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 » I n t o . a . s m i l e

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Maxine Stevens
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La pensine
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MessageSujet: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyMar 23 Déc - 23:09




        « Destini Sarah McQueen; l'excentrique »



    » I n t o . a . s m i l e Aerocrash-0072
      PARCE QUE SANS MOI
      LE MONDE SERAIT GRIS...
      PARCE QUE SANS MOI
      LE MONDE SERAIT FROID.

      « Car sourire est la meilleure façon
        De montrer les dents au destin. »



Dernière édition par Destini S. McQueen le Jeu 25 Déc - 22:21, édité 1 fois
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Maxine Stevens
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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyMer 24 Déc - 2:02



      « Prélude »


    * NOM :

      « McQueen... Vous avez beau chercher; mettre chacun de vos neurones à contribution; rien n'y fait : ce nom reste inconnu au bataillon... Pas de scandale sulfureux; pas de fortune inexplicable; pas même de cadavre dans les placards... C'est d'un ennui ! Mais vous avez bien raison; car vous aurez beau écumer les différents numéro de la Gazette du sorcier, vous serez incapable de découvrir la moindre information croustillante sur les McQueen; et pour cause; Destini n'est que la deuxième de sa famille à mettre les pieds à Poudlard. Sa mère s'étant plutôt fait discrète avant elle; la belle demoiselle n'est affublée d'aucune réputation malheureuse et a pu ainsi changer la donne et rattacher son patronyme à la notion d'effervescence. A bon entendeur ! »

    * PRéNOM :

      « Oh non ! Par pitié... Ne me dites pas que vous aussi vous attachez une grande importance aux prénoms... Dans le cas de cette curieuse donzelle; c'est Destini. Ne vous aventurez pas à chercher le pourquoi du comment; il n'y a en pas. En réalité; sa mère était juste tombée amoureuse de ce prénom lorsque l'une de ses actrices préférées a été contraintes de le porter lors d'un film réputé comme être le plus gros bide de l'année... Mais ne vous avisez pas de le lui rappeler; c'est à vos risques et périls on vous aura prévenu ! Pour la petite anecdote; son deuxième prénom est Sarah; enfin, lorsqu'elle s'en souvient encore. Donné à la va vite et en dernier ressort; elle n'y attache qu'une importance et n'apprécie guère qu'on l'utilise. »

    * SURNOM :

      « A question idiote, réponse idiote. Des surnoms; Destini en collectionne; bien malgré elle ceci dit. Son caractère si particulier est un véritable magnétisme à sobriquets en tout genre. Mais les plus fréquents restent tout de même les différents diminutifs qui s'étendent dans un panel allant de Dess' à Queen en passant par Tess'. Cependant; il n'est pas rare que certain la nomment simplement par son nom mais comme elle le dit si bien elle même; si elle a un prénom ce n'est pas que pour faire joli ! Ainsi ses amis les plus proches se gardent bien de l'attifer de quelconques surnoms; préférant la voir sobrement nommée Destini... »

    * ASCENDANCE :

      « J'espère que vous ne vous attendiez pas à lire l'extraordinaire parcours d'une illustre famille de sorcières et sorciers car vous risquez d'être fort déçu. Destini est une sang mêlée; son père était un moldu; sa mère, une sorcière. Cette dernière était elle même qualifiée de sang de bourbe lorsqu'elle arpentait les couloirs de l'école. Cependant, aujourd'hui, personne ne s'aviserait de remuer le passé et cette distinction n'a jamais handicapée la jolie rouge et or, bien indifférente face à cette soit disant discrimination dont elle n'a jamais été victime. Nul ne pourrait s'abaisser à riposter face à l'insolente joie de vivre de Destini par des subterfuges aussi futiles. »

    * NATIONALTé :

      « Destini est l'emblématique meltin pot anglo-irlandais de Poudlard. Son père; Tibalt McQueen est l'un des descendants du créateur de mode britannique qui fut victime de son propre succès au début du vingt-et-unième siècle tandis que sa mère; Roze O'Connor; descend d'une lignée d'activistes nationalistes qui ont apporté leur soutient à la révolution irlandaise. Autant dire que ce mélange explosif est réellement détonnant et peut parfois choquer les plus conventionnels... »


Dernière édition par Destini S. McQueen le Ven 26 Déc - 22:03, édité 1 fois
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Maxine Stevens
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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyMer 24 Déc - 12:43



      « Chapitre Premier »


    * MAISON PRESSENTIE :

      « Une énergie inépuisable; une témérité enviée de tous; une attirance irrépressible pour le danger... Il semblerait que notre belle demoiselle ait toutes les qualités requises pour revêtir l'écharpe or et vermeil des Gryffondor. Dans quelle autre maison aurait elle bien pu aller ? Serdaigle, peut être, pour sa sagesse réputée et son calme olympien... Aller soyons sérieux ! Poufsouffle alors, pour son application et son sens du travail... Que vous êtes drôle ! Il ne reste donc plus que Serpentard... Mais dans ce cas de figure; même pas besoin d'ironiser, ce serait déjà se moquer... »

    * ANNéE D'éTUDE :

      « Année de quoi ? Ah ! Vous voulez sans doute savoir depuis combien d'années Destini vagabonde dans les couloirs de l'école à la recherche de son prochain terrain de jeu... En réalité; la rouge et or déambule ainsi depuis maintenant six printemps; semant les facéties et les malices sur son passage... Son rire en est presque devenu légendaire. Il faut bien avouer qu'il est rare de la voir pleurer... D'ailleurs; nul ne peut s'en vanter. Du moins, pour l'instant... »

    * BAGUETTE MAGIQUE :

