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| Sujet: &&. Joùrnà| d'hïronde||e ~ Bùbble A. Mc Allister. Mer 15 Avr - 18:40 | |
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Bùbble Mc A l l i s t e r Deuxième prénom - Athéna ♥
« On se réveille dans l’obscurité sans plus rien savoir Où est-on, que se passe t-il ? L’espace d’un instant, on a tout oublié. On ignore si l’on est enfant ou adulte, homme ou femme, coupable ou innocent. Ces ténèbres sont-elles celles de la nuit ou d’un cachot ? On sait seulement ceci, avec autant d’acuité que c’est le seul bagage : on est vivant. On ne l’a jamais tant été : on est que vivant. En quoi consiste la vie en cette fraction de seconde où l’on a le rare privilège de ne pas avoir d’identité ? En ceci : on a peur. Or, il n’est pas de liberté plus grand que cette courte amnésie de l’éveil. On est un bébé qui connaît le langage. On peut mettre un mot sur la découverte innommé de notre naissance : on est propulsé dans la terreur du vivant. Durant ce laps de pure angoisse, on ne se rappelle même pas qu’au sortir du sommeil peuvent se produire de tels phénomènes. Et puis les souvenirs réintègrent le corps en un éclair et lui rendent ce qui lui tient lieu d'âme. On est rassuré et déçu : on est cela, on n'est donc que cela. »
Amélie Nothomb Journal d’Hirondelle
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Dernière édition par Bùbble A. McAllister le Mer 15 Avr - 19:20, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: &&. Joùrnà| d'hïronde||e ~ Bùbble A. Mc Allister. Mer 15 Avr - 18:53 | |
| ©Nessaleth ■ ■ « Aimer un mort, c’est un peu facile, disent certains. Aimer celui que l’on a tué, c’est pire : le romantisme n’a pas produit d’idée plus tarte à la crème. Pourquoi ai-je alors l’impression de ne pas mériter ces calomnies ? » Une agitation émanée de toute par de la maison. L’extérieur de la pièce où je résidais depuis maintenant quelques heures me paraissait illuminait. Accueillent. L’envie de sortir de ce trou béant, n’était pas alléchante : mes iris ne supporteraient pas la clarté du dehors après ce noir terrifiant. Le noir. Pourquoi dit-on de lui qu’il est synonyme de malheur ? Que représente-il vraiment ? Le vrai noir, n’est pas celui que l’on voit dans les films, encore moins celui qui est dans les contes moldu, oui, celui qui signifie qu’un monstre a trois têtes va sortir de votre placard pour vous dévorer, en s’appliquant pour que chaque morceaux de votre corps soit arrachés un à un. Le noir dont je vous parle, n’est utilisé que pour effrayer les enfants, enlever toute envie à des personnes de savoir qui il est vraiment : à se voiler la face. Moi, petite fille de dix ans, j’ai la réponse. Pour cause, je suis sa réincarnation. Je vis en ce moment même, respire, imite et rit avec lui. Ce n’est pas pour rien, justement, s’il est représente la terreur. Il en est copie conforme. Imaginez vous en pleine forêt, un chemin se découpe en deux falaises, vous ne voyez pas le bout mais il y fait noir. N’est-ce pas attrayant ? Si. La véritable horreur vous amène dans ses crocs de façon agréable. Un autre exemple, moi. Parfaite petite poupée de cire aux cheveux or, longs et bouclés. Mon sourire angélique en fait craquer plus d’un. Avouez qu’en me voyant, la tentation est réelle. Tellement forte lorsque mes doigts se rejoignent de manière à prier le ciel. Et mes yeux, en regardant au fond, on y retrouve la couleurs du chemin dans la forêt. Je sens ma petite robe de satin blanc glisser sur mes jambes. Le blanc fait un bon mélange avec le noir. Et quand je sortirais de cette pièce, j’aurai l’odeur de la mort. Tout le monde prendra soin de moi, parce que le cadavre allongé à mes côté ne sera plus la pour témoigner du l’horreur au sens réelle du terme. Réincarnation du noir. Et d’une petite poupée. Mais n’est-ce pas la meilleur façon que mourir de ma main. Même accidentellement, ou presque. Je t’ai tant aimé, jusqu'à te haïr. Ô mon doux jumeau ! Chapitre I « Le moment de l’éveil s’appelle innocence » « Quel moment plus doux que les cris d’un bébé qui transpercent les portes du blocs opératoire. Quelle innocence que ce petit qui entre dans le milieu hostile que sont les humains. Peut-on rêver mieux sur terre que naître sous l’espèce dominante. Etre un seigneurs de la nature. Que d’innocence et de sagesse dans les yeux de cet enfant. Et pourtant, le voila déjà à crier ses besoins. L’homme est égoïste de nature, pourquoi pleure t-il des la naissance d’après vous ? L’innocence signifie t-elle égoïsme ? Alors pourquoi bénissait vous la naissance de cette créature ? Le pauvre, a ce jour il ne sait pas encore ce qui va lui arriver … Se deviendra une bête comme tout les autres. Les seigneurs ont toujours étaient des être perfides. A notre siècle encore, ce qui règne ne sont que réincarnation d’horreur … Pauvre petit. Tel ont été les paroles de ma grand-mère juste avant de mourir. Dans un dernier soupir elle me caressa la joue. Moi sa petite fille. Moi, son rayon de soleil sur cette terre ? Je crois bien que ce jour là, j’ai pleuré la mort de la seule personne