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| | •• doctor jekyll and mister hyde _ pv |  |
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Noah I. Bloodworth
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pseudo : Hindy
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La pensine
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| | Sujet: •• doctor jekyll and mister hyde _ pv Dim 26 Avr - 3:01 | |
| « La lecture est une bonne façon de s'enrichir sans voler personne. » Pour certains la journée idéal se résumait à traîner au lit jusqu'à tard dans l'après-midi, ou bien être tout simplement avec sa famille ou ses amis, s'entraîner à son sport préféré, s'avancer au maximum dans ses devoirs pour avoir la semaine entière de libre, écouter sa chanson préférée pendant des heures près du lac et tant d'autre petits moments qui rendaient la journée exceptionnelle... Pour N., une journée parfaite se résumait à deux choses : un bon livre et du soleil. Accessoirement si ces deux choses s'accompagnaient d'un arbre immense qui offrait une ombre généreuse et une bonne musique de Debussy en arrière-plan alors le jeune homme ne cessait de clamer, intérieurement, qu'ici bas il avait trouvé l'Eden.
Il était dans les alentours de huit heures du matin lorsque le hardi Gryffondor avait ouvert son premier œil, et immédiatement son regard avait été attiré par la lumière éclatante qui s'engouffrait par la petite fenêtre du dortoir des rouges et argent. « Soleil » était la première chose qui avait percé dans l'esprit embué du jeune homme et une esquisse de sourire était presque apparu sur son visage. « Samedi » avait été la deuxième et ce fut cette pensée qui le motiva pour se lever. Personne dans le dortoir n'était encore réveillé et pour cause, peu d'élèves, même des Gryffondor, n'avait assez de courage pour se lever aussi tôt un samedi matin. Tant pis pour eux, ils ne savait pas ce qu'il manquait.
Le petit-déjeuné fut agréablement silencieux par rapport aux hurlements habituels de la semaine. Éternellement seul, N. ne s'attarda pas à ce pénible moment de la journée, trop excité par le programme de sa journée. Ce qui était particulièrement agréable avec Noah c'était qu'il n'était pas vraiment difficile à vivre. Il ne parlait pas, ne mangeait pratiquement rien, faisait comme si il vous écoutait mais n'en faisait rien et on ne voyait jamais si il était heureux ou triste. Une véritable carpe, avec une forme humaine.
Après avoir expédié l'étape petit-dèj', N. se rendit rapidement dans son dortoir puis fouilla un instant dans son immense malle où il entreposait toutes ses affaires. Au fond de cette dernière, une dizaine de livres moldus étaient rangés comme si ces bouquins étaient le trésor le plus précieux qu'il possédait. Après avoir longuement hésité entre « Roméo et Juliette » et « Guerre et Paix », ce fut ce dernier qui gagna la partie car il lui fallait un tel bouquin pour l'occuper toute l'après-midi. Et c'est ainsi que le rouge et or descendit les escaliers, une ébauche de sourire coincé sur le bout de ses lèvres.
Pendant plusieurs heures qui ne lui parut durer que quelques instants, Noah s'évada complètement dans l'univers de Tolstoï et de sa théorie fataliste de l'histoire. Pauvre âmes brisées évoluant, se réparant puis mourant au gré des pages tournées. Arrivé au milieu de l'énorme volume, le beau sorcier releva la tête pour se rendre compte que l'activité avait gagné le château. Il devait sûrement être onze heures passées et tous profitait du généreux soleil qui avait bien voulu se montrer en ce jour de septembre. Dans l'ombre du grand chêne du parc, N. observait chaque sorciers et sorcières qui évoluait dans le parc. Il essayait de trouver un point commun dans leurs allures ou dans leurs physiques qui pouvait se rapprocher un semblant des héros qui peuplait son livre. Tiens celui-là ressemblait à Hippolyte, elle ressemblait à s'y méprendre à Hélène. Mais ce jeu ne l'amusa qu'un temps et lentement il ferma les yeux laissa ses pensées partir, loin, très loin de ce monde ennuyant.
Ennuyant ? Pas tant que ça Noah, regarde bien la suite. Tu pourrais être surpris. | |
| | | | Cassandre L. Walden
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| | Sujet: Re: •• doctor jekyll and mister hyde _ pv Mar 28 Avr - 1:24 | |
|   En général, les gens intelligents ne sont pas courageux
et les gens courageux ne sont pas intelligents.C. de Gaulle.