      « Faite en bois de prunellier, la baguette de Destini ne s'est pas mépris lorsqu'elle a choisi sa sorcière. Reflet de la puissance du destin et des influences extérieures; cette matière est le symbole de la force dans l'adversité et de la témérité. Véritable miroir dans lequel elle s'identifie; la rouge et or voue à cette baguette une réelle admiration. Cette dernière est fine mais solide et étonnement souple pour ses 28.8 centimètres. Au cœur du bois se trouve une plume de vivet doré; fruit d'une expérience farfelue de l'esprit dérangé d'Ollivander dans ses vieux jours; qui s'avère étonnement efficace et difficile à manier. Ce faisant; seule Destini a la capacité de l'utiliser; c'est sans doute pour cela que cette baguette a mis si longtemps à trouver un propriétaire. Le corps en lui même est lisse, alors qu'à la base la texture devient plus rugueuse pour s'adapter à la paume d'une main. D'une couleur claire, presque ambrée, elle trompe ceux qui l'observe pour laisser croire à de l'acajou. Il y a peu, Dess' s'est appliquée à y faire graver un curieux emblème; un vivet doré. »

    * FAMILIER :

      « Vous vous demandez sans aucun doute qu'est ce qui virevolte si rapidement autour de la jeune gryffondor ? Vos yeux n'arrivent pas à s'habituer à la vitesse à laquelle se moue cette petite boule brillante ? C'est tout à fait normal; car il s'agit d'un vivet doré; ancêtre aujourd'hui protégé du vif d'or. C'est un petit animal extrêmement véloce aux yeux rubis. D'ordinaire; ces petits animaux ne s'embarrassent pas de la présence des hommes mais celui ci semble avoir fait de Destini sa compagne et reflète à lui seul le caractère infatigable de la jeune femme. Son plumage est doux et scintille inexorablement sous les rayons du soleil. Il ne se laisse approcher que par la rouge et or et même elle doit faire preuve de patience pour le toucher. Vous vous demandez sans doute comment Destini est entrée en possession d'un tel animal... En réalité; il ne s'agit que du fruit du hasard : Smile, comme elle l'appelle aujourd'hui, appartenait à un riche sorcier très proche de sa mère, Roze; avant que cette dernière ne rencontre son père. Il le lui avait offert pour son anniversaire. Au fil du temps; l'animal a trouvé en sa fille un magnétisme surprenant et ne s'en s'est plus séparée depuis. »


Dernière édition par Destini S. McQueen le Mar 30 Déc - 12:16, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyMer 24 Déc - 12:58



      « Chapitre Deuxième »


    * éPOUVENTARD :

      « Parce que derrière tous les sourires se cache un secret; l'horreur est un ennemi qui peut apparaitre derrière chaque couloir... Sous ce masque plein d'assurance et d'excitation; qui pourrait décemment imaginer l'épouventard de la jeune Destini ? Personne... Car même les élèves qui l'ont un tant soit peu côtoyée sont incapables de dessiner la moindre ébauche de ce qui effraie l'or et vermeil. Intrépide; il est difficile à croire qu'elle puisse avoir peur de quelque chose... Mais nous avons tous nos petits secrets, non ? »

    * MIROIR DU RISèD :

      « La reine du sourire aurait elle une envie particulière, sempiternelle; dont elle n'aurait fait part à personne ? Et bien oui, en effet; mais après tout, nous faisons tous des cachoteries ! Je suis sûre que vous mourrez d'envier d'en apprendre plus mais je suis désolée de vous décevoir; ce paragraphe de la vie de la jeune Destini restera une page blanche et sans saveur dans votre journal intime. Mais ne vous détrompez pas; si l'amertume est le masque de la timidité; la témérité et l'excentricité sont bien celui de quelque chose... »

    * PATRONUS :

      « Nébuleuse argentée protectrice et salvatrice, elle prend, lorsqu'elle s'échappe du prunellier de la baguette de Destini, la forme d'un loup. Un museau fin et ténu, deux grands yeux en amande opalins et un corps svelte et élégant caractérisent l'animal magique. La rouge et or n'a pu mettre en pratique ce sort qu'une seule et unique fois; lorsque l'un de ses professeurs a jugé utile de le leur faire essayer. Il fut surprenant de voir que la jeune femme a réussi à dessiner l'ébauche de son patronus; de taille réduite certes, mais bien réel; malgré le fait qu'elle n'était que dans sa quatrième année. »

    * PHOBIES :

      « Le contrôle... C'est sans aucun doute ce que Destini a le plus peur de perdre. Pour elle, la vie n'est délicieuse que si l'on en dessine les grandes lignes. Ainsi; se voir privée de ses choix; de sa liberté; est pour elle une source de panique incommensurable. Se sentir liée, que ce soit au propre comme au figuré, lui est insupportable. Il n'est pas impossible que l'on tienne là la raison pour laquelle elle ne s'est jamais vraiment attachée à quelqu'un; de peur de voir ses alternatives s'éteindre dans les bras d'un quelconque amant. Terrifiée à l'idée même d'aimer; elle préfère jouer à la jeune femmes inaccessible, parfois même hautaine pour dissuader ses prétendants de l'enfermer dans un cercle vicieux qui ferait d'elle une simple poupée entre les mains d'un homme... »


Dernière édition par Destini S. McQueen le Mar 13 Jan - 13:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyMer 24 Déc - 20:43



      « Chapitre Troisième »


    * UN MATIN COMME LES AUTRES :

      «
      Le blanc était à l'honneur dans cette pièce finement décorée où se mêlaient l'or et l'argent dans un ballet magnifique et scintillant. Une perpétuelle odeur de vanille capturait l'attention; laissant aux sens le loisir de détailler cette chambre ravissante aux milles et uns délices. Un grand lit à baldaquin siégeait au beau milieu de la pièce dont les voilages en caressaient subtilement les courbes; créant des jeux de lumière fantastiques grâce aux frêles rayons matinaux. L'astre baignait la pièce d'un éclat mordoré froissé par la traine d'un nuage mince et fuyant. Dehors; le mot d'ordre était le blanc : le paysage avait revêtu le grand manteau de l'hiver en ce jour si particulier; laissant place à une étendue immaculée qui se fondait dans l'horizon. Des effluves de marrons s'insinuaient par la serrure; allant jusqu'à titiller les narines de la belle endormie qui sommeillait dans ses draps de soie. Lentement, la gracile silhouette se mit à bouger. La gamine se dégagea du sourire éblouissant du soleil; lui tournant brusquement le dos pour reprendre le cours chaotique de ses songes. Un long et profond soupir déchira le silence de la pièce alors que la fillette se frayait un chemin entre ses couettes; s'enfonçant davantage encore dans cet amoncellement de tissu.