qui m’aimait vraiment. Elle qui m’avait tout enseignée, je me souviens encore de sa voix chevrotante quand elle me lisait les contes sorciers, l’histoire de Poudlard ou, son propre journal intime. Cette vieille femme m’a inculquée le maintient, l’art de vivre tout simplement. Pourquoi elle et pas mes parents ? Disons qu’ils préféraient s’occuper d’une autre personne : mon frère. Lui, qui avec ses cheveux vénitiens, son air de je-sais-tout, sa petite bouille d’adulte comme disait si bien ma mère, avait tout pour pouvoir relancer la famille dans le grand monde. Mais je vous en parlerai plus tard. Rien ne presse, et ne parlons pas de choses fâcheuses sur le lit de ma grand-mère. C’était une femme pure. Dans tout les sens du termes : elle était belle, ou tout du moins, assez belle pour ce qui reste d’une femme toute fripée et vieille de quatre-vingt dix ans. Mais sa beauté ne venait pas de l’extérieur en premier, on pouvait la percevoir de l’intérieur. Je me souviens, un jour, elle ma parlé de son école en France. Je n’arrive jamais à me souvenir … Ma mémoire qui n’a à peine que sept ans ne retient pas les mots si difficiles. Mais cela commençait par beaux … quelque chose. Peu importe, le fait est que j’ai des origines françaises. La femme qui m’a élevée était courageuse, honnête et droite. Elle a essayé de me faire passer toutes ses qualités, et je croyais les avoir acquises. Non, je pense les avoir acquise. Mais à l’heure où je vous raconte cette histoire, je les aie sûrement perdu. Etait-ce pour c’est qualité qu’elle était apprécié de beaucoup ? La réponse a cette question, elle me la donnait en énigme. Je me souviens, elle répétait :
« Ma petite chérie, ne sois pas la copie conforme de ce que les gens veulent de toi, sois toi. Simplement toi. Ne change jamais, quoi qu’il arrive. Et un jour, des gens t’aimeront pour ce que tu es. ». « Pour ce que je suis, mais qui suis-je ? ». « Ne grandit pas trop vite, prend le temps de vire. Tu le sauras bien assez tôt. » Disait-elle.
Puis je restais pensive quelques minutes. Jusqu’au moment où mes petits pieds glissaient dans mes chaussures et que je rejoignait mon frère, comme a chaque goûter, pour jouer un peu avec lui. Je l’aimais mon frère mais chaque heure qui s’écoulait, notre destin se rapprochait. Et une des deux lignes devrait être coupée, c’était inévitable. Le destin. Je pense que c’est aussi à cause de cette ligne que je me suis éloignée de ce que m’avais appris ma grand-mère. Et à sept je me suis penchée sur son lit et aie murmuré, « Je t’aime et je suis … désolé. ». Je savais que les quatre années qu’il me restait à vivre dans cette maison, ne serait q’un trou béant où je m’enfoncerais tout doucement. Et c e destin tragique, dès le début, il était écrit. Car comme la dit ma mère en entendant le récit de ma grand-mère : j’ai pleuré. Il paraît que quand je suis arrivée dans ce monde, je hurlais à pleins poumons toute l’horreur que je tairai à jamais en grandissant. A ce moment là, je compris que mes parents n’avait nul intention de se préoccuper de ce je deviendrait. Ils me nourriraient et me donneraient un toit. Amplement suffisant. Mais les paroles de ma mère restaient gravée dans mon esprit. Pour était-je née avec le noir à mes côtés ? Et pourquoi avais-je appris le courage, l’honnêteté et la droiture ? Ma conclusion à moi, est que au fond, on né tous avec toutes ces choses. Et en grandissant, l’on se forge. Alors, ne grandissons pas trop vite et acceptons d’être qui nous sommes. C’est exactement ce que a voulu m’apprendre ma grand-mère. Et je lui fait honneur aujourd’hui d’avoir réussit. Chapitre II « La famille est un cadeau qu’on ne choisit pas. » [justify]Je vais vous raconter ma vie et vous, vous aller la vivre avec moi. Alors autant mettre quelque point sur le i. Nous sommes des sang-mêlé. Je ne sais pas depuis quel siècle cela dates mais c’est un fait. De toute manière mon père est un ancien SDF moldu qui a gagné on ne sait comment le cœur de ma mère. Si ma mère est aussi tyrannique c’est parce qu’elle aurait du hérité d’une grande fortune. C’est pour cela que mon père la épousé. Pourquoi sinon ? Qui voudrait se marier avec une femme aussi affreuse, extérieurement et intérieurement. Simplement, mon grand-père avant de mourir la déshérité et on ne sait toujours pas a qui l’argent revient. J’ai posée la question à grand-mère un jour, la réponse est très spéciale, « Ahhhh, ton grand-père ! ». Nous avons au moins gardé le grand manoir familial. Soit, depuis que mon père a appris la nouvelle, et sa bêtise d’avoir épousé cette femme, il bat ma mère. Et ces deux la, tente d’élever mon frère de manière a ce qu’il retrouve toute la gloire d’avant. Je m’en fiche pas mal moi de leur gloire ! C’est pour cela, que mes parents ne compte pas sur moi. Ils me le font payer d’ailleurs : ils ne me battent pas, ils ont compris que cela ne sert à rien. Non, ils préviligient la torture morale. Mais je suis habituée. Comme vous le voyez, ma famille est exceptionnelle. Tout pour attirer l’attention …
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