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 Iveana S. Mattews || Fini

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MessageSujet: Iveana S. Mattews || Fini   Iveana S. Mattews || Fini EmptyJeu 1 Jan - 19:22

Iveana S. Mattews || Fini N65pmr
Iveana Sasha Mattews

« Je suis incompréhensible, insaisissable, et mystérieuse. Tel est l’image que tout le monde a de moi, tel est l’image que je cultive. Aussi courageuse que peureuse, aussi attachante que détestable, aussi amusante qu’énervante, je suis tout et rien à la fois. Je brouille les pistes autant que je peux, m’amusant comme un petit diable à semer les gens qui m’entourent. Ne cherchez pas à me comprendre, vous n’y arriverez pas, à moins que je ne vous laisse faire. Mais pour ça, il faudrait que je décide que vous en valiez la peine… est-ce le cas ? »


      Prélude.


    NOM:
Mon nom de famille est tout ce qu’il y a de plus basique qui soit. Mattews, cependant porté par une grande lignée de sorcier, et connu également chez les moldus pour être riche et puissante. Oui, il s’agit bien de la mienne…
    PRENOMS:
Iveana Sasha. Un peu d’originalité dans ce bas monde. C’est ma mère qui a choisit mes prénoms, afin de me donner un peu de son héritage russe qu’elle avait, du à ses origines. Et je dois avouer que je les aime bien.
    SURNOM(S):
Ivy, Chacha la plupart du temps. Mais c’est cependant au bon vouloir des gens. Je ne fais pas partie de ceux qui accordent de l’importance à la manière dont les gens les surnomment, même les plus ridicules me plus font rire qu’autre chose, au grand damne de ceux qui voulaient me ridiculiser avec.
    ASSENDANCE:
Dans ma famille, nous sommes sorciers de génération en génération, ainsi, je suis un sang pur, comme chaque membre des Mattews.
    NATIONALITE:
Je suis tout ce qu’il y a de plus anglaise, puisque je suis née au cœur même de Londres.


      Chapitre Premier.


    MAISON PRESSENTIE:
Avec mon caractère changeant et contradictoire, il est difficile de prévoir quelle maison serait la mieux pour moi. Tantôt loyale, juste et calme, Poursouffle m’irait certainement à merveille. A la fois courageuse, et défenseuse des causes perdues, on m’a souvent dit que j’irais à Gryffondor. Je suis incompréhensible pour beaucoup, et je cultive cette complexité sans retenu. Alors on va dire que je laisserais le chapeau décider pour moi.
    ANNEE D'ETUDES:
Agée de 18 ans, je suis maintenant en huitième année d’études, ayant choisis de continuer de suivre des cours à Pourdlard après les sept années réglementaires.
    BAGUETTE MAGIQUE:
On dit que c’est la baguette qui choisit son propriétaire, et non l’inverse. Je n’y avais jamais cru, et pourtant, la mienne m’a pratiquement sauté dessus… enfin, façon de parler bien sûr, mais très représentatif de mon voyage à la boutique d’Ollivander. Aussi légère que lourde, elle est composée de bois d’abricotier, ce qui est symbole de passion et de sensualité. J’avoue, lorsque j’ai appris la signification, avoir beaucoup rie, sans pour autant penser que cela se révèlerait être vrai dans le futur. Son cœur, tout aussi rare, est composé d’écaille de sirène, être mythique et fascinant à mes yeux.
    ANIMAL:
Je n’ai aucun animal, tout simplement parce que mes parents m’ont jugé beaucoup trop instable pour pouvoir m’en occuper. J’avoue avoir trouver cela ridicule, je suis instable parce que je le veux, mais quelque part, leur décision m’a arrangé. J’ai la mauvaise manie de vouloir sauver tous les animaux que je croise, alors ce n’est pas la peine de m’en rajouter volontairement.


      Chapitre Deuxième.


