Isabella, âgée de huit ans, était en train de se promener sur la plage de son petit village, Penzance. Celui-ci est situé à la pointe nord-ouest de l'Angleterre, et ne compte pas énormément d'habitants à son actif. Aujourd'hui, c'était dimanche, et le village avait l'air d'être plongé dans un repos, comme si l'intégralité de ceux qui y résidaient s'étaient endormis. Il n'y avait pas un mouvement, pas un bruit... Oui, sauf Isabella. Elle avait quittée ses chaussures, à quelques mètres de là, et marchait dans le sable humide, manquant de se casser la figure toutes les minutes. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu'elle ne faisait pas d'efforts. Bien au contraire, elle était concentrée sur ses pieds, à la façon dont elle les plaçait pour contrer cette maladresse qui la hantait. Malheureusement, elle avait beau faire, on ne renie pas sa nature. Soudain un garçon d'à peu près huit ans aussi, surgit de nul part et cria en direction d'Isabella. Surprise, elle leva les yeux pour voir qui l'interpellait de cette façon... boum. La voilà qui se retrouvait étalée par terre, du sable plein la bouche et les cheveux. Grimaçant, elle recrachait les milliers de petits grins de sable aussi bien qu'elle le pouvait, avant de relever son regard noisette vers celui qui était venu à sa rencontre.
isabella. « Tu m'as fait peur, andouille ! » nathan. « Pardon, Bella. Mais tu fais quoi toute seule sur la plage ? » isabella. « C'est pas grave ! Je n'sais pas... J'imagine l'avenir... »
La rouquine laissa alors de nouveau son regard se perde dans le paysage. Penzance était une région magnifique pour ce qui était de la nature. Avec ses petites maisons qui sont toutes différentes les unes des autres et qui montent suivant l'altitude de la pente sur laquelle le village se trouve. Avec son petit port marin, et ses quelques activités touristiques... Le problème était là pour la fillette. Ici, il n'y avait rien à faire, alors qu'elle était convaincue qu'ailleurs, il devait tellement y avoir à découvrir, expérimenter, vivre ! Parfois encore, quelques grins de sables revennaient dans sa bouche, qu'elle crachait alors sans ménagement. Elle avait toujours le chic de se ridiculiser, de se blesser et de devoir supporter des désaggréments à cause de sa maladresse, maladie dont elle fût victime dès la naissance pour le grand désespoir de ses parents qui ne savaient plus où donner de la tête pour protéger leur fille unique. Son ami Nathan, l'avait apparement immité, regardant d'un air solennel le petit point invisible que Bella s'évertuait à fixer, une pointe d'envie et de curiosité dans son regard. Cependant, elle se reprit pour porter son attention sur son unique ami dans Penzance tout entier. Ce n'est pas que tout le monde détestait Isabella, au contraire, elle était plutôt aimée de tout le village, mais elle n'avait su se rapprocher que de Nathan. Et encore, elle préférait mille fois être toute seule. C'était un garçon, et forcément il était bête et ne comprennait jamais rien.
isabella. « Tu sais Nate, un jour, je partirai à l'aventure. Je sais pas encore comment mais... Je quitterai Penzance ! » nathan. « Pour aller où ? Pour faire quoi ? Il y a tout ici. » isabella. « Il n'y a rien tu veux dire. Moi j'veux découvrir le monde, et vivre de grandes choses. »
Et Bella, fût tellement dans ce qu'elle était en train de dire, qu'elle ne remarqua même pas qu'elle allait mettre son pied sur un oursin. Heureusement pour elle, Nathan plus prévenant et sachant les lacunes qu'avait son amie à se maintenant en sécurité toute seule, l'avait repéré pour elle. Mais celui-ci ne trouva pas d'autre solution que de la pousser violement sur le côté. Surprise et perdant une seconde fois l'équilibre, elle attrapa son ami par le col, l'entrainant dans sa chute. bam. pic. La rouquine venait de se cogner le coude contre un rocher caché sous le sable. Elle n'avait qu'une éraflure, rien de bien méchant, elle avait de toute évidence connue pire. Mais son ami lui, était devenu tout rouge, les larmes bordant ses yeux bleus. Affolée, elle regarda son ami de haut en bas, et retint un cri lorsqu'elle comprit ce qu'elle venait de provoquer. L'oursin s'était enfoncé à plus ou moins grande échelle dans la cuisse de son ami. Faisant une grimace, elle tenta de stabiliser son équilibre pour aller chercher quelqu'un, mais Nathan l'en dissuada.
