les agneaux qu'ils abattaient. Nous nous sommes enfuis, Heaven et moi. Nous sommes allés à l'orphelinat.
    AIDAN - Et il vous arrive encore de rêver, la nuit, de hurlements d'agneaux, de pauvres innocents...
    WILLIAM - Oui. Quid Pro Quo, docteur. J'ai parlé, à votre tour.
    AIDAN - Je ne suis pas partisane des réponses données aussi facilement. Simplement je vous dirai une chose. Vous comprendrez peut-être demain ou dans dix ans, mais vous finirez par comprendre. Nous désirons ce que nous voyons tous les jours. Adieu, William Lancaster.



Dernière édition par William T. Lancaster le Dim 4 Jan - 7:47, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptySam 3 Jan - 15:21

«IV - EPILOGUE. »


    Des gens. Il y avait des gens tout partout. Ils débordaient, prenaient toute la place disponible. Et au milieu de cette masse grouillante et bruyante, un jeune homme qui ne semblait pas trop savoir où il s'en allait. Pâle, très grand et large d'épaules, il tranchait avec les gens de haute taille qui parlaient et riaient fort, près de lui. Le voyageur repoussa une courte mèche de cheveux couleur de bronze derrière une oreille, et marmonna quelque chose comme s'il s'attendait à ce que quelqu'un le comprenne. La charmante et envahie ville de Londres, lors d'un mardi pluvieux, plus précisément à la gare centrale, point stratégique où l'on n'allait jamais sauf en cas d'extrême nécéssité. Pourquoi? Parce que pour quelqu'un comme le jeune homme, c'est-à-dire qui déteste le bruit et le surplus de gens au même endroit, la gare était l'enfer sur Terre. Il était d'une humeur maussade et s'assit sur le coin d'un banc, attendant au quai numéro 7. Enveloppé dans un long manteau noir, il tenait près de lui ses possessions afin d'éviter qu'elles ne se fassent écraser. Une petite valise sur laquelle on pouvait lire ''William Tristan Lancaster, 34, Faber - sans logement.'' Sans logement. Ce n'était pas bien fréquent de voir une jeune personne sans logement ni endroit où aller. Et pourtant, c'était le cas de William. 16 ans. Il venait tout juste d'avoir 16 ans il y avait moins d'un mois et il s'en allait au seul endroit où il se sentait vraiment à l'aise: l'école de magie Poudlard. Voilà pourquoi il se trouvait à la gare, attendant pour que le train de onze heures passe. Mais il ne semblait pas décidé à avancer. On lui poserait des questions. La première d'entre elle aurait pour réponse un mensonge: comment vas-tu? Très bien, et toi? Et la seconde n'aurait tout simplement pas de réponse. Tiens, Heaven n'est pas avec toi? Non, Heaven n'est pas avec moi! Heaven n'est pas ici parce qu'elle est six pieds sous terre, des trous sanglants partout sur sa peau de neige... Du sang... partout... Il fixait l'horloge indiquant dix heures 42, souhaitant que les aiguilles avancent plus vite... Et tandis que les aiguilles bougeaient régulièrement, des souvenirs refirent surface, comme s'il s'immobilisait alors que tous les autres continuaient d'avancer. Étrange, comme le malheur finit toujours par frapper quelqu'un. Il s'en va, et on croit être sauf. Mais ce n'est qu'une illusion. Ses souvenirs douloureux revenaient à lui, rapidement, rapidement... Soupirant, il finit par traverser pour aller prendre son train. Pitié, qu'on ne lui pose pas de questions...

    Il resta silencieux toute la durée du voyage. Les gens le laissèrent en paix parce qu'il la leur réclama assez agressivement, les regardant simplement en marmonnant entre ses dents, d'un ton de voix sec et cassant qui n'était pas le sien: la paix! Alors ses amis étaient partis, quelque peu inquiets, mais surtout étonnés. Il s'en fichait. Il voyait encore son visage d'ange, son visage adorable qui se superposait à tout ce qui entrait dans son champ de vision. Un ange. Il avait emprunté un ange au paradis pour le guider sur Terre, mais le paradis lui avait repris son guide, son ange, sa petite lumière d'espoir. Sa jumelle. Heaven. Le Paradis. Morte. Plus jamais il ne la verrait rire, courir dans les couloirs, danser, chanter de sa voix à la musicalité des clochettes. Plus jamais. C'est avec cette pensée qu'il s'aperçut avoir ruminé sa peine tout le trajet: les lumières de Poudlard étincelaient devant ses yeux, alors que le train arrivait finalement à la gare de Pré-au-lard. Et même si la première pensée qui le saisit fut de se demander comment se sentent les noyés du lac, il se ressaisit. Peu importe le temps que prendrait sa blessure pour cicatriser. La vie allait devoir continuer, apparemment...


    AUJOURD'HUI
    Les agneaux continuent de hurler dans ses rêves. Il prie avec toute la ferveur de son âme pour qu'il ait droit à la paix du brave, au silence des agneaux.




Dernière édition par William T. Lancaster le Dim 4 Jan - 17:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william EmptyDim 4 Jan - 20:13


    Pas un bruit ne dérangeait le silence lourd et inquiétant qui précédait le dur labeur du Choixpeau magique. Lorsque ce dernier s'éveilla au dessus de ta tête, il se perdit dans le fil de ses réflexions avant de partager ses conclusions avec toi et le reste de l'assemblée : Hum... Je vois... La témérité n'a aucun secret pour toi, ton courage t'ouvre inéluctablement la porte de la prestigieuse maison de :

      « Gryffondor »
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MessageSujet: Re: SILENCE OF THE LAMBS } william   SILENCE OF THE LAMBS } william Empty

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