    EPOUVANTARD:
Une araignée, tout simplement. J’ai depuis mon plus jeune âge peur des insectes, et plus particulièrement des araignées. Quand j’en vois une, je suis à la limite de l’hystérie, peu importe qu’elle soit petite ou grosse. Beaucoup me répète que ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse, et à part avoir le don de me mettre en colère, cette phrase ne m’est d’aucune utilité. Quelque part cependant, je suis rassurée que mes épouvantards ne prennent pas d’autre forme, me prouvant que je suis aussi insaisissable que le veux.
    MIROIR DU RISED:
J’évite de m’en approcher, tant que ce qu’il m’affiche m’est douloureux. Directement lié à mon passé, je vois mon défunt ami à mes côtés, me souriant comme si rien n’était arrivé, et plus vivant que jamais.
    PATRONUS:
Mon patronus est un puma, ce qui je dois avouer m’a surprit, la première fois qu’il m’est apparu. J’ai par la suite appris qu’il était symbole de force, ce qui m’a par la suite, rendue plutôt amusée.
    PHOBIE:
Je pense que l’épouvantard révèle assez bien ma phobie : les insectes, et surtout les araignées. Même le plus petit me met dans un état proche de l’hystérie. Mais j’ai une phobie bien plus profonde, que je cache soigneusement : celle de perdre les gens que j’aime. C’est pourquoi, depuis la mort de Tarlach, je m’évertue à éviter de m’attacher à qui que ce soit, ne laissant personne m’approcher suffisamment près pour parvenir à me connaître… enfin, j’essaye du mieux que je peux, mais je dois avouer qu’il m’arrive d’échouer.


      Chapitre Troisième.



Iveana S. Mattews || Fini 2rz6m8h

    { Chapter I:
      A journey of a thousand miles must begin with a single step.

Appuyant ma tête contre la fenêtre froide, je fermai les yeux, me laissant bercer par les mouvements du train. Pourdlard, tel était ma destination, et je m’y rendais avec autant d’indifférence que possible. A mes côtés, j’entendais mes camarades se chamailler joyeusement, mais je restai de marbre, complètement insensible à leur joie et leurs rires. Je dois avouer que c’était quelque chose de plutôt rare de ma part, puisque j’avais pour habitude de toujours de faire remarquer, où que je sois. Mais aujourd’hui, je n’avais pas la force de sourire, tant que cela me semblait dérisoire. Le reste des élèves échangeait leur souvenir des vacances d’été bruyamment, chacun racontant ses derniers exploits ou catastrophes, mais je n’avais que faire de ce genre de renseignements. Même si quelques semaines avaient passé depuis le drame, j’étais encore plongée dedans, et mon esprit semblait refuser de se remettre à fonctionner. Et au fond, quelque part, une petite voix me chuchotait sans cesse « Tarlach n’est plus là, tu es seule maintenant ».

Tarlach avait été mon ami le plus proche, aussi surprenant que cela puisse paraître pour tout ceux qui ne croit pas qu’une amitié entre homme et femme puisse exister. Pourtant, c’était bien le cas, nous n’avions jamais franchi la ligne si mince qui sépare l’amitié de l’amour, et aucun de nous n’y avait jamais songé. Nous avions grandis ensemble, puisque nos familles étaient très proches. Il était devenu mon meilleur ami avec le temps, tout en étant bien plus que cela. Il était mon double, celui qui me complétait, et qui représentait toute ma vie. Nous étions ce genre de personnes si proche, qu’il était inimaginable de pouvoir les séparer. Je pense honnêtement qu’il était le seul qui ne m’avait jamais compris, et croyez moi quand je dis que ce n’est pas une mince affaire. Je suis quelqu’un de très complexe et d’indiscernable, et je cultive ce mystère. Certains peuvent penser que j’aime simplement me faire remarquer, alors que ce n’est pas du tout le cas, c’est même le contraire. Mais disons que je veux tout et son opposé, immédiatement et dans son intégralité. Difficile à me suivre dans ce genre de cas, mais cela ne m’importe peu, étant trop passionnée pour me permettre de m’arrêter. Ainsi, je peux me montrer aussi câline que froide, aussi douce que sauvage, et aussi aimante que détestable. Mais en général, on n’est plus attirée par moi que l’on me repousse, car l’insaisissable est attirant. Et le seul que j’avais laissé m’approcher, qui m’avait vu et apprivoisée sous toutes mes facettes était Tarlach. Lui, il représentait mon contraire exact. Linéaire où je pouvais me montrer changeante, calculateur où je suivais mes instincts, et indécis où je fonçais tête la première en suivant mon cœur. Ensemble, nous ne formions cependant qu’un, et depuis sa mort, une partie de moi m’a définitivement été arrachée.

