Heather Silverstone
Nombre de messages : 3 Age : 33 pseudo : reinhart. humeur : désabusée. © avatar : made by birdie. Date d'inscription : 28/04/2009
La pensine année d'étude: quatrième. animal: aucun. notes:
| Sujet: H e a t h e r - j'ai sous mon oreiller une dent contre toi. Mar 28 Avr - 21:43 | |
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hors jeu.
pseudo; reinhart. âge; 18. avatar utilisé; michelle trachtenberg.
comment avez-vous découvert le forum ? par une amie. comment le trouvez-vous ? excellent, enfin un peu de bonne humeur à poudlard !
| Le monde change. La musique change. Les drogues changent. Même les hommes et les femmes changent. Dans 1000 ans, il n'y aura ni mec, ni nana. Que des branleurs. (trainspotting) |
Des sentiments rouillés j'en ai toute une quincaille. La pensée tenaillée en un lent sabotage. Des oiseaux empaillés et des épouvantails. Et qui l'entend cogner mon cerveau dans sa cage ? Il faudrait enrayer tous ces cris de ferraille. Il faudrait verrouiller le grenier de mon âme. J'ai sous mon oreiller une dent contre toi. Vingt-quatre images secondes et je te vis en effet. On dit la vie féconde. Laissons parler les fées. Vingt-quatre images secondes. Si la vie m'appartient ; je vois filer le monde et le temps qui est mien. Je voudrais faire peau neuve, quitter la chrysalide, faire de ma vie la veuve des pensées insipides. Des sentiments usés j'en ai plein mon armoire. Des serments oubliés, le goût de naphtaline que j'ai dans le gosier quand j'ouvre les tiroirs essayant de trier la mémoire maligne. Il faudrait nettoyer tout ce tas de chiffons. Il faudrait dans l'évier déboucher le siphon. J'ai sous mon oreiller une dent contre toi. (la ruda) Laissons parler les faits.J’ai jamais été une personne ayant un caractère dépressif, malgré les aléas de la vie, je trouvais toujours une raison pour m’en satisfaire. C’est comme avec les gens, je ne vois que leurs bons côtés, et c’est sûrement pour cette raison qu’on profite constamment de ma naïveté. Néanmoins, autant vous dire que ça ne me dérangeais pas le moins du monde. J’étais heureuse, ça m’était suffisant. Peut-être étais-je trop tolérante, peut-être ai-je laissé passer trop de choses ? Je n’en sais rien mais je n’ai aucun regret quand à mon passé. Néanmoins, ne pensez surtout pas que je prend tout facilement, j’ai comme beaucoup une limite à ne pas dépasser, et c’est sûrement la raison qui explique ma présence ici. Ca ne doit pas vous étonnez, rare doivent être les personnes de passages qui viennent en ce lieu en y ayant réfléchis. Je ne crois pas en vous, mais ça ne me dérange pas. Ce qui est bien, c’est que vous ne m’interrompez pas, vous m’écoutez, et j’ai l’impression de parler dans le vide, comme si j’étais insignifiante. Ca n’aura aucune répercution sur mon avenir ou même sur mes fréquentations. C’est comme un jeu malsain qu’on s’apprête à mener à deux, caché de tous et qui restera mon précieux secret. Malsain, vous vous demandez pourquoi ? C’est simple, si je suis ici c’est que j’ai quelque chose à caché, quelque chose de peu glorieux qui m’empêche avant tout d’avancer. Oui, je suis jeune, j’ai toute la vie devant moi, en plus de ça, d’énormes facilités avec les études donc je pourrais aller où je veux, c’est vrai, toujours la chouchou des profs, et pourtant, on me respecte à côté et autant vous dire que j’en branle pas une même si parfois j’aime ça. Ouais, vous devez en voir rarement des gens qui aiment les études, non ? Mais si je vous expliquez la raison, vous ne me laisseriez pas finir, donc je vous la dirais en dernier. Ma présence ici est très simple. Je n’ai pas tué, non, j’ai fais pire. Comment