Impossible. Irréel. Quel culot....Mais de qui se fichait-elle, bon sang ?!
L'agacement pouvait se lire clairement sur les fines courbes du visages de C., qui venait de sortir de la salle de bain de son dortoir. Fraîche et disposée à quitter la salle commune, la jeune fille devait cependant attendre l'une de ses camarades. Or, il se trouvait que ladite Serdaigle était encore sous les couvertures, encore profondément plongée dans son sommeil. Sans y réfléchir deux fois, C. s'avança rapidement vers le lit de l'endormie, et se mit à secouer frénétiquement le lit de droite à gauche. Si cela ne réveillait pas son amie, elle pourrait toujours essayer de lui retirer de force toutes ses couvertures.
« Tremblement de Terre ! »
« Non, tremblement de Cassandre ! »
« Argh, mais rends moi mes couvertures, Cass' ! Et si j'avais été nue en dessous, hein ? »
« Je serais devenue aveugle. »
« ...»
« Allez aiglon endormi, il est onze heures du matin. Hier, tu as dit que tu voulais qu'on passe la matinée à la bibliothèque pour ton devoir de Potions.»
« Sept heures. »
« Comment ça ? »
« Il est sept heures du matin ! Regarde mon réveil, regarde celui de Jane, regarde celui de Zoey. Regarde celui de tout le monde ! »
« mais s'il est si tôt...où sont les autres ? »
« J'en sais rien, je suis pas devin. »
C. fronça légèrement le nez face à la réponse de son amie, constatant que chaque réveil indiquait l'heure qu'elle lui avait fait remarquer. Sept heures deux, sept heures quatre, six heures cinquante-neuf. Ils étaient tous autour de l'agaçant sept, donnant l'envie à la jeune fille de crier, frustrée d'avoir gaspillé un temps qu'elle aurait pu savamment utiliser pour être dans son lit, à récupérer un sommeil tant désiré. Contrairement à la jeune surdouée, son amie serdaiglienne était déjà repartie dans les bras de Morphée sans peine, le léger ronflement témoignant de son envolée au pays des Songes. Un pays que C. ne pourrait plus connaître avant la nuit prochaine.
Son programme pour la matinée devrait donc attendre, elle ne pouvait pas aider sa chère amie pour le devoir si l'amie en question préférait ronfler plutôt que réfléchir. C. laissa donc sa camarade, et descendit vers la Grande Salle. Aucune surprise de voir que seulement une vingtaine d'élèves étaient présents. Elle reconnut parmi eux les trois autres filles de son dortoir, et s'installa auprès d'elles pour le reste du petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, C. quitta la table, et se dirigea à nouveau vers la salle commune bleue et bronze. La jeune fille avait espéré que sa camarade fût levée, ce qui malheureusement ne s'avéra pas être le cas. Toujours enfouie sous les couvertures, son amie ne semblait décidément pas encline à aller à la bibliothèque.
Alors qu'elle s'apprêtait à repartir seule, le chaton de C. se mit à se frotter désespérément sur les jambes de sa maîtresse. Un sourire en coin apparut sur le visage de C., qui prit Tolstoi dans ses bras. Une promenade leur ferait le plus grand bien, le soleil brillait déjà, le ciel était d'un bleu limpide. Des raisons qui emmenèrent la jeune Serdaigle et son compagnon à l'extérieur de Poudlard. Occupée à caresser le siamois et à lui dire des mots tendres auxquels il répondait par un ronronnement sourd, C. laissa ses pas la guider, prenant le chemin habituel vers son arbre préféré. Là où elle avait l'habitude de s'allonger seule, ou en compagnie de son meilleur ami. Elle leva un instant les yeux, observant les alentours, et constata avec déception, que son lieu favori était déjà occupé. . De là où elle se trouvait, C. avait l'opportunité de voir qu'il s'agissait d'un garçon, où plutôt d'un jeune homme aux couleurs rouges et or.
Il lisait.
Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent. Elle venait de reconnaître la couverture du livre....était-ce vraiment ce qu'elle pensait ? Guerre et paix, son livre préféré ? Armée d'un soudain courage qu'elle ne se connaissait pas, elle osa s'approcher davantage de l'inconnu. La petite Serdaiglienne osait faire le premier pas, c'était à marquer dans les annales de Poudlard.