Ce jour là, nous étions à notre endroit favoris, au bord de ce lac non loin de mon manoir familial, où nous aimions venir pour refaire le monde à notre manière. C’était pendant les vacances d’été, et nous prenions une pause bien méritée de Poudlard. Tarlach avait toujours aimé être un sorcier, à ses yeux, cela lui ouvrait tant de porte, qu’il n’osait même pas les imaginer. Personnellement, cela m’amusait plus qu’autre chose, mais cela ne représentait pas toute ma vie. C’est probablement pour ça que même si je travaillais, je n’étais pas la meilleure de ma classe. Pourtant, j’étais assez douée, et la magie m’était apparue comme quelque chose d’inné chez moi, alors j’évitais d’imaginer ce que cela pouvait donner si je la travaillais. Et aujourd’hui, je regrette de n’avoir pas su à l’époque me montrer digne de ma magie. L’attaque avait surgit de nul part, si bien qu’aucun de nous ne l’avais vu arriver. Nous étions en train de nous chamailler, comme deux gosse de 15 ans peuvent le faire, les rires se mélangeant aux cris, lorsque Tarlach avait soudainement été projeté à plusieurs mètres de moi. J’avais d’abord hurlé, mon cri étant de la surprise qu’autre chose, avant de faire face à l’homme qui arrivait vers nous, sa baguette magique pointée dans notre direction. Mon ami s’était aussitôt relevé et était revenu vers moi, sortant la sienne du même geste qu’il m’avait repoussée sur le côté, apparemment plus préparé que moi sur ce genre de chose. A vrai dire, mon esprit n’arrivait pas vraiment à reprendre le dessus, comme il enregistrait tout ce qu’il se passait.

On dit souvent que lors d’un événement tragique, la mort par exemple, on voit défiler toute sa vie devant ses yeux. Je ne saurais dire si c’est vrai ou pas, étant donné que pour moi, cela n’a pas du tout été le cas. En réalité, l’adrénaline était monté en moi, au fur et à mesure que le danger s’imposait à mon esprit. Mais pourtant, j’étais incapable de faire quoi que ce soit pour empêcher le drame d’arriver, me donnant l’impression d’être dans un de ces cauchemars qui vous paralysent complètement et vous plonge dans une brume épaisse et froide. Je n’avais aucun mal à deviner ce que cet homme voulait. Nos deux familles faisaieint parties des plus riche de la région. Sorcier de père en fille, mon arrière grand père avait battit sa fortune grâce à son entreprise, qui avait été ensuite repris par son fils, et ce dernier l’avait léguée au mari de sa fille, soit ma mère. Et la famille de Tarlach connaissait à peu près la même histoire que la mienne. L’argent attisait les jalousies, c’était parfaitement connu, surtout dans ce monde où tout était possible. La mort avait alors frappé, aussi soudaine que douloureuse, et c’est dans l’horreur que j’avais vu mon frère s’écrouler sur le sol, les yeux révulsés. Je n’avais pas besoin d’être médecin pour savoir qu’il n’était plus, ne serait-ce que par la douleur foudroyante me déchira, me donnant l’impression que l’on m’arrachait une partie de mon cœur. Alors la vérité s’était imposée à travers mon esprit choqué, aussi claire et limpide que l’eau du lac derrière moi.

Battant des paupières pour empêcher les larmes de couler, je secouai la tête, espérant ainsi sortir des mes pensées, et revenir dans le moment présent. Les souvenirs étaient encore beaucoup trop frais dans ma mémoire, et était encore capable de me déclencher des crises d’hystéries. Depuis l’attaque, on n’avait cesse de me répéter que la vie allait finir par reprendre son court, et que je continuerai la mienne malgré tout. Honnêtement, je n’étais pas sûre que cela soit possible, mais surtout, je n’étais pas sûre d’en avoir envie.