pourrais-je faire pire, c’est ce que vous vous demandez non ? Pourtant, c’est très simple. Comme je vous le disais toute à l’heure, je suis très tolérante mais j’ai mes limites. Et comme beaucoup de personnes dans mon genre, lorsqu’on les dépasse, ça peut mener loin, ça peut être terrible, choquant, au point d’être pire qu’un meurtre. En fait, je crois que j’ai détruit ça vie, à un point où le pauvre malheureux a été obligé de se suicider. Oui je sais, vous appréciez pas ça le suicide vous, mais bon, j’y peux rien, il ira pas au paradis c’con, et puis, même sans ça, il aurait fini en enfer. Mais bon, au final, je l’aimais bien pourtant, mon connard de paternel. Mais là, c’était trop. Ma mère est décédée quand j’étais gamine, j’en ai quelques souvenirs mais ils ne sont pas glorieux, en fait il la tapait, elle se débrouillait toujours pour me cacher, mais je voyais parfois et entendais à longueur de journée. Mais je n’arrive toujours pas à lui en vouloir, il devait être énervé de savoir qu’elle allait partir et il ne trouvait aucun autre moyen que de le lui faire subir. Ouais, imaginez connaître le jour de sa propre mort ? Pas le moment exact, parce que là ça relèverait du surnaturel, mais au moins la période, ou savoir simplement que vous allez mourir. C’est une situation plutôt désagréable j’en conçois, surtout lorsqu’on a une gamine à charge. Puis voilà, elle est partie, ruée de larmes, ce qui est tout à fait normal. Puis bon, à ce stade de l’aventure, j’ai vraiment aimé mon père, on développait une certaine complicité qui me plaisait malgré les bouteilles qu’il s’enfilait à longueur de journée. C’était cool. Puis il m’a abandonné comme une pauvre merde pour sa blonde. Je passais mon temps seule à attendre les années, longues années, et les seuls moments où il était présent, c’était pour me battre comme pour ma mère. Mais vous savez, comme je le disais toujours, je positivais, je déprimais pas, ça me faisais rien. Jusqu’au Jour-J, la dernière chose qu’il m’ait dites est, je cite : « Tu n’aurais jamais du naître » Pourtant, à la base, j’étais désirée. Mais bon, apparemment, pas comme ça, j’aurais du perdre la course et laisser passer le précédent spermatozoïde, il aurait peut-être été plus compétent. Car par la suite, j’ai vraiment été odieuse, autant en public qu'en tête à tête. Je préfère taire ces faits, même vous ça vous choquerez. Mais au final, vous comprendrez quand je vous direz ma nature. Oui parce que, pour en revenir au fait des études, des passions et tout ça, si j’aime ça, c’est parce que ça me plait. Et vous savez ce que je suis ? ce que j’étudie ? La sorcellerie. Je suis une sorcière. Oui, je me casse, je sais, vous n’acceptez pas ça dans les églises.
Je précise que c'est terminé. (:(et autant vous dire que j'ai une préférence pour serdaigle, mais après c'est vous les boss)
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Drago L. Malfoy
Nombre de messages : 182 Age : 32 pseudo : Valou (c) © avatar : Emy (c) Date d'inscription : 24/12/2008
La pensine année d'étude: Quatrième année animal: notes:
| Sujet: Re: H e a t h e r - j'ai sous mon oreiller une dent contre toi. Ven 1 Mai - 11:02 | |
| La demoiselle s'avança sur l'estrade, coiffa le légendaire Choixpeau magique et attendit le verdicti, entendant dans sa tête un murmure qui n'était destiné qu'à elle, comme une confidence, et faisait le point sur qui elle était : Tu as plusieurs qualités et plusieurs défauts susceptibles de mener dans divers lieux, néanmoins j'ai le sentiment que tu seras mieux à :
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Bon jeu ! | |
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