nathan. « C'est rien Bella, je peux enlever les aiguilles tout seul ! » isabella. « Mais n'importe quoi, laisse-moi appeller quelqu'un. Tu... Enfin c'est à dire que... Tu veux que je t'aide ? » nathan. « T'es gentille, mais non ! Tu es une vraie catastrophe Bella. Et tu rêves de partir à l'aventure toute seule... Et qui s'occupera de te maintenir en vie ? » isabella. « Pff... T'es pas drôle ! Si tu m'avais pas pousser comme ça aussi. Mais ça c'est les garçons, aucune délicatesse et pas de cervelles et puis après ça accuse les filles ! »
Alors que la rouquine était véxée, le brun lui pouffait, tout en enlevant la dernière aiguille plantée dans sa cuisse. Il savait, combien, cela énervait Isabella d'être une plaie pour les autres, et tous les efforts qu'elle faisait pour tenter de combattre sa maladresse. Mais c'était sa nature, et elle ne pourrait pas y faire grand chose malheureusement pour elle. Se rapprochant de son amie, Nathan lui mit les cheveux en bataille. Isabella releva alors doucement son regard noisette colérique vers Nathan et son visage joyeux. Puis, elle soupira et continua sa bouderie enfantine et non justifiée.
nathan. « Allez, Bella fait pas la tête. Tu sais que t'es maladroite... Mais bon, ça veut pas dire que ça s'en ira pas un jour ! Et puis après tout, je pourrai t'accompagner dans ton aventure de l'inconnu. Enfin si tu veux bien... Dis, tu veux ? » isabella. « Je veux. Mais attention il y a une condition. Tu ne dois pas oublier que même si elle est maladroite, c'est la fille qui commande. Le garçon lui il éxécute, parce qu'il est bête. La fille, elle est réfléchie et donne les ordres. Compris ? »
Nathan, pris de court, ne pu qu'accepter la condition d'Isabella. Puis rêvant tous les deux de ce qu'ils pourraient découvrir le jour ou ils quitteraient le village. Ils marchère le long de la plage, afin de récupérer les chaussures de Bella. zut. La rouquine les avaient laissées trop près de l'eau, et sûrement qu'il y avait eu une vague qui les avaient emportées, car, lorsqu'ils arrivèrent, il n'y avait plus aucunes traces des chaussures d'Austen. C'est sa mère qui allait encore la disputer ! Résignée, mais avec le sourire, Bella rentra pied nus chez elle, tout en haut du petit village, s'apprêtant à trouver une excuse qui serait proche du valable pour calmer la colère de sa mère. En même temps, sa colère était plutôt justifiée, en un mois, c'était la troisième paires qui se faisaient emportée par les vagues. Sacré Isabella.
La pensine année d'étude: Quatrième année animal: notes:
Sujet: Re: « L'enfer, c'est les autres... » Dim 26 Avr - 14:30
Une énième demoiselle monta sur l'estrade, trébuchant légèrement sur la dernière marche. On lui installa le Choixpeau sur la tête et on la répartit: Tu as beaucoup de patience pour travailler ainsi sur toi-même ... Tu as de très nombreuses qualités mais tu sembles être destinée pour :
Poufsouffle
Amuse-toi bien et n'oublie pas de remplir ta pensine, dans ton profil.
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Et je vois que tu as pris Emily finalement <3 Adorable tout plein ^^
Bon jeu !
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Sujet: Re: « L'enfer, c'est les autres... »
« L'enfer, c'est les autres... »
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