Dernière édition par Iveana S. Mattews le Mer 7 Jan - 20:48, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Iveana S. Mattews || Fini   Iveana S. Mattews || Fini EmptyJeu 1 Jan - 19:22


Iveana S. Mattews || Fini 2me303c

    { Chapter II:
      All our lives we search for someone who makes us complete. We choose partners and change partners. We dance the song of heartbreak and hope all the while,wondering if somewhere,somehow there is someone searching for us.

La vengeance est un sentiment aussi fort que destructeur, et je n’aurais jamais cru l’éprouver un jour. Mais au fur et à mesure que les années passent, je dois me résigner à l’évidence : il était bel et bien là. Il m’habitait, m’obsédait, et c’était un combat de chaque instant qui se livrait en moi. Traversant les wagons à la recherche d’un compartiment de libre, mais surtout de désert, je laissais une fois de plus mes pensées dérivées, suivant les méandres de mon esprit. Comme à chaque rentrée où j’étais en route pour Poudlard, j’étais d’une humeur maussade, plongée dans des souvenirs que je croyais enfouis profondément. Pourtant, je devrais y être habituée, c’était tous les ans la même chose, à cette même époque, tandis que je réalisais que depuis ce fameux jour, je faisais le trajet sans mon jumeau. Ce jour qui avait changé le court de ma vie, ce jour qui avait brisé mes parents, ce même jour, qui avait fait de moi celle que j’étais à présent. Cela faisait deux ans maintenant que Tarlach avait été sauvagement tué sous mes yeux. On m’avait dit que la vie finirait par reprendre son court, et que je survivrai à ce tragique accident. A l’époque, j’avais tant voulu le croire, l’idée que ma peine puisse s’atténuer ne serait-ce qu’un peu, m’avait donné un infime espoir. Aujourd’hui, je sais que cet espoir était parfaitement ridicule. La plaie était dans ma poitrine était toujours béante et douloureuse. Si je me concentrais, je pouvais encore voir chaque détail de ce jour sordide, chaque seconde, et chaque action. C’était de la torture pure et simple, mais mon côté battant m’empêchait de sombrer, transformant toute cette douleur en rage. Je m’étais plongée dans mes études, me découvrant une passion nouvelle, si bien que mes professeurs avaient été stupéfaits de me voir si assidue, moi qui étais toujours la première pour déclencher une révolution ou me rebeller. Bien sûr, ces derniers points n’avaient pas changé, c’était même le contraire. J’avais confiance en chacun de mes choix, guidée par mon instinct, et ainsi, rien ne pouvait me faire changer d’avis, si bien que le plus stricte des enseignements n’était pas capable de m’atteindre. Je cherchais la provocation, tout en faisant en sorte de garder un certain équilibre. Rien ne semblait pouvoir m’arrêter, ce qui me donnait la force de me plonger complètement dans les causes que je défendais.

Trouvant enfin mon bonheur, je posais mes sacs sur un siège, avant de m’asseoir en face, non sans avoir pris soin de fermer la porte derrière moi. J’avais besoin de calme, pour remettre de l’ordre dans mes pensées, et ainsi, arriver au château avec ce masque impartial sur le visage. J’avais appris à le développer au fil du temps, faisant usage de mes nerfs d’acier pour ça. Il était tellement fatiguant de voir tout le monde me prendre avec des pincettes, et de surveiller ses mots quand j’étais dans les parages, qu’il était rapidement devenus une nécessité. Et curieusement, j’avais réussi, me forgeant par la même occasion mon caractère. Au fond, je n’avais pas tant changé que ça, j’étais toujours aussi contradictoire, et j’inspirais toujours autant le chaud que le froid. Mais seulement, rares étaient les personnes qui voyaient au delà de mon apparence de femme sûre d’elle et indépendante, pour ne pas dire inexistantes. Entendant des bruits dans le couloir, je plissai le nez, redoutant de devoir accueillir des voisins de trajet. Mais je me relaxai en lorsqu’ils ne s’arrêtèrent pas. Mes camarades avaient apparemment décidé de me laisser seule, sachant probablement ce qu’ils risquaient s’ils venaient à me contrarier. Au fond pourtant, je n’étais pas quelqu’un de fondamentalement méchante. Trop douce, trop sensible, j’étais incapable de faire du mal aux autres. Mais depuis la mort de Tarlach, j’avais construit cette carapace autour de moi, empêchant ainsi quiconque de m’approcher de trop prêt. La raison ? J’avais une peur panique de perdre ceux que j’aimais, mais il n’était pas question de le montrer. Ainsi, on peut dire que j’étais relativement tranquille. Relativement, car, rien ne semblait l’arrêter, LUI. D’un air menaçant, je le regardai s’asseoir à mes côtés, comme il balayait mes menaces silencieuses de la main.


