| | | Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) |  |
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| | Sujet: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Mer 31 Déc - 0:30 | |
|  _______________________©Misery Angel« À la pâle clarté des lampes languissantes, Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur, Hippolyte rêvait aux caresses puissantes Qui levaient le rideau de sa jeune candeur. Elle cherchait, d'un œil troublé par la tempête, De sa naïveté le ciel déjà lointain, Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête Vers les horizons bleus dépassés le matin. Charles Baudelaire ; Femmes Damnées.»
Dernière édition par Abbie B. Kelleghan le Sam 3 Jan - 0:24, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Mer 31 Déc - 0:42 | |
| « Prélude.»
nom; ___« Kelleghan. Nom de Famille de mon bien-aimé Père. J'aurais largement préféré porter le nom de ma mère, à savoir ' O'Connor '. Non pas que je trouve ce nom follement romanesque, mais parce que porter le nom Kelleghan me dégoûte simplement. - et c'est d'un banal, vous en conviendrez -. »
prénoms; ___« Mes prénoms ? Ils sont assez originaux, je vous préviens. Alors, je me nomme Abbie, diminutif du prénom Abigail signifiant ' la joie du père '. Personnellement parlant, je ne peux pas dire que j'ai rendu mon paternel joyeux (sauf, peut-être, quand je me suis rendue à Poudlard et quand il s'est rendu compte, par la suite, que je n'étais plus là pour lui pourrir la vie). Comme vous pouvez le constater, ce prénom ne me correspond en rien. Mon second prénom : Bronach. Je vous vois déjà en train d'écarquiller les yeux et en demandant à votre voisin : ' Heu, dis donc, ... Est-ce que Bronach est un prénom connu quelque part dans la Galaxie ? '. Et je dois vous dire que c'est un prénom parfaitement normal en Irlande. Bon, il est peu donné, mais il est normal. Sa signification ? Douleur. Et là, pour le coup, je dois dire que ça me convient tout à fait. »
surnoms; ___« Pouvez-vous faire plus court que Abbie ? Non ? Et bien, mes chers amis, des personnes y sont arrivées. On m’affuble souvent du surnom Ab’, surnom que je trouve démoralisant. Mais des élèves ont eu la présence d’esprit de ne pas me donner de surnom du tout. Et ces élèves-là, je les aime. Il y a des gens qui m’interpellent à l’aide de mon deuxième prénom, ce que j’exècre au plus haut point vu que je m’appelle Abbie, non pas Bronach. »
ascendance; ___« Sang-Mêlé. Ma mère était une Moldue (je n'ai pas pu réellement la connaître étant donné qu'elle est morte quelques mois après ma naissance, dans un accident de voiture) et mon Père est un Sorcier (piètre, piètre sorcier. Enfin, je ne sais pas s'il était aussi ' piètre ' mais j'aime répéter ça, pour avoir une sorte d'auto-satisfaction). »
nationalité; ___« Irlandaise. Totalement Irlandaise ; même si mon géniteur m’a racontée qu’il avait quelques origines Françaises. Et vous savez quoi ? Je lui ai ricané au nez. Comme vous pouvez aisément le constater, la relation que j’entretiens avec mon Pater est assez tendue. »
Dernière édition par Abbie B. Kelleghan le Mer 31 Déc - 16:24, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Mer 31 Déc - 13:04 | |
| ___« Chapitre Premier. »
maison pressentie; ___« Une maison pressentie ? Vous voulez dire, une préférence ? Une maison dans laquelle je me sentirai comme chez moi ? – même si mon chez-moi est un taudis de pure qualité ; arf, j’exagère sur ce coup-là – Et bien, mon choix se porte sur Serdaigle vu que je n’ai pas assez de courage pour aller à Gryffondor, ni assez de Loyauté pour atterrir chez Poufsouffle, sans oublier que je ne suis pas assez machiavélique pour servir chez Serpentard. Cela étant, le Choixpeau réserve des surprises mais d’après moi, Serdaigle est la maison la plus appropriée. Mais quand je dis ça, je ne dis rien. »