« C'est rare de voir quelqu'un avoir le courage de lire Guerre et paix. Surtout que tu es là depuis pas mal de temps...non pas que je te surveille, c'est juste que tu es sous mon arbre préféré et qu'en plus de ça tu lis Guerre et paix alors ça a attisé ma curiosité. Hum...je m'appelle Cassandre. »
Ce qu'elle venait de déblatérer n'avait strictement aucun sens. A trop vouloir jouer la courageuse en abordant un élève que tu ne connais pas, voilà ce que tu gagnes C. : le droit d'avoir l'air une idiote infinie.
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| | | | Noah I. Bloodworth
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| | Sujet: Re: •• doctor jekyll and mister hyde _ pv Mer 29 Avr - 22:49 | |
|   « Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin. »
Blaise Pascal
De l'ombre, un livre, une brise des plus agréables et un temps des plus merveilleux. Il ne manquait plus qu'un petit air de Debussy ou de Bach en arrière fond et tout, réellement tout, serait parfait. Qui avait dit que les jeunes ne savaient pas se contenter de peu pour être heureux ? Peut-être que pour parfaire réellement ce tableau, N. aurait bien souhaité la présence de Lyle à ses côtés. Son bon vieux Lyle. Son meilleur ami, son seul ami pour tout dire. L'éternel gamin coincé dans un corps d'adolescent. Il avait un don particulier, celui de passer d'une conversation à une autre sans aucun soucis de logique ou bien faire tout simplement ce qui lui passait par la tête. Tout et rien. C'était ça Lyle. Tout compte fait, non. Le rouge et or était bien trop tranquille pour risquer, sur un coup de tête de son cher ami, une baignade dans le lac ou une folle course dans le parc. Non, rien ne pouvait être plus parfait.
DOC. - « C'est rare de voir quelqu'un avoir le courage de lire Guerre et Paix. »
Un sursaut. Intérieur. N. releva lentement la tête vers la voix qui venait de surgir de nulle part. Accaparé dans ses pensées il n'avait pas vu la jeune Serdaigle venir courageusement dans sa direction. Le jeune homme l'avait déjà croisée au détour d'un couloir, elle lui ressemblait un peu mais en plus sociable. Et en plus féminine.
DOC. - « Surtout que tu es là depuis pas mal de temps...non pas que je te surveille, c'est juste que tu es sous mon arbre préféré et qu'en plus de ça tu lis Guerre et paix alors ça a attisé ma curiosité. Hum...je m'appelle Cassandre. »
N. leva un sourcil. Avait-elle eu le temps simplement de respirer entre deux phrases ? Il en douta fortement. Après s'être extasié quelques secondes sur le débit de la jeune femme, N. tourna la tête sur la droite, puis sur la gauche, espérant, priant presque, pour que quelqu'un surgisse de derrière l'arbre et le sorte de cette galère. Il n'avait jamais été social et c'était bien pour cela qu'il restait tout le temps seul. Il n'aimait pas parler non plus. Quand il était avec Lyle, son ami faisait tout le temps le dialogue seul mais bizarrement ne s'en plaignait jamais. Reposant ses émeraudes sur la désormais dénommée Cassandre, N. pencha légèrement la tête sur le côté.
Dix, quinze, vingt secondes. Pas un mot ne sortait de la bouche du jeune homme et il était pleinement conscient du malaise qu'il pouvait procurer quand il prenait cette attitude. D'un mouvement rapide il ferma l'énorme livre qu'il tenait encore sur ses genoux et le posa délicatement à côté de lui. Tout en prenant son temps, il se releva, épousseta sa robe de sorcier et de nouveau planta son regard sur C.
SOLITAIRE. - « A croire que tous ceux qui portent le blason des lions ne sont pas des trolls dénudés de bon sens. »
Puis il avança d'un pas vers elle, la contourna et posa sa tête sur son épaule, histoire d'être presque joue contre joue avec elle, fixant la même direction qu'elle. Il était évident qu'il faisait tout ce dont il était capable pour la mettre mal à l'aise et la faire partir. Son regard rencontra un groupe de jeune femmes au loin gloussant pour il ne savait quelle raison.
SOLITAIRE. - « Dis-moi ma chère Cassandre, pourquoi tu ne vas pas avec les demoiselles là-bas ? Faire... ce que font les filles normales de votre âge. »
Quelle délicatesse, Noah. Un vrai gentleman. | |
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