« Je ne suis pas venu pour parler » m’annonça-t-il de sa voix calme et posée. « Je sais ce que ce trajet représente pour toi, donc je suis simplement là. »

Il n’ajouta rien de plus, comme il se plongea dans la lecture de son livre, tandis que je retournais à la contemplation de la fenêtre. Je refusais de penser à ce lien si étrange qui nous unissait, envers et contre tous. On n’avait rien en commun, et pourtant, tout nous rapprochait. Je ne croyais pas en l’amour, pour moi, ce n’était qu’un sentiment de conte de fée, et pourtant, le destin semblait bien décidé à me prouver le contraire. Quelle ironie du sort, quand je songeais que l’on ne pouvait pas rester dans la même pièce sans que cela ne se termine en bataille rangée, nos deux caractères étant si radicalement opposé, que l’on s’aimait autant que l’on se haïssait. Il avait rapidement pris de l’importance dans ma vie malgré moi, et mes tentatives pour le repousser avaient échoué. Mais ce solitaire qui cachait un cœur en or avait le don de m’attendrir, bien que je ne lui avouerai jamais. Soupirant légèrement, je fermai les yeux, et, appuyant mon front contre la vitre, je tentai de faire le vide dans mon esprit, laissant le noir m’envelopper d’un cocon doux et confortable.



Iveana S. Mattews || Fini 30vlmzd

    { Chapter III:
      Sometimes, no matter how much faith we have, we lose people. But you never forget them. And sometimes, it's those memories that give us the faith to go on.

Il arrive parfois que le destin donnait l’impression de s’acharner, comme s’il prenait un malin plaisir à me narguer et à me prouver que je ne pourrais rien faire contre lui. C’était peut être un sentiment mélodramatique, mais c’était ce que j’éprouvais à l’instant, comme j’étais assise dans une des ces chaises si inconfortable de l’hôpital. J’étais dans ce couloir si froid et désert depuis plusieurs heures maintenant, pleurant silencieusement. Un peu plus tôt dans la matinée, quelqu’un de l’administration de Poudlard était venu me sortir de cours, pour m’annoncer que mes parents venaient d’avoir un accident de voiture. J’avais aussitôt accouru dans cet hôpital réputé de Londres, mais je n’étais pas arrivée à temps. Mon père avait déjà succombé de ses blessures, et ma mère était au bloc opératoire, plus proche de la mort que de la vie. Si elle ne s’en sortait pas, j’allais devenir orpheline, et honnêtement, je n’étais pas sûre de la manière dont j’allais réagir. J’avais toujours eu des nerfs en acier, et c’était ces même nerfs qui me permettaient de maintenant un masque sur mon visage, et de jouer ce rôle que je m’étais fabriqué. J’y arrivais à merveille, et je n’avais jamais regretté cet état.