année d'étude; ___« Sixième Année (j’ai donc Seize ans si on suit ma logique imparable). »
baguette magique; ___« Ma baguette est faite en Bois d’Aubépine, et il y a un ventricule de cœur de dragon à l’intérieur. Après quelques recherches, j’ai découvert que le Bois d’Aubépine signifiait la pureté. Dit comme ça, c’est banal mais ça fait quand même plaisir. »
animal; ___« Oui. Un petit Hibou que mon père m’a achetée pour faire cesser mes caprices (erreur mon ami, mes caprices ont doublé après ça. Qui a dit que j’étais le Mal en personne ?). Bref. Je l’ai nommé Scooby ; vous désirez savoir pourquoi ? Aussi étrange que cela puisse paraître, j’ai toujours été obsédée par les aventures du Scooby-Gang. J’ai l’impression de retomber en enfance, pour tout vous dire, mais j’aime cette sensation. »
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Mer 31 Déc - 17:45 | |
| ___« Chapitre Deuxième. »
épouvantard; ___« Mon épouvantard prend la délicieuse forme d’une armée de scorpions. J’ai une peur bleue de ces bestioles affreuses. Brr. Horrible, c’est moi qui vous le dis. »
miroir du rised; ___« Miroir du rised, … Quand je me suis regardée dans ce miroir, j’aurais aimé ne voir que mon propre reflet. Ne serait-ce que pour m’assurer que je ne manquais de rien. Mais j’ai vu ma mère qui caressait ma joue, et mon père qui l’enlaçait affectueusement par la taille. Et je L’ai vu, Lui. Whisper Jackson - Alias mon Fantasme ; et oui, je suis son amoureuse anonyme, n’est ce pas merveilleux ? -. Il était là. Il me souriait. Rien qu’en y pensant, j’ai les poils des bras qui se hérissent. »
patronus; ___« Mon Patronus prend la forme d’un Chien, un Husky plus précisément. »
phobie; ___« Une phobie ? Plusieurs, vous voulez dire ! J’en ai des tas, ou même des tonnes et des tonnes. La phobie des Araignées par exemple, je déteste ça. – comme la plupart des filles, je présume -. Je sais que ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse bête mais franchement, imaginez une grosse araignée aux pattes bien velues : dégoûtant. Je ne vais pas vous dire toutes les phobies que j’ai, sinon on y sera encore l’année prochaine. Mais je crois que vous avez saisi le principe. – bien entendu, ma plus grande phobie concerne les Scorpions même si je n’ai jamais eu la chance d’en croiser un -. » |
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Jeu 1 Jan - 18:29 | |
| ___« Chapitre Troisième. »
 
Unknow & Silk Stocking
• Malheur « Mauvaise fortune, mauvaise destinée; Accident fâcheux, désastre »
• « Malheurs ? Alors, on va commencer par la fois où … »
___« Gilly, ma chérie ; Elle est si … belle. » s’émerveilla Conrad Kelleghan en caressant les joues fraîches de sa fille, tout juste née « C’est notre enfant, le notre. » sa voix partit dans les aiguës quand il prononça ces deux derniers mots « Comment veux-tu l’appeler ? »
___Gilly Kelleghan, anciennement Gilly O’Connor, ferma ses paupières fatiguées. Un pâle sourire étira ses lèvres blanches. « Notre enfant, notre unique enfant. » La jeune mère tendit sa main droite vers le front de son enfant et commença à lui faire de douces caresses. Vingt ans et déjà deux jeunes parents, et dire qu’ils n’étaient pas mariés. A cette pensée, Gilly soupira et observa le visage rose de sa fille. Elle fit mine de réfléchir un instant avant de parler, d’une voix lente et rauque.