      C'est alors que le fil de ses pensées mena la gamine à ouvrir grand les yeux. Ils étaient magnifiques; ainsi cerclés d'émeraude et d'or autour d'un océan turquoise. Un sourire naquit aux bords de ses lèvres avant qu'elle ne se lève d'un bond dans son lit; défaisant la couche parfaite d'un geste vif et négligent. Elle s'assit alors au bord; ses minuscules pieds roses ne touchant pas encore le sol; avant d'en sauter en direction de la porte. Elle était si petite et paraissait si fragile ainsi vêtue de cette nuisette pastelle et frivole qui virevoltait dans son dos. Chacun de ses pas précipités reflétait l'excitation dont elle avait été saisie lorsqu'elle avait réalisé quel jour il se faisait. Elle s'engouffra dans le grand escalier en colimaçon marmoréen; menaçant à chaque instant de perdre l'équilibre. Finalement, elle arriva sans encombre dans l'immense salon de la demeure; les yeux écarquillés face à l'imposant sapin qui y trônait avec à son pied une multitude de paquets plein de couleurs. Il y en avait des bleus; des roses; des rouges mais aussi des gros, des plus petits... La gamine resta bouche bée devant ce somptueux spectacle; abasourdie par la quantité de présents qui n'appartenaient qu'à elle. Elle sautilla sur place; son sourire s'élargissant davantage; enfin si cela était encore possible. Son visage rayonnait littéralement alors que dans sa tête; les couleurs des cadeaux se bousculaient inexorablement. Cependant, chose surprenante; elle tourna les talons et traversa la pièce en courant. Ses pieds, nus, glissèrent plusieurs fois sur le carrelage diaphane du salon mais rien ne semblait en état de l'arrêter. Sa voix douce et enfantine résonna alors dans toute la maison. »

        - DESTINI : « Maman ! Maman ! C'est Noël ! Vite ! Viens ouvrir les cadeaux ! »

      « Mais son appel obtint pour seul réponse son écho qui s'évanouit progressivement dans la maison. Les traits de la fillette perdirent alors de leur saveur, fondant en un masque d'appréhension et d'incompréhension. Elle stoppa sa course folle et observa le lit vide de sa mère dont les draps n'étaient pas défaits. »

        - DESTINI : « Maman ? Où tu es !? »

      « Elle interrogea encore la maison vide de cette même voix qui se voulait pleine d'espoir. En vain; personne ne lui répondit. Elle courut de nouveau; examinant chaque pièce avec attention, priant sans doute pour voir sa mère occupée à toute autre chose et qui ne l'aurait pas entendue. Elle s'aventura dans les trois salles de bain; opiniâtrement vide avant de se rendre dans les différentes chambres qui peuplaient le manoir. Elle descendit même dans la cave; sa mère y était sans doute à la recherche d'une bonne bouteille de vin pour fêter le retour de son père. Elle alla jusqu'à fouiller les combles; espérant toujours y trouver Roze; mais c'était peine perdue... Pourquoi donc aujourd'hui aurait il fait exception à la règle ? C'était un matin comme les autres... »

        - DESTINI : « Comme les autres... »

      « La petite traina les pieds dans l'escalier; gravissant chaque marche comme s'il s'agissait de l'un des douze travaux d'Hercule. Une larme perla sur sa joue; y dessinant des sillons humides avant de s'écraser sur le sol. Cette redondance avait un goût amère; et la gamine s'en voulait d'avoir pu ainsi espérer que le jour de Noël serait différent. Elle jura contre l'absente, celle qui n'avait pas partagé un petit déjeuner avec sa fille depuis plusieurs années maintenant; si toutefois il fut vrai qu'elle l'ait déjà fait un jour. Elle rejoignit sa chambre et retrouva la chaleur de ses draps; seule étreinte à laquelle elle goûterait ce matin là. Elle avait appris à ne plus fondre en sanglots avec le temps; ils ne rendaient la chose que plus douloureuse... C'est alors qu'une voix familière - trop peut être - la héla depuis le rez de chaussé. Mais la fillette ne bougea pas d'un pouce; trop renfrognée pour dénier répondre. Le martèlement de talons résonna dans le couloir avant que sa nurse n'entre dans sa chambre. »

        - MIRANDA : « Mademoiselle McQueen ? C'est Noël ! Il est temps de se lever ! Votre mère m'a demandé d'aller vous chercher un cadeau supplémentaire; elle ne pourra pas être là ce matin; le bureau l'a appelée et elle a du s'y rendre. »

      « La vieille dame s'avança dans la chambre de la jeune fille avant de s'asseoir au bord du lit. Destini lui tournait le dos, la tête enfouit dans un oreiller qui paraissait trop grand pour elle tant elle semblait s'y perdre. La nurse posa sa main sur l'épaule de la gamine qui ne put s'empêcher de fondre dans ses bras. La visage de Miranda fut submergé par l'émotion et elle caressa les boucles noisettes de sa petite protégée. Elle tenta de la consoler; de lui expliquer une énième fois que sa mère était désolée, qu'elle aurait tant voulu être présente mais les répliques acerbes et si vraies de la petite arrachèrent une larme à sa préceptrice. »