J’étais maintenant en septième année à Poudlard, et la mort de Tarlach m’avait fait devenir cette élève douée et assidue. Pourtant, j’étais loin de faire partie de ces têtes de classe, qui sont toujours les premiers à réussir quelque chose, et à prouver à quiconque qu’ils étaient les meilleurs. J’étais même leur opposé, car les études étaient probablement la seule chose pour laquelle je me montrais discrète. Dotée d’une curiosité hors norme, il fallait que je m’intéresse dans un sujet pour le travailler. Or, la magie était un sujet qui m’intéressait énormément, dans le seul et unique but de trouver un jour celui qui avait tué mon ami, et le venger. Je savais que la vengeance n’entraînait que la mort, mais honnêtement, cela ne m’importait peu. J’étais si protectrice envers ceux que j’aimais, que j’étais capable de n’importe quoi pour eux. Et avec Tarlach, je m’étais montrée si faible, si inutile, que j’en avais honte aujourd’hui. Il avait donné sa vie pour me protéger, et moi, j’avais fuis. Quelque part, c’était l’ordre qu’il m’avait donné, avant de recevoir le coup fatal. Ce même ordre, qui l’avait obligé à se retourner vers moi, et à baisser sa garde. Je pense sincèrement qu’il avait compris depuis le début qu’il n’allait pas s’en sortir, et l avait alors fait le sacrifice ultime pour ma personne. Je m’en étais voulu, et je m’étais haïe, de m’être montrée si lâche sur les berges de ce lac. Lorsqu’il était tombé à terre, son si beau visage complètement vide de toutes expressions, je m’étais retournée, et j’avais couru, comme jamais je n’avais couru de ma vie. Je ne saurais dire combien de temps j’ai mis pour m’arrêter, mais cela m’avait semblé duré une éternité.

Relevant légèrement la tête lorsqu’un homme apparut dans mon champ de vision, je ne fis aucun geste pour attester de sa présence, comme il déversait un flot de paroles qui me semblait inintéressantes. Cela ne l’arrêta pas cependant, jusqu’à ce qu’il prononce la seule phrase qui lui donna ma pleine attention.


« Ce n’était pas un accident. Je suis vraiment désolé, et nous allons tout faire pour trouver le responsable de cet acte horrible. »

Mais déjà, je ne l’écoutais plus, comme je sentais monter à nouveau en moi cette colère, cette rage qui me consumait entièrement. Je n’avais pas besoin d’être un génie pour savoir qui avait fait ça. Celui là même que j’avais juré de détruire un jour. L’homme s’arrêta de parler, ayant probablement fini de m’annoncer ce pour quoi on l’avait envoyé ici, et sembla attendre une réponse de ma part. Je ne lui en donnai pas, me contentant de fixer un point invisible sur le mur me faisant face, ne bougeant pas plus lorsqu’il s’éloigna finalement. Un médecin le remplaça, mais lui, je n’avais pas besoin de l’écouter pour savoir ce qu’il faisait là. A nouveau, je ressentis cette douleur si terrible dans ma poitrine, que j’eu l’impression que l’on m’arrachait le cœur. Et c’était à peu près ça, comme je venais à nouveau de perdre une partie de moi même. Ma respiration se fit courte et saccadée, et, l’espace d’un instant, je perdis le contrôle de moi. On venait de m’arracher les dernières personnes qui étaient si chères à mes yeux, me prouvant que ma plus grande crainte était bien fondée. Tous ceux que j’aimais étaient voués à mourir, un jour ou l’autre. Parce que tôt ou tard, le destin finit toujours par nous rattraper.


      Épilogue.


    PSEUDO:
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    AGE:
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    AVATAR UTILISE:
Kristen Stewart
    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM?
Par une demande de partenariat sur mon forum, puis par un autre membre d'ici.
    COMMENT LE TROUVEZ VOUS?
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MessageSujet: Re: Iveana S. Mattews || Fini   Iveana S. Mattews || Fini EmptyMer 7 Jan - 22:17


    Hum... Quel curieux dilemme que voilà... Tu as du talent, ô oui, beaucoup de talent; je le vois dans ta tête... Cependant, ta loyauté est légendaire et ton attachement est une arme... Mais je ne peux m'empêcher de penser que Poufsouffle et Serpentard ne te permettraient pas de t'épanouir; car dans ton cœur réside une qualité plus grande et plus intense que toutes les autres... Le courage ! Tu iras donc à :

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