___« J’ai pensé à Abbie, c’est un prénom plus original que Abigail. Et je suis sûre qu’elle fera ta joie. » fit Gilly en éclatant d’un rire cristallin qui fit sursauter l’enfant endormi « Et j’aime beaucoup le prénom Bronach mais sa signification n’est pas réellement … merveilleuse, on va dire. »
___« Si tu aimes, alors j’aime. » chuchota Conrad en tendant l’enfant à son amie. « On sera des parents merveilleux, vraiment merveilleux. »
___Et Abbie ouvrit les yeux avec un grognement inaudible. Son cœur rata un battement quand elle s’aperçut que cette si belle scène n’était pas réelle mais qu’elle sortait tout droit de son imagination. A force, elle avait l’habitude. Elle faisait ce rêve au moins deux fois dans l’Année : le jour de son Anniversaire et la date anniversaire de la mort de sa Mère. Ces deux dates étaient espacées de Quatre malheureux mois. Une larme roula sur la joue gauche de la petite fille. Cette dernière essayait, tant bien que mal, de garder son self-control. Elle n’avait pas connu sa mère, et elle éprouvait un vide immense quand elle y pensait. Abbie se rendit compte, en posant ses pieds sur le plancher froid de sa chambre, qu’elle avait Huit Ans désormais. Plus que Trois ans et elle partirait à Poudlard, loin de son père. Loin de sa vie « Merdique ». Loin de tout et de rien. Un petit sourire apparut sur ses lèvres quand elle ouvrit les volets de sa chambre ; il faisait beau. Un simple petit coup d’œil au ciel et son cœur bondit littéralement dans sa poitrine. Pas un seul nuage. « Encore heureux, en août, ce serait bête de voir la pluie tomber ». Le Quatre août, la date de sa naissance. Sa première Erreur, elle est née. Abbie tendit l’oreille et entendit le bruit des poêles et des casseroles qui s’entrechoquaient. Son père se mettait à la cuisine maintenant ? Et dire qu’il n’achetait que des petites barquettes de nourriture congelées, ne serait-ce que pour éviter de faire la vaisselle ensuite.
___« Bonjour Papa. » fit Abbie de façon très sobre en se dirigeant vers son vénéré paquet de céréales, une fois arrivée dans la cuisine.
___« Abbie ! Aujourd’hui, tu as Huit ans. On fait ce que tu veux ! » s’exclama joyeusement son Paternel en brandissant une poêle que le chat esquiva au péril de sa vie.
___« Et bien, parlons de Maman. » roucoula Abbie en serrant les poings sur la table. Son père ne s’offusqua pas mais il leva les yeux au ciel en marmonnant dans sa barbe. Il avait l’habitude. A chacun de ses anniversaires, Abbie demandait à son Paternel pourquoi et comment sa Mère était morte. Une tradition, si vous voulez. Une tradition très originale et hors du commun mais pourquoi pas ? Au début réticent, Conrad s’était fait une raison : sa fille était étrange. Abbie avait besoin de se faire rappeler cette histoire, ne serait-ce que pour se raccrocher aux souvenirs de sa mère.
___« Je vois. Je suppose que tu veux la même histoire que d’habitude. » silence « Tu avais Quatre mois et on était complètement gâteux avec toi. Tu étais notre petit rayon de soleil. On t’aimait, c’est tout ce que je peux te dire. On t’aimait d’une façon un peu trop excessive, sans doute. » il eut un petit rire joyeux « Gilly voulait absolument aller t’acheter une petite peluche mais j’avais la grippe ; j’étais franchement mal fichu. Cela étant dit, elle ne voulait pas attendre. Je te l’ai dit, elle était complètement gâteuse avec toi. De plus, elle voulait aller s’acheter un paquet de glace pour mes maux de gorge. Enfin, tu connais la suite. » marmonna Conrad en fusillant sa fille du regard « Elle a pris le volant et il pleuvait cette nuit-là. Un camion est arrivé, et Gilly ne l’a pas vu. »
___Abbie leva les yeux vers son Père qui s’était tût. Son cœur se serra et elle se leva d’une façon théâtrale sous le regard médusé de Conrad. Elle voulait aussi que son père se rappelle cette journée. « Il aurait dû la retenir ». Elle se trompait. Conrad n’aurait jamais pu empêcher sa femme de prendre la voiture cette journée-là. Le destin, vous savez ce que c’est ? Et l’amour ? Vous savez aussi ce que c’est, je me trompe ?