        - DESTINI : « Et Papa ? »

      « Miranda détourna le regard; incapable de soutenir celui de Destini. Elle lui donna une enveloppe dans laquelle sa mère avait glissé une note. Le papier était imprégné de son parfum. Les prunelles de sa fille vagabondèrent sur les quelques lignes qu'elle y avait inscrites, quelques heures plus tôt. Son père ne viendrait pas; il ne passerait pas Noël avec elle; mais à l'aéroport de New York où la neige avait empêché le décollage de son avion. Elle serait seule; encore une fois... Mais Miranda posa un doigt sur son menton de manière à ce qu'elle la regarde et lui glissa à l'oreille d'une voix douce : »

        - MIRANDA : « J'ai préparé un magnifique Pannetone; comme vous les aimez. Et puis... Il y a un petit cadeau qui n'attend que vous sous le sapin... »

      « Un large sourire égaya le visage de Destini. Non, elle ne serait pas seule... Elle saisit la main que lui tendait la vieille dame et sortit de son lit avant de rejoindre le grand salon; pour un réveillon des plus intimes avec celle qui avait su se substituer à ses parents. »


Dernière édition par Destini S. McQueen le Lun 29 Déc - 12:15, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyJeu 25 Déc - 17:36


    * SANS CONTREFACON JE SUIS UN GARCON :

        - ROZE : « Par pitié ! Destini ! Arrête de bouger ! »

      « L'intéressée grinça des dents; serrant ses poings gantés avec acharnement dans l'espoir de garder son calme. Ses jambes étaient engourdies et en devenaient presque douloureuses. La patience était la plus grande des qualités dans le monde inaccessible de l'aristocratie britannique; Destini l'avait appris à ses dépends. Le temps était ponctué par ses soupires et son exaspération; la séance de torture ayant débutée trois heures auparavant, l'agacement avait atteint son apogée. De désagréables fourmillements s'étaient emparés de ses bras suspendus dans les airs depuis plusieurs minutes. La jeune femme finit par céder et les laissa retomber brutalement; s'attirant aussitôt les râles de sa mère. »

        - ROZE : « Destini ! Ca suffit ! A croire que tu veux réellement faire de cette soirée une catastrophe ! »

        - DESTINI : « Maman je n'en peux plus ! Ca fait trois heure que je me plie à tes quatre volontés ! Laisse moi donc respirer cinq minutes tu veux ! »

        - ROZE : « Je ne te permets pas de me parler ainsi ! Tu portes la création de ton père ! Sois en un minimum digne ! ! »

      « Destini se renfrogna davantage; tournant le dos au reflet aigri qui l'observait dans l'imposant miroir à pied. Il semblait surréaliste à cet instant précis que la jeune femme puisse réussir à garder son calme; et pourtant, elle mit son orgueil de côté et tenta fébrilement de reprendre ses esprits. Le corset dont elle avait été affublée lui lacérait la peau tant il était serré; s'opposant obstinément à ce que la jeune femme puisse inspirer pleinement. Elle n'était plus animée que par un seul et unique désir : celui de se défaire de l'emprise de sa mère et respirer à plein poumons. Elle se sentait engoncée; prisonnière de ce scaphandre émeraude; dernière hérésie de son père qui n'avait pas trouvé plus judicieux que de faire de Destini l'étendard de sa collection d'automne; elle qui avait littéralement horreur de la mode... Mais comme lui avait si bien fait remarqué Miranda; les lubies des grands hommes sont impénétrables... Cette pensée lui arracha l'ébauche d'un sourire avant qu'une goutte d'eau ne vienne faire déborder le vase... »

        - DESTINI : « Aïe ! Mais qu'est ce qui te prend ? Qu'est ce que tu m'as fait !? »

      « Un filet vermeil se mit à couler le long de la jambe de la jeune femme, entachant le précieux tissu. Le visage de sa mère traduit brutalement la panique dans laquelle elle se trouvait. Telle une marionnette à laquelle on aurait coupé les fils; elle esquissa des gestes imparfaits et maladroits; brassant l'air de façon inutile alors que la cuisse de Destini prenait progressivement la couleur de sa propre robe rubis. Cette dernière s'empara d'une chute de tissu et fit un garrot avec une habilité et un calme surprenant; l'attente sempiternelle qui avait précédé l'incident l'avait sans doute anesthésiée de toutes les émotions trop violentes pour un temps partiel et elle put s'appliquer à arrêter le saignement. Sa mère autant affolée par le carmin du liquide chaud qui lui couvrait les mains que par le désastre que constituait la création ruinée de son mari tenta péniblement de balbutier des excuses. »

        - ROZE : « Dess'... Je... Je suis désolée... J'ai... J'aurais du t'écouter... »

        - DESTINI : « Garde donc tes excuses pour Papa ! Tu me fais chier avec tout ça ! Je n'en peux plus de jouer les poupées de porcelaine pour des parents qui ne se servent de moi que pour garantir leur image de famille modèle ! J'me casse ! »

        - ROZE : « Destini ! Reviens ici tout de suite ou je... »

        - DESTINI : « Ou tu quoi ? Tu m'enfermes dans ma chambre ? Tu me déshérites ? Grand bien vous fasse ! Je n'ai pas besoin de vous et quand bien même c'était le cas tu n'étais pas là pour t'en rendre compte ! »