___« J’espère que ça te fait autant de bien qu’à moi de te remémorer ces bons souvenirs. » fit-elle en crachant son venin « Je vais me laver, Père. »
___Le dos tourné, ses longs cheveux bruns atteignant le bas de son dos, Abbie secoua la tête, faisant voleter ses boucles autour de son visage pâle. Elle crut entendre son père renifler mais elle chassa cette idée de son esprit, à force, il s’était endurci.
***
___« Je ne suis qu’une petite garce, je le sais bien. Pourquoi ai-je le besoin de faire souffrir mon père ? Pourquoi ai-je besoin de le rendre responsable de la mort de ma mère ? Pourquoi ? Parce qu’il me faut un coupable. Et comme je n’étais âgée que de Quatre mois lors du décès de ma génitrice, je ne peux rien me reprocher. Je suis comme ça, j’ai toujours besoin de trouver un coupable et une victime. Mon père dit que ça va bientôt me passer, mais il a tort. Il a terriblement tort. Je vais continuer jusqu’à ce qu’il se jette à mes pieds pour me supplier d’arrêter, que c’est sa faute et qu’il est terriblement désolé. J’y arriverai ; quand je me donne un objectif à atteindre, je l’atteins. D’une manière ou d’une autre. Je sais que c’est mal, que je ne devrais pas faire ça mais qu’importe. Je l’aime mon père, je l’aime plus que tout au monde mais je veux qu’il me dise que c’est de sa faute et qu’il regrette. Je me déteste de lui faire ça mais je le déteste encore plus étant donné qu’il ne fait rien. Mais nous ne sommes pas là pour parler de mon père et de ses mille & une péripéties.
___Du haut de mes Huit ans, on me dit souvent que je devrais arrêter d'être aussi peu courtoise. Ou être un peu plus bavarde. Que dire de plus ? Je n'aime pas parler, et je n'aime pas entendre les autres parler. C'est tout. Timide ? Je le suis. Enfin, du moins, les adultes pensent que je suis Timide. Les enfants de mon âge pensent que je me prends juste pour quelqu'un de supérieurement intelligent. Ce qui est faux, bien entendu. Je ne pense pas être quelqu'un qui les dépasse en intelligence ; sauf que moi, je suis une Sorcière. Ce que eux, ne sont pas. Je me demande encore si Maman savait pour Papa, si il était un Sorcier par exemple. Sans doute pas. J'ai questionné mon Paternel et il a carrément changé de sujet. »
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Jeu 1 Jan - 20:15 | |
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Unknow & FoX
• Découverte « Une découverte est de manière générale
l'action de découvrir ce qui n'était pas connu auparavant.»
• « La découverte de Poudlard, la découverte de nouveaux sorts.
La découverte de mon moi intérieur ( comment ça, non ? ) »
___« C’est ta première Année à Poudlard ? »
___Silence. De quoi ce petit gars se mêlait ? Abbie haussa les sourcils et ignora le garçon, qui devait être plus vieux qu’elle. Elle se souvint brusquement de la réaction de son père et eut un petit pincement au cœur ; il semblait fier. Triste. Et joyeux en même temps (vu qu’il s’était rendu compte qu’Abbie ne serait plus là pour le tourmenter). Des émotions toutes plus fortes les unes que les autres, des émotions qui se bousculaient apparemment. Mais maintenant, Abbie Kelleghan était dans le Poudlard Express, prête à entamer sa nouvelle vie. Les onze Dernières Années de sa vie, Abbie n’avait pas eu à se plaindre. Elle avait toujours eu ce qu’elle voulait mais elle n’exprimait jamais beaucoup de gratitude. Vengeance, douce vengeance. La jeune fille leva les yeux vers le garçon, sur la banquette opposée, qui fronçait les sourcils d’un air grave. Comme si il avait affaire à une folle échappée d’un asile d’aliénés. Abbie se mordilla la lèvre inférieure et se dit que, finalement, elle pouvait lui répondre. Ça ne l’engageait à rien.