      « La jeune sorcière s'empara d'une paire de ciseaux et passa la pointe dans son cou; au niveau du col; avant de faire glisser la lame supérieure sur le tissu qui s'ouvrit en deux, dévoilant son corps étreint par des dessous bien trop sophistiqués. Elle siffla bruyamment, attirant à elle un minuscule oisillon doré qui fondit aussitôt dans sa crinière indomptable; et attrapa sa baguette. Destini jeta avec insolence le plus noir de ses regards à sa mère avant de tourner les talons et d'ouvrir la grande porte qui la séparait de la salle de réception comble où toutes les prunelles vrillèrent aussi bien sur sa tenue indécente que sur l'étrange bâton qu'elle tenait dans sa main ou encore sur sa cuisse maculée de carmin. Mais l'attention soudaine qu'elle s'attira ne semblait pas l'atteindre; et sa démarche vive et féline ne fut nullement ralentie par la foule qui s'écartait sur son passage. Un seul individu osa lui faire barrage. Il saisit brutalement son bras et la tira en arrière. Mais ce à qui il ne s'attendait pas; c'était qu'elle s'en dégage si facilement; faisant preuve d'une force inconnue et soudaine qui lui permit de reprendre le chemin vers les jardins. »

        - TIBALT : « Destini ! Je t'interdis de partir ! »

      « L'intéressée se stoppa net; faisant volte face à son père qui parut abasourdi. Elle pointa sa baguette vers son visage, plus menaçante qu'elle n'aurait pu le paraitre en partie grâce aux rayons diaphanes de la Lune qui baignait son visage d'un éclat argenté et chimérique. »

        - TIBALT : « Et qu'est ce que tu comptes faire au juste ? Tu ne peux pas utiliser la magie ici alors tu vas remonter dans ta chambre; et tout de suite ! »

        - DESTINI : « On parie ? »

      « Destini enfonça son arme dans le cou de son père avec insistance; provocatrice et sûre d'elle; jusqu'à voir s'insinuer dans ses traits la même peur qu'elle avait aperçue dans les yeux de sa mère quelques instants plutôt. Son visage s'éclaira d'un sourire sans équivoque avant qu'elle ne finisse par disparaitre à l'orée de la forêt du domaine. Quelques sorts d'infortune lui offrirent de quoi se séparer de son accoutrement clownesque alors qu'elle se mit à courir; observant défiler autour d'elle un magnifique diaporama végétal. Elle connaissait les lieux comme personne pour y avoir passé de longues années d'errance avec pour seules compagnies celles de Miranda et Smile. Il ne lui fallut que quelques minutes pour rejoindre la route.

      Elle patienta alors; libérant le vivet doré par la même occasion. Elle s'appliqua à tendre l'oreille; il ne devrait plus tarder; pensa-t-elle aussitôt; certaine de son jugement. Finalement; la nuit apporta son lot de consolation; et au loin, elle put reconnaitre le tintement salvateur du légendaire Magicobus. Un dérapage bruyant annonça son arrivée; confirmée par l'odeur nauséabonde du caoutchouc brûlé. La porte s'ouvrit; laissant place à un gringalet à lunettes qui tenta péniblement de lire la carte de visite du drôle d'engin. Il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne reporte son attention sur la jeune femme; les yeux écarquillés et baladeurs. »

        - JAKE : « Oueske vous z'allez mam'zelle ? »

        - DESTINI : « Ailleurs... Le plus loin possible... »


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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyVen 26 Déc - 0:45


    * FEUX D'ARTIFICES :

      «
      L'école était déserte. Pas une âme qui vive ne vint perturber le silence morbide qui s'était emparé du château. Seuls les quelques tableaux qui parcouraient les murs apportaient un tant soit peu de vie aux murs froids et austères. Une brise perpétuelle soufflait dans les couloirs; semblable au ronronnement de l'immuable bâtisse qui avait survécu aux innombrables siècles. Les élèves étaient rentrés chez eux; emportant avec eux la chaleur humaine et la vie qui y frétillait d'ordinaire. Ainsi; Poudlard paraissait bien moins accueillant; notamment aux yeux de Destini et de ses parents... La rouge et or n'avait encore jamais arpenté le bureau du directeur de l'école; en réalité, peu étaient amenés à le faire. Mais son cas semblait différent; ou du moins on aimait à le penser... »

        - DIRECTEUR : « Je suis sincèrement désolé de vous obliger ainsi à vous déplacer; surtout vous M. McQueen; mais il devenait urgent de régler les difficultés dont fait preuve votre fille. »

      « L'intéressé esquissa un maigre sourire. Il était mal à l'aise; et l'air lui même transpirait sa gène. Roze quant à elle; posa une main réconfortante sur le genoux de son mari; espérant sans doute que cela fasse fuir l'appréhension dont il avait été saisi. Elle ne put réfréner un énième regard meurtrier envers sa fille; source de tous leurs soucis d'après ses paroles de la veille; lorsqu'un grand duc au plumage sombre lui avait remis une missive rédigée de la main même du Directeur. Le vieil se leva soudain; arpentant le bureau sous les regards curieux de ses prédécesseurs. Il tournicota sa grande barbe grise; cherchant les mots les plus judicieux pour exposer un problème qui paraissait impossible à résoudre lorsqu'il était abordé par les parents de Destini... Il tossote alors de reprendre de cette même voix rauque et grave. »

        - DIRECTEUR : « Nous sommes dans une situation bien délicate où, je pense, il est nécessaire d'intervenir. Nous aurions d'ors et déjà du l'avoir fait; dés les premiers signes... En quelques années; votre fille est passée de l'étendard de la différence à celui de la marginalité; pour finir sous celui de la dépravation. Les deux premiers étaient pour moi tout à fait honorables, je les aurais sans doute hisser au rang de qualité s'il n'en avait été autrement. J'aimerai donc que vous tachiez; tous les trois, de trouver que qui a pu catalyser cette mutation dans le comportement de Destini... »