___« Ça ne te regarde en rien. » murmura-t-elle d’une voix faible tandis que le garçon l’observait d’un air éberlué.
___« Je voulais juste être gentil. » marmonna-t-il sur un ton d’excuse.
___« Je comprends, pardonne-moi. Je n’ai pas très envie de parler. Remettons cette conversation à plus tard si tu veux bien. » dit Abbie en esquissant un rapide sourire.
___Elle le vit hocher la tête, l’air boudeur mais elle s’en fichait. Son esprit recommençait à vagabonder. Comment son père allait-il s’en sortir sans elle ? Bon, ils n’avaient jamais eu l’habitude de se serrer les coudes mutuellement mais il était une partie d’elle. Et inversement. Comme vous pouvez aisément le constater, quand il s’agissait de son père, Abbie était déchirée en deux. La première voulait le rendre coupable de tous les malheurs de l’histoire Kelleghan et O’Connor, et la Seconde voulait juste l’aimer comme personne. Mais pourquoi n’arrêtait-elle pas de penser à son père ? Il était grand temps qu’elle pense à elle. Et rien qu’à elle. Sa prochaine Maison par exemple. Abbie se demandait dans quelle maison elle allait finir par atterrir. Elle n’avait pas de préférence, elle s’en fichait. Elle voulait juste un lit, à manger et (occasionnellement) des amis.
___« Le trajet va être Long. Si tu veux on peut discuter. » s'exclama joyeusement le garçon en croisant le regard d'Abbie.
___« Euh ... Je vais faire une petite sieste, je suis totalement crevée. » chuchota la fille Kelleghan en exagérant un bâillement.
***
___« Wahou, c’est … Merveilleux. » et c’était bien le mot approprié ; imaginez un immense château, impossible à décrire, mis à part le fait qu’il était … gigantesque « T-Tu ne trouves pas que c’est fantastique ? » demanda poliment Abbie en se tournant vers le petit bonhomme qui partageait son compartiment, quelques minutes auparavant.
___« Banal, je trouve. Mais mon Père m’a raconté des tas d’histoires sur ce château ; comme quoi il y aurait des fantômes, un fantôme pour chaque Maison. » s’égosilla le garçon en attrapant le bras d’Abbie qui ne pensa même pas à le repousser.
___« Si jamais tu croises Casper, file-lui mon Numéro de Téléphone. » railla la jeune fille.
___« C’est quoi un téléphone ? » questionna le gamin, ébahi.
___Abbie ne releva même pas la demande. Elle a été élevée dans un Univers Moldu, son père étant un Sorcier d’origine … Normale. Alors, pour elle, parler de Téléphone était monnaie courante là où elle vivait. Après avoir poussé un petit soupir d’agacement, elle se dirigea vers le Lac, avec la mêlée de Première Année. Après s’être installée dans une Barque, le petit gars s’assit juste à côté d’elle. Il posa son regard bleuté sur le Lac noir avant de saisir la main d’Abbie en poussant un petit gémissement de peur. La petite Kelleghan rouspéta avant de retirer sa main brusquement ; quel sans-gêne ce type ! Le garçon, dont elle ignorait le nom (mais, entre nous, elle s’en foutait complètement) croisa les bras sur son torse avant de demander, d’une voix calme et grave :
___« Tu es d’origine Moldue, c’est ça hein ? » comme si c’était le crime du siècle.
___« Il paraît, ouais. Même si c’est plus compliqué que ça. » répondit Abbie en le toisant avec un air supérieur « Ma mère était une Moldue et mon Père est un Sorcier d’origine Moldue. Donc, ça fait de moi quelqu’un d’incorrect, c’est ça ? »
___« Pourquoi dis-tu ‘ était ‘ en parlant de ta mère ? » demanda rapidement le garçon pour éluder la question de la jeune fille.
___« Parce qu’elle est morte. » fit Abbie, lassée par ce bout de conversation. « Arrête de me poser ce genre de questions, ce n’est pas poli. »
___Abbie était le Calme à l’état pur, même si elle restait toujours très froide sur les bords. Pour essayer d’être joyeuse et rieuse alors qu’elle n’avait qu’une envie : aller se recoucher ? Ce qu’elle était dépendait de ses humeurs. Un ascenseur à émotions : un jour, elle pouvait se montrer douce, gentille, bavarde et le jour d’après, elle pouvait être aussi aimable qu’une brique volante. Mais elle essayait toujours de se montrer raisonnable et calme, même si ce n’était pas gagné d’avance. Ce semblant de discussion s’arrêta assez vite. Abbie s’était murée dans un silence glacial donc le petit inconnu ne voulut pas faire plus ample connaissance. Le voyage en barque fut paisible, calme. Bref, merveilleux tout comme le château.
___Les événements s’enchaînèrent rapidement. Beaucoup trop rapidement au goût d’Abbie. On accueillit les nouveaux élèves devant les portes de la Grande Salle (des portes immenses d’ailleurs) et, après un rapide discours d’une demie minute maximum, les élèves de Première Année pénétrèrent dans la Grande Salle. Abbie se trouvait en tête de file. Non pas qu’elle le désirait mais plutôt parce qu’un petit malin l’avait poussée pour qu’elle soit la Première à marcher. Sans vraiment s’en rendre compte, Abbie fut époustouflée par le Choixpeau Magique (bien qu’il aurait eu besoin d’un bon nettoyage) qui désignait à la personne concernée sa Maison d’appartenance. Et son tour arrive, inévitablement. Abbie chercha désespérément une feinte quelconque mais ses jambes refusèrent de lui obéir. Docilement, elle arriva à se placer sur le tabouret, gentiment et simplement.
___« Hmmm … Tu te cherches encore, jeune fille. Tes Humeurs sont changeantes et tu me sembles être aussi glaciale qu’un iceberg mais tu me sembles aussi être dotée d’un calme surhumain. »
___« Encore heureux. Dites, ça doit être chiant d’être un vieux bout de tissu parlant non ? »
___« Veux-tu être polie ! Je suis une vieux bout de tissu millénaire espèce de petite insolente ! A noter aussi que tu n’as pas ta langue dans ta poche. » silence « Je pense que tu trouveras ta place à … »
___Et on dit, tous en chœur, Merci M'sieur le Choixpeau.
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Ven 2 Jan - 21:52 | |
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• Coup de Foudre « Un coup de foudre est une expression francophone
qui désigne le fait de tomber subitement en admiration amoureuse pour une personne. »
• « Si il me dit qu’il m’aime, je suis à Lui. »
___« Abbie, arrête de le mater comme ça, tu deviens gênante. » grogna un garçon en observant d’un œil noir sa camarade.
___« Je suis désolée Maxxie, mais regarde comme il est … beau. » soupira cette dernière en grignotant un morceau de pain « Tu sais très bien que je l’aime alors arrête de m’embêter ! » s’emporta soudain Abbie en tirant la langue à son ami. L’amour rend les femmes puériles, c’est une nouveauté.
___« Tsss. Ce n’est pas croyable. T’aimes ce mec, okay. » grogna Maxxie en croisant les bras sur son torse. « Ecoute, ce gars, il te passera dessus d’une manière ou d’une autre, c’est clair. Mais ne laisse pas tes sentiments de Merde prendre le dessus. » silence « De plus, il a fourré la moitié des filles de Poudlard. »
___« Wahou, Maxxie, tu es raffiné. ‘ Passer dessus ‘, ‘ Fourrer ‘. Tu te mets à la cuisine ? C’est quoi aujourd’hui ? Préparation de Beignets ? » railla Abbie en se levant « Whisper Jackson n’est pas celui que tu crois. »
___Le nez en l'air, frôlant le mépris suprême, Abbie se dirigea hors de la Grande Salle. Elle venait de tourner le dos à une sorte « D’ami », un bouche-trou en gros. Ce n’était pas une grosse perte après tout. Abbie se mordilla la lèvre inférieure vu qu’elle savait que Maxxie avait raison : Whisper, son Whisper, était un garçon assez … enfin, on va dire qu’il plaisait aux femmes. Abbie poussa un grognement subtil en voyant Whisper flirter avec une blonde qui le regardait d’un air amourachée. Self-control, self-control … Les poings de la jeune fille se serrèrent tellement que ses ongles s’enfoncèrent dans sa peau. Elle retint, de justesse, un gémissement de douleur et retint ses larmes. Sa soudaine puissance s’était radicalement envolée. Peut-être qu’elle allait coucher avec Whisper mais ensuite ? Elle ne voulait pas retomber dans l’anonymat, elle voulait compter pour lui. Être son oxygène, sa drogue, son cœur. Abbie ne savait pas comment elle allait s’y prendre mais, une chose est sûre, elle allait l’avoir. Un petit sourire se figea sur les lèvres d'Abbie, sa malice allait refaire surface. Pour le meilleur. Mais surtout pour le pire.