      « Un silence forcé s'installa aussitôt; plongeant la pièce dans un mutisme presque effrayant; seuls les ronflements d'un phénix venaient de temps à autres ponctuer l'avançait de la trotteuse dans la grande horloge. Les McQueen savaient pertinemment ce qui était à l'origine de ce changement soudain; mais aucun d'entre eux n'était réellement emballé à l'idée de conter ces anecdotes au Directeur de l'école. Destini jeta un regard amusé et joueur à sa mère qui se renfrogna davantage encore; laissant son regard se perdre sur le sol. Elle n'oserait rien dire; bien évidemment, elle avait trop peur que l'image de famille unie et parfaite qu'inspirait les McQueen ne s'évapore soudain pour laisser place à une boue épaisse qui sentait bon la révolution. Quelques mois auparavant; Roze et Tibalt avaient signé presque avec habitude le huitième réveillon consécutif auquel ils n'avaient pas participé. Ainsi; lorsque Destini voyait des premières années fondre en larmes lors des rentrées scolaires; paniqués à l'idée de ne plus voir leurs parents; la scène ne lui inspirait qu'un mépris profond et irrépressible. Dans son cas; qu'elle soit à Poudlard ou à Dublin; c'était du pareil au même. Après plusieurs minutes; le Directeur abdiqua et reprit alors le fil de son argumentation. »

        - DIRECTEUR : « Très bien; je conçois que vous n'en ayez pas conscience ou que ce sujet soit personnel, mais le fait est, que vous devez avoir connaissance des exploits de votre progéniture dans l'enceinte du château. »

      « Destini pouffa de rire; tentant tant bien que mal de cacher de son hilarité. Elle imaginait pas avance ce que le vieil homme allait pouvoir exposer à ses parents et s'en mordit la lèvres inférieures. Elle savait pertinemment que l'analyse qu'il allait en faire laisserait sans doute à désirer mais elle était curieuse de voir la réaction de sa mère... La directeur la jaugea aussitôt; et c'est convenant au silence qu'il continua. »

        - DIRECTEUR : « Je reste perplexe face à la situation à dire vrai. Les professeur de votre fille s'accordent tous à dire qu'elle constitue un élément perturbateur de leurs cours; mais également sur le fait qu'elle possède des facilités. Votre fille est brillante; cela ne fait aucun doute; il suffit de voir ses notes pour comprendre. Elles sont sans doute moyennes à premières vues; mais lorsqu'on prend la peine de les mettre en relief, elles apparaissent surprenantes : Destini, depuis sa deuxième année, n'a jamais rendu ne serait ce que l'ébauche d'un devoir; et personne n'est en mesure de certifier l'avoir vu un jour ouvrir l'un de ses manuels. Imaginez donc ce dont elle serait capable si elle travaillait un tant soit peu... »

      « Ce petit discours arracha un soupire à la rouge et or. Se voir ainsi complimenter lui donner presque la nausée. Elle avait horreur que les gens s'apitoient ainsi sur son sort d'élève incomprise ou encore de gamine désireuse d'attirer l'attention. Elle n'était rien de tout ça, elle était tellement plus. Tout ce à quoi elle aspirait était de vivre libre et libérée; sans contrainte ni règlement... Et après tout; il fallait avouer qu'elle s'y prenait plutôt bien pour un début... Exaspérée; elle s'enfonça davantage dans son siège, détournant le regard pour mieux laisser ses prunelles vagabonder dans le bureau attrayant et mystérieux du Directeur. »

        - DIRECTEUR : « Ecoutez; votre fille était à l'origine de la coloration du lac l'automne dernier; le feu d'artifice dans la grande salle commune était également son œuvre; sans parler de l'incident lors du match de Quidditch qui a précipité deux de ses camarades à l'infirmerie pour avoir truqué le vif d'or... Et j'en passe... Si Destini n'attribuait ne serait ce qu'un dixième de son talent à ses études; elle serait à sa place; parmi les meilleurs; c'est certain. Son inspiration pour ces facéties et farces en tout genre est immense; et il lui serait tellement préjudiciable de ne pas la mettre à contribution pour ses études... Je dois avouer que je n'arrive pas à cerner cet étrange personnage... »

      « Destini savoura sa victoire avec délectation lorsqu'elle aperçut le désarroi de sa mère dont les yeux étaient baignés de larmes. Mais elle avait bien raison de se mettre dans un état pareil, car c'était en partie de sa faute... Après tout; il avait fallu attendre une convocation du directeur pour que la famille soit enfin au complet durant ne serait ce qu'une journée. Le sourire de la belle s'élargit inexorablement à l'énoncé de ses trophées. Elle était tout particulièrement fière des péripéties qui avaient secoué le dernier match de Quidditch de la saison malgré les préparatifs, pour le moins complexes, qui avaient précédé l'une des plus importantes farces que Poudlard ait connu. De mémoire de tableaux; on avait pas vu une créature aussi douée dans ce qu'elle faisait depuis les jumeaux Weasley; et c'était peu dire... Le Directeur soupira à son tour avant de se laisser tomber sur son large fauteuil. Il croisa ses mains noueuses et blessées par le temps devant lui avant de contempler les McQueen par dessus les verres impeccables de ses grandes lunettes dorées. »

        - DIRECTEUR : « Destini; réalises-tu que tu as un potentiel certain et que chacune de tes mauvaises actions te rapproche un peu de ton expulsion du château ? Je ne pourrais pas te couvrir éternellement; les professeurs finissent par perdre patience et le ministère ne me laissera pas agir de la sorte... Il faut que tu te ressaisisses avant qu'il ne soit trop tard. Ton talent comme attrapeuse au Quidditch ne t'assurera pas toujours un avenir décent, tu sais. Tu dois penser à ta vie, telle qu'elle sera si tu ne te reprends pas en main. Cependant, ce qui me trouble le plus, ce sont tes motivations. Pourquoi agis-tu de la sorte ? »

        - DESTINI : « Et pourquoi pas ? »


Dernière édition par Destini S. McQueen le Jeu 1 Jan - 1:53, édité 1 fois
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Maxine Stevens
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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyVen 26 Déc - 12:29



    Attention, cette partie est déconseillée au moins de 16 ans car elle contient des propos érotiques.