___« Qu'est ce que tu fais ? » fit une voix grave mais néanmoins agréable. Abbie leva les yeux avec agacement. AH ! Le hurlement du cœur. Devant elle se trouvait son Dieu. Sa mâchoire se fit légère et elle entrouvrit légèrement la bouche. Comment avait-il fait pour venir de sa table jusqu'à elle en si peu de temps ? C'était Sonic version Canon ou quoi ? « Je te dérange ? »
___« Non, non. Je rêvassais. » glapit Abbie en essayant de mettre ses mains dans ses poches. Mais il n'y en avait pas. Maudites soient les jupes sans poches ! « Whisper Jackson je présume ? »
___« Tu présumes bien ... Abbie Kelleghan. » sur ce, il lui décrocha un sourire à tomber raide. Pitié, il lui fallait de l'air, de l'air ! « Tu veux aller dans le Parc pour discuter plus tranquillement ? »
***
___Trois semaines qu’ils s’étaient parlés. Et la voilà déjà en train de perdre pied. Ils étaient près du Parc, il lui avait proposée une petite escapade nocturne. Que pouvait-elle faire d’autre mis à part accepter ? Ses bonnes résolutions s’étaient envolées. Abbie se trouvait dans l’herbe sans même s’être rendue compte de quoi que ce soit. Son cerveau était hors service, en panne, out. Elle sentait les mains baladeuses de Whisper sur son corps et Abbie s’empêchait, tant bien que mal, de gémir à chaque caresse qu’il lui faisait. Sa jupe était relevée jusqu’à l’indécence et sa chemise lui collait au corps d’une façon totalement obscène. Whisper agaça le lobe de son oreille et Abbie ne pouvait pas s'empêcher de passer ses mains dans la chevelure noire du jeune homme. Bien vite, Whisper fut débarrassé de sa chemise et Abbie laissa librement ses mains parcourir ses bras musculeux, son torse, son visage. « Qu’il est beau » soupira-t-elle. Avait-elle quelque chose à lui envier ? Avec ses cheveux bruns, son regard azur et ses lèvres roses … Que dire ? Mis à part qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Ils allaient passer à l’acte. Maintenant. Pendant que Whisper essayait, tant bien que mal, de se débarrasser de son pantalon, une vision s’imposa à Abbie : Lui avec une Rousse, puis avec une Blonde, puisse avec une Brune et rebelote. Abbie n’allait être qu’un numéro sur une liste. Ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle n’allait pas perdre sa virginité pour une nuit. Et c’était une vision d’horreur. Son cœur rata un battement. Abbie poussa un gémissement de peur et s’activa à repousser Whisper. Ce dernier restait là, la bouche entrouverte. Apparemment, il n’avait pas l’habitude d’être repoussé avant de passer à l’acte. Sans même prendre le temps de le regarder, Abbie se releva et commença à courir. Voilà ce que c’était « Prendre son pied ». Courir, aussi vite que possible. Sentir cette ivresse dans ses muscles. Et laisser l’homme dont on est amoureuse derrière soi, l’homme qui ne s’intéresse pas à vous. L’homme qui finira par vous détruire.
***
___« Et ? »
___« De quoi ' et ' ? » marmonna Abbie sur la défensive.
___« Il s'est passé quoi ensuite ?» s'impatienta Maxxie en levant les yeux au ciel.
___« Et bien ... Tu sais, cette scène s'est passée il y a quelques semaines. Ensuite, on s'est revu. Il a été si ... gentil. Si compréhensif. Et ... Ooh, Maxxie ! On a recommencé ! » s'exclama tristement Abbie en mettant son visage entre ses mains.