    * JE T'AIME... MOI NON PLUS. :

      «
      Le vent soufflait avec hardiesse depuis la veille; s'engouffrant avec acharnement dans les meurtrières de la tour des Gryffondors. Par instant; nous avions la curieuse impression de sentir le sol se mouvoir sous nos pieds; dansant avec lui dans un délicat ballet nocturne. A l'horizon se détachait l'éclat pâle et fragile du soleil qui laissait ses rayons envahirent la vallée. Assise au bord de mon lit; je rêvassais; laissant mes pensées vagabonder dans les étendues désertes de cette journée qui entrait péniblement dans les rouages de la routine. Un léger piaillement perturba le cours de mes réflexions. Smile vint se poser sur mon épaule; m'observant de ses grands yeux carmins. Je m'appliquai alors à distinguer chacun des traits de cette minuscule boule de plumes. Mais on me ramena brutalement à la réalité lorsque l'une de mes colocataires entra dans notre chambre. C'était la plus petite de nous trois; elle était blonde et portait de larges lunettes ovales. Elle me héla avec un sourire que je lui rendis aussitôt; m'incitant à me lever et à rejoindre la salle commune. »

        - DESTINI : « J'arrive; j'en ai pour une minute ! »

      « D'un bond; je quittai le moelleux du matelas avant de réajuster ma chemise et l'étendard de gryffondor qui enlaçait mon cou. Je saisis aussitôt ma robe de sorcier et fourra ma baguette dans ma poche avant de m'aventurer dans les escaliers. Dans la salle commune régnait une effervescence naissante et chaleureuse et même si la plupart des rouge et or s'étaient déjà rendus dans la grande salle; les quelques uns qui restaient animaient l'atmosphère d'une douce et agréable sensation. Il était curieux de voir à quel point je me sentais chez moi dans cette pièce. Plusieurs élèves étaient plongés dans d'énormes manuels; certains étant plus effrayants que d'autres, il fallait l'avouer. A mon arrivée; plusieurs levèrent les yeux vers moi, me retournant l'éternel sourire que j'affichais en permanence. Pour ma part; je ne pensais pas que l'on puisse vivre d'amour et d'eau fraiche; mais de rire, j'en étais convaincue. Au fil des années, je m'étais forgée une délicieuse réputation. J'étais le bout d'entrain; l'excentrique; la marginale. Je me complaisais à croire que j'étais différente des autres élèves; que ce soit aussi bien dans mes actions que dans ma manière même de penser. J'avais découvert l'existence de cette drôle de faculté; celle de tout effacer et de recommencer. J'étais en quelque sorte une ardoise, sur laquelle la vie avait écrit avant de me laisser reprendre le tissage des fils de ma vie. A onze ans; lorsque j'ai rejoint Poudlard; je suis née une seconde fois; oubliant partiellement celle que j'avais été pour donner naissance à celle que je voulais devenir : la reine du sourire. Ce surnom; il avait vu le jour d'un commun accord tacite mais indéniable chez l'ensemble des Gryffondor qui avaient vu en moi une sorte de soleil immuable qui ne cessait de déverser sur le monde une vague exquise de bonheur. Vous trouvez peut être mes paroles présomptueuses mais il n'en est rien; car le temps a confirmé mes dires à chaque fois qu'il en a eu l'occasion. Parce qu'à force d'être répété, un mensonge prend force de vérité; ma joie inaliénable a fini par devenir plus réelle que je n'aurais pu l'espérer. Beaucoup imaginaient que je cherchais à donner le sourire à tout ceux qui m'entouraient; mais en réalité; je convoitais surtout mon bonheur personnel car c'est dans le bien être des autres que je m'épanouis. Ainsi; je suis partie en croisade avec pour seul et unique objectif d'apporter un peu de chaleur humaine pour qu'on me la rende en retour. »

        - ETHAN : « Ah ! Enfin ! Voilà la reine des Bombabouses ! »

      « Les paroles d'Ethan me sortirent de ma rêverie et je dus me concentrer pour cerner le sens de ses propos alors que nos pas nous avaient conduits dans la grande salle. Je mis quelques secondes avant de comprendre qu'il faisait allusion à mon dernier chef d'œuvre : une magnifique composition de bombabouses larguée par hiboux au dessus du directeur de la maison serpentard. Mais c'était déjà du passé pour mon esprit brillant et déluré; j'avais d'ors et déjà d'autres projets bien plus attrayants en tête... Mais je jouai le jeu, après tout, un magicien ne révèle jamais ses secrets... Je m'inclinai alors en un geste théâtrale qui eut pour effet d'attirer l'attention des tables des autres maisons. Un tonnerre d'applaudissements suivit aussitôt; émanant des quelques gryffondors de cinquième année qui avaient participé à l'aventure nauséabonde. Plusieurs bleu et bronze s'y mêlèrent lorsque la rumeur atteint enfin leur table. Evidemment; tout le monde le savait; qui d'autre aurait pu avoir une telle audace si ce n'était la déjantée or et vermeil McQueen ? Je m'emparai aussitôt d'un ananas et le porta à ma poitrine avant de commencer un émouvant discours de remerciement pour cet oscar d'infortune. »

        - DESTINI : « Merci, merci. Je tiens d'abord à remercier mes parents; sans qui rien n'aurait été possible et... »

        - LIAM : « ... Et ton adorable petit copain qui a envie de toi ? »

      « Une main douce et tendre se posa sur mes hanches, m'entrainant en arrière jusqu'à ce que mon corps rencontre le sien. Il était si familier à présent; c'était comme une seconde peau. Il m'avait si souvent chuchoté à l'oreille que j'aurais du y être habituée; mais il n'en était rien; chaque fois était une découverte grandiose et délicieuse. Je me retournai rapidement vers lui, plongeant mes yeux émeraudes dans les siens. Le bleu et bronze enlaça avidement ma taille avant de capturer furtivement mes lèvres. Je me laissai emporter par son parfum subtil et sensuel. Son odeur avait toujours été quelque chose de fantastique à mes yeux; il était comme une gourmandise sucrée qui laissait s'échapper des effluves appétissantes et à cet instant; j'avais bien envie de le croquer... Je me tournai légèrement pour apercevoir les gryffondors présents et jetai un regard sans équivoque à Vanessa et Astride; je serais rentrée bien après le couvre feu...