___« Tu veux dire que : Vous avez recommencé à ne pas vous envoyer en l'air ? » ricana Maxxie.
___« Et bien, ... C'est tout à fait ça. Avant de passer à l'acte, je m'arrête et je pars en courant. Je ne suis pas courageuse. Je suis nulle, nulle, nulle ! »
___« Et bien, on va dire que, pour l'instant, tu es une Actrice de Films X où y a pas de cul. » chuchota doucement Maxxie en esquissant un rapide sourire « Tu sais quoi ? Laisse-toi faire. »
___« Je ne peux pas ! » s'écria Abbie avant de fondre en larmes.
___Elle quitta Maxxie rapidement vu que celui-ci avait commencé à faire des blagues vaseuses. Abbie se jeta sur son lit. Poudlard ne l'avait pas faite changée, Poudlard l'avait enfoncée. Elle se comportait comme une petite Garce avec son père, sa vie amoureuse se réduisait au Désert du Sahara avec quelques Cactus, ses amis n'étaient presque jamais là pour elle. Bon, bien sûr, il lui restait ses livres. Mais un bouquin n'était l'ami de personne. Juste l'ami de la Solitude. Elle hurla dans son coussin pour étouffer ses cris. Mais qu'avait-elle donc ? Qu'est-ce qu'elle avait ? C'est vrai ! Physiquement, elle n'était pas mal et elle savait faire de l'Humour quand il le fallait. Bon, okay, parfois elle était aussi sympathique qu'une brique volante mais elle n'avait jamais agressé une grand-mère pour lui voler son sac-à-main, ni traumatisé un chien !
« Le temps passé n'est plus, l'autre encore n'est pas,
Et le présent languit entre vie et trépas ;
Bref, la mort et la vie en tout temps est semblable. »
Dernière édition par Abbie B. Kelleghan le Ven 2 Jan - 23:29, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Ven 2 Jan - 23:25 | |
| ___« Épilogue.»
pseudo; « Ophée ; Panzanii ; Mouton. Mais vous pouvez m'appeler par mon Pseudo ou alors me dire : " Maître " 8D. »
âge; « Quinze ans et toujours toutes mes dents. »
avatar utilisé; « Ashley Greene *bave*. »
comment avez-vous découvert le forum ? « Mhuhu, je ne sais plus du tout ! Mais je crois que c'était sur le forum Acide Édulcoré. »
comment le trouvez-vous ? « Absolument sublime ! Le design est à tomber sur les fesses et le Contexte est tout aussi attrayant. »
Dernière édition par Abbie B. Kelleghan le Sam 3 Jan - 12:11, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Ven 2 Jan - 23:26 | |
| Fiche Terminée ;
Bon, c'est pas terrible-terrible hein >.<" Si il y a quelque chose à modifier, prévenez-moi. =) |
| | | | Drago L. Malfoy
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) Sam 3 Jan - 16:06 | |
| [Velvet hésitait entre Serdaigle & Serpentard et moi je trouve que tu vas mieux dans la seconde. Toutefois, si cela te dérange, j'accepte de modifier car tu as aussi ta place à Serdaigle (mais, en plus, elle semble surpeuplée).]
Un peu de respect jeune demoiselle, car l'objet le plus magique de tout Poudlard vient de se poser sur tes cheveux bruns d'enfant. Tu as tant à apprendre et lui sait tant de chose, écoute ce qu'il te dit : Hum... Tu as du caractère, beaucoup de caractère. Et trop d'orgueil pour tenir ta langue ou laisser faire ce qui ne te semble pas juste, pas bien. Tu t'affirmes, aussi. Mais je vois également beaucoup de sagesse ... Mh oui ... Tu iras à :
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| | Sujet: Re: Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) | |
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| | | | | | Abbie. B. K. • « Je chéris ta personne et je hais ton erreur. » (terminée) | |
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