      Je m'emparai aussitôt de la main de mon amant; le tirant hors de la grande salle à l'abri des regards désireux et jaloux. La relation que j'entrainais avec Liam était peu orthodoxe. Il était le seul à avoir compris que j'avais sans cesse besoin de liberté, et que les derniers de mes prétendants n'y avaient fait guère attention. Il m'avait souvent comparé à un animal impétueux et indomptable; aussi indépendante et capricieuse qu'un chat. Il me laissait donc aller et venir; papillonnant dans son cœur depuis près d'un an déjà. Il avait appris à ne pas m'étouffer; et en cela, je lui en étais reconnaissante. Une fois dissimulés, il m’embrassa avec bien plus de fougue que d’ordinaire. Je n’étais pas sotte, je savais ce qu’il désirait à cet instant : moi. Depuis notre première union, nous n’avions cessé de rendre ces moments inoubliables, mêlant sa passion à ma créativité sans limite pour atteindre une complémentarité presque fusionnelle. Il était moi ; j’étais lui, ainsi perdue dans son corps que je connaissais par cœur. Il me plaqua fermement contre le mur avant de goûter une nouvelle fois à la peau sucrée de mon cou. Je sentais sa respiration s’accélérer à l’instar de la brûlure dans ma poitrine. Cependant, je m’écartai brutalement de lui, le laissant penaud et décontenancé. Je m’éloignai, marchant lentement en arrière avant de lui faire signe du bout du doigt de me suivre…

      Je laissai mes jambes me mener vers la tour à la plus haute de Poudlard, bifurquant successivement à gauche puis à droite avant de gravir les escaliers avec sur mes talons, cet Ulysse au visage d’ange. Il me rattrapa finalement devant l'entrée de la salle commune. Je n'avais bien évidemment par le droit d'y entrer; mais comme a dit l'autre: les règles sont faites pour être transgressées... C'est ainsi que quelques minutes plus tard; ma tête s'enfonça dans l'oreiller de Liam; penché au dessus de moi. Je me mordais la lèvre inférieure; impatiente et brûlante. Et le beau bleu et bronze ne se fit pas prier. Il s'empara de mes lèvres avec avidité, laissant sa langue se marier à la mienne dans un ballet délicieux. Je sentis alors ses mains parcourir mon corps; remontant de mes hanches jusqu'à ma poitrine où il s'attarda un instant avant d'enlever un à un les bouton de ma chemise. Je fis de même; abandonnant mes mains baladeuses et expertes sur son torse à présent nu et en proie à mes attaques les plus voluptueuses. Il aimait me chuchoter à l'oreille; et j'en redemandais sans cesse. Cependant; cette fois ci se fut différent. Alors que je descendais mes caresses vers l'objet de tous mes désirs; il y eut les trois mots de trop... »

        - LIAM : « Destini... Je t'aime... »

      « Instinctivement; je me relevai d'un bond, échappant à son emprise avec une facilité déconcertante. Déboutée par cette déclaration inattendue; je tombai des nues; perplexe et bouche bée. Je réussis cependant à lui bégayer de répéter; ce qu'il fit; avec encore plus d'assurance. Je m'écartai davantage; sentant les traits de mon visage fondre sous le poids de la surprise. J'étais perdue; ainsi jetée dans la bouche béante et gourmande d'un sentiment que j'avais si souvent éludé. J'étais furieuse; mais surtout déçue. Je pensais qu'il avait compris, je pensais qu'il avait appris des erreurs de ses prédécesseurs, je pensais qu'il me connaissait. Mais je me trompais horriblement. La situation se dégradait à une vitesse vertigineuse. Il attendait de moi une réponse, qui elle tenait en quatre mots; que j'étais évidemment incapable de prononcer... Je me sentais prise au piège, ainsi placée au pied du mur sans aucune échappatoire. Mes pensées se percutaient opiniâtrement dans ma tête; embrumant encore un peu plus mon esprit emprunt d'un épais brouillard; compact et opaque. Un éclair de lucidité trancha l'obscurité de mes réflexions : la meilleure défense était encore l'attaque... »

        - DESTINI : « J'aimerais tellement pouvoir te dire la même chose... »

      « Mes paroles avaient été comme de l'acide; brûlant ma gorge jusqu'à mes lèvres; mais je ne regrettais rien; j'avais agi au mieux de nos intérêts communs : je devais blesser le mal à la racine avant qu'il n'ait réellement infecté son cœur. Son visage se déforma brusquement sous le coup simultané de la rage et de la douleur mais déjà j'avais refermé mon chemisier et je me levais du lit. Il ne tenta pas de me rattraper; il savait qu'il avait enfreint une règle qui ne pouvait l'être et en payait les conséquences. »

        « Qui a dit que la reine du sourire ne savait pas pleurer ? »


Dernière édition par Destini S. McQueen le Dim 28 Déc - 12:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e EmptyVen 26 Déc - 22:19



      « Epilogue »


    * PSEUDO :
      « Kiinder pour les intimes. »

    * ÂGE :
      « Dix huit ans et toutes mes dents. »

    * AVATAR UTILISé :
      « Willa Holland <3 »

    * LIENS :
    * RP :

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MessageSujet: Re: » I n t o . a . s m i l e   » I n t o . a . s m i